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Moïra Coypel

Données Spirituelles
Grade: membre de La Camará
Ven 2 Sep 2022 - 10:08 - Farasha

Farasha

Race Hollow
Âge 70 ans (Hollow)


Grade Aucun


Pouvoir

Farasha crée des fils de soie qui s'accorde pour faire de la musique (violon), quand elle en a besoin. C'est un pouvoir qui agit sur les sentiments des gens, les passant d'un état euphorique à un état dépressif selon ses humeurs.
Farasha  P-hollow

Description

Haute de deux mètres, le Hollow du nom de Farasha est une chenille aux couleurs violacées. On peut noter des symboles tribaux sur sa peau écailleuse. Des saphirs sont incrustés sur ce qui pourrait être considéré comme sa colonne vertébrale.

Quatre bras sont présents autour de ce corps difforme. Aucune peau ne semble les couvrir, la chair étant visible à l'oeil nu. Quand Farasha parle, on peut voir ses bras tournoyés dans l'air en jouant avec des fils de soie. Ces derniers sont issus d'une pique qui se trouve à l'autre extrémité de son corps. Celle-ci peut donner l'impression de voir une série de petits chevalets accolés les uns aux autres.

Ensuite, Farasha dispose toujours d'un narguilé dont elle laisse s'échapper une fumée aux parfums colorés ou exotiques. C'est devenu avec le temps une autre partie d'elle même. Des exhalaisons s'échappent en permanence de son masque d'un blanc ivoirin. Parlons de ce masque justement ! C'est une sorte de tête de fourmi avec des mandibules de part et d'autres de sa gueule. Deux crocs acérés sont visibles et laissent entendre une étrange mastication quand elle ne parle pas. En dessous du masque, on peut voir un trou noir (ce qui serait l'emplacement des cordes vocales de la gorge d'un humain).

Enfin, parlons de ses trois petits camarades qui l'accompagnent souvent : Bach, Vivaldi, Mozart. Ils sont des anciens frères, morts d'une catastrophe nucléaire. Perdus, ils prirent la forme de trois petits scarabées, sans vraiment de pouvoir, à part modeler les âmes pour en faire des grosses boules de chair spirituelle. Une fois les boules créées, ils les aplatissent afin d'en faire des feuilles. C'est la base de leurs expériences sur les parfums d'âme. Ils ont aussi un Hierro qui en font des protecteurs utiles en cas de combat (ce qui a jamais été le cas en fait). Ils sont dévoués à Farasha qui a toujours veillé sur eux comme si c'était ses propres enfants.

Ah et Bach vous salue déjà, à gauche là !

Farasha  P-hollow

Histoire

Un poison insidieux...

D’aussi loin que je me souvienne, j’étais debout sur ce rebord.

Le vide s’ouvrait devant moi. Le vent dansait alors que la ville s’illuminait de ses plus beaux atours. Tout me semblait pourtant bien gris. Une douce musique enivrait mes sens, qui étais-je pour la rejeter de cette manière ? Où était elle maintenant ? Je l'entendais sans la comprendre. Les paupières lourdes, je retournais des mois en arrière.

Un souffle frais parcourait maintenant mes tempes.

Aussi loin que je me souvienne, les notes avaient toujours parcouru mes sens. Récemment, j’étais devenu le nouveau soliste violoniste de la tour “Tokyo Opera City”. Un honneur. Mes origines russes n’avaient pas empêché cette ascension. Mon père, diplomate à l’ambassade de Russie, avait eu le bon goût de trop aimer le quartier chaud de la cité impériale. Ma mère n'était pas la sagesse même, paumée même pour être précis… J’étais le fruit de ses turpitudes. Je l'adorais, je l’aimais même… Elle me disait souvent que j'étais son doux enfer… Tout cela pouvait paraître si futile.

Grâce au Wakagashira du clan local, je fus jamais sans le besoin. Comment s'appelait il ? Je ne le savais plus et je devais bien avouer que j'avais jamais cherché à le connaître. Il était juste le "patron" de ma tendre mère. Pendant le travail nocturne de cette dernière, un casque sur la tête, j'écoutais de la musique afin de me vider la tête. Ce moment d'évasion me paraissait toujours durer des heures. Vivaldi, Bach, Beethoven... Ces artistes de la lointaine Europe avaient quelque chose qui me permettait de rêver. Puis, chaque fin de nuit, ma "couronne symphonique" disparaissait et mon prénom était appelé par trois fois. C'était une étrange habitude de ma mère à son retour du travail mais ce moment intime et doux avec elle était agréable, loin de l'enfer du quotidien.

Masashi. Masashi. Masashi.

Ces mots étaient pour moi autant de paroles de tendresse. Mon cœur s'emballait dès qu’elle m’appelait. Toutefois, ce fut aussi la raison de mon malheur. "Ils" ne comprenaient pas que je puisse l’aimer avec tendresse. Ce "ils"...

Dès le début de mon existence, je fis face aux ricanements, aux plaisanteries sur mon caractère et mon physique disgracieux. Vrai que je n'étais pas le plus élégant mais j'avais une disgrâce, ces cheveux dorés comme les blés. Ma seule relation était avec ma mère, un besoin permanent de me sentir protéger et de la servir. Alors que je rentrais dans le secondaire, j'ai commencé mes leçons de violon à la demande de Mère, elle était la seule à avoir compris mon goût pour la musique occidentale. Violoniste, blond, fils d'une putain au coeur d'or... "Ils" m'apprirent que je ne serais jamais libre de ma propre condition. Les gamins étaient puérils, durs, sans vraiment de coeur mais je m'en fichais tant que je pouvais exaucer le Voeu de ma Mère. C'était tout ce qui comptait pour moi.

Le souffle frais passait maintenant dans tous mes cheveux.

Mes vêtements frémissaient alors que mes souliers quittaient le rebord. Pourquoi étais je ici ? Ah. Oui. Elle. J'avais enfin réalisé le rêve de ma vie, celui de ma mère aussi. L'opéra m'avait ouvert ses portes, à moi le petit gamin aux cheveux blonds, l'apatride. Fierté, orgueil. Tous ses sentiments avaient été intenses à ce moment là. Evidemment, la jalousie était toujours la même, que vous soyez au Conservatoire ou à l'Opéra, les envieux restaient légion et j'avais appris à occulter cela. Toutefois, trop pris par mon travail, je n'avais pas pensé qu'on puisse s'attaquer à elle. La protection qu'elle avait bénéficié au sein des écoles n'existait plus dans ce milieu. Un soir, peu de temps après une représentation de la Flûte enchantée, je la vis sur une grand affiche avec un intitulé qui me brisa sur place.

"Golden-gai a offert à notre opéra son plus beau fleuron !
Doit on laisser le déshonneur sur cette institution ?
"

Une affiche de ma Mère avec une simple question. On avait décidé de l'attaquer directement de la salir. Je me sentis défaillir quand une main inconnue se posa sur mon épaule et chuchota quelques mots. Démissionner ? J'avais bien entendu le mot. On me conseillait donc de disparaître mais je ne comptais pas laisser l'Opéra s'en sortir sans réagir. Mais comment ? Je n'avais pas de richesse, ma mère non plus. On n'avait plus les mêmes protections qu'autrefois. Dans un profond moment de solitude, je me retournais vers tous ceux qui regardaient l'affiche derrière moi.

Ce fut un appel du vide. Face aux regards, face aux rumeurs, je me sentais comme un papillon pris dans la toile de l'araignée. Perdu, battant des ailes sans rien pouvoir faire, plus je tentais de comprendre tous ces regards accusateurs ou méprisants, plus cela devenait insupportable. Puis, un coup partit à cause d'une remarque obscène. Ma victime rigola. Il savait. J'étais foutu, demain je serais viré. L'homme qui m'avait tenu l'épaule quelques secondes plutôt m'indiqua froidement qu'il voulait me parler demain matin. Me tournant vers lui, je me rendais enfin compte que c'était le secrétaire de direction de l'Opéra. Il avait été témoin comme bien d'autres du coup que j'avais donné. J'entrais à nouveau dans l'Opéra afin de ne plus voir tous ces accusateurs silencieux.

Le vent battait tout mon corps. Je sentis cet appel, il était trop tard pour reculer de toute façon.

Un bruit sourd se fit entendre.

Plus rien.

Un bruit incompréhensible.

Une sensation. Je me voyais encore. Comment cela se faisait ? Ne comprenant pas, mon corps se redressait naturellement. J'entendais des cris, des sirènes. Des flashs de lumière brillaient dans tous les sens. Un bruit attira mon attention. Quelque chose était coincé sur ma poitrine, une plaque de métal avec des maillons de chaîne.

- Qu'est ce que... J'ai survécu... Un miracle... Ce truc sur mon torse...

Mes mots n'avaient pas de sens. J'avais du mal à parler, le souffle encore couper par la chute certainement. Ce fut le moment où je me vis. A la même place où j'étais, encore allongé dans une flaque de sang. Autour de moi, des policiers allaient et venaient. Soudain, un d'entre eux me traversa...

- Mais.... C'est quoi ce bordel ! Qu'est ce qui se passe ? Dites moi !

J'hurlais mais ma voix était inaudible. Le silence suivit cet appel désespéré. Je me rendais alors compte. J'étais mort. Non, pas ainsi ! Pas comme ça ! Où était ce paradis promis ? Je n'étais donc pas libre. Des rires se firent entendre. Me tournant vers l'origine de cette incongruité, avec tout ce qui se passait autour de mon corps, je vis Asagawa et Yugo en train de plaisanter. Les second et troisième violons... Ils avaient quelque chose sous leurs coudes, un cylindre en carton et un étrange seau. L'affiche. Je bondissais sur eux afin de les frapper, mais rien ne vint. Au mieux, ils avaient eu un léger coup de froid. Mon nouveau corps - mon âme ? - retombait sur le sol et j'avais à nouveau l'impression de ne pas pouvoir respirer.

Un bruit incompréhensible (bis).

Le temps passa. Je décidais de suivre mes deux bourreaux. Ils entrèrent dans l'opéra afin de cacher leurs forfaits ou de détruire les preuves. Avant que les anges ne viennent me prendre, je devais les arrêter. Petite vengeance mesquine mais bon, vu où j'en étais. Je les suivis et tentais d'attirer l'attention des autres musiciens sur eux. Personne ne les voyait ? Ils avaient pourtant toutes les preuves sous les yeux, non ? Dans un des films préférés de ma mère, l'acteur était mort d'un bandit et voulait sauver sa femme. Bah là, cela ne marchait pas... Une fois au Paradis, il faudra que j'informe Dieu de cette tromperie ! Puéril ! Oui, je ne pouvais pas m'empêcher de penser comme ça, la colère emportait mes pensées. Je n'y pouvais rien, je ne contrôlais plus rien.

Alors que je surveillais les deux traîtres, un bruit attira mon attention. Une douleur suivit au niveau de ma poitrine. Horrifié, je voyais deux maillons en train de se dévorer. Ils étaient "vi-vants" ? Cela faisait un mal de chien et m'attendais à voir les anges venir me chercher. La douleur était-elle là à cause de mon pêché ? De mes origines ? Des autres là ? Impossible à dire. La douleur se calma un peu quand deux maillons disparurent. Ouf, c'était donc ainsi. C'était certainement le temps que Dieu m'accordait sur Terre pour me venger. Si c'était pas ça ? Je me posais la question mais sans réponse, je pris la simple résolution de laver mon honneur avant de partir.

Un hurlement.

Combien d'heures étaient passées ?

Impossible à dire, sept ou huit ? Je n'entendais plus les pompiers ni la police. Le cirque médiatique s'était tu aussi vite qu'il n'était venu. J'avais suivi les deux félons pendant tout ce temps, acceptant la pénitence de la douleur des chaînes. J'avais aussi de plus en plus faim. Je ne savais pas que les âmes devaient se nourrir mais c'était une information que je notais avec attention. Un parfum de plus en plus fort attirait aussi mon attention quand j'observais les deux violonistes. Je ne comprenais pas mais je voyais des volutes de fumée s'échapper de leurs corps. Etait ce la chaleur ? Les morts pouvaient voir ça ?

Soudain, la douleur reprit encore plus son mouvement. Montant crescendo, comme une envolée de Vivaldi, j'hurlais de douleurs. Cette fois, les deux derniers maillons disparaissaient. Mes lèvres déchiraient mes joues alors que j'hurlais ma rage. Je priais Dieu de me permettre de me venger. Je le suppliais mais mon appel resta vain. Il n'y avait plus rien.

Le Corps. Masashi disparaissait alors que son corps se tordait dans tous les sens, comme si on jouait avec lui. Il hurlait de douleurs alors que son corps plongeait sur ses deux proies. Ils se tournèrent vers le vide, ils avaient entendu quelque chose mais ils n'eurent pas le temps de réagir. Les murs s'écroulèrent sur eux et leurs corps étaient prisonniers des décombres. Leurs âmes étaient enfin libérées.

_--oo°°oo--_

Nomikomu, Nomikomu, Nomikomu

Une masse sombre tomba sur les deux pauvres hères. Un hurlement se fit entendre et plus rien. Un léger grognement et la masse sombre qui était au-dessus des décombres observait les humains autour des gravats. Elle regardait autour d'elle et dans un glissement, elle répétait sans cesse.

Nomikomu, Nomikomu, Nomikomu

Combien de temps passa ? Nul ne le savait. La chose que l'on appelait le "fantôme" aimait venir écouter la musique de l'orchestre. Cela atténuait sa faim. Elle aimait profiter de ce moment là pour être paisible. En outre, elle avait croisé des êtres comme elle, affamés. Comment on pouvait les laisser sans se nourrir ? Elle ne comprenait pas le souci. Elle les aida alors à travailler ensemble, trois étranges petits "scarabées" qui lui amenaient parfois une âme grasse ou trop fine.

Elle leur donna un nom à chacun, Bach, Vivaldi, Mozart. Pourquoi ? C'était les noms qu'elle aimait entendre. Un soir, alors qu'ils dévoraient les âmes de quelques humains, un souvenir transperça la créature. Une âme avait vu un film récemment dans un vieux cinéma étranger. Cela mentionnait que tout homme dégageait des parfums subtils, encore plus les jeunes femmes... De ce souvenir, un autre en découla comme une bénédiction. La créature se rappela d'une odeur, d'un parfum, qui était la perfection même. Elle voulait la retrouver maintenant, ce parfum capable d'enivrer son coeur.

Curieux, Elle attendit donc la prochaine proie et ne la dévora pas de suite. Elle voulait savoir si les âmes avaient aussi ce parfum, cette odeur. C'était un art qu'elle ne connaissait pas. Après maintes tests sur cette âme, elle constata que la musique jouait sur l'âme et les odeurs qu'elle dégageait. Par la suite, ils - elle et ses "musiciens" - continuèrent dans cette recherche quasi hédoniste, ils voulaient quelque part retrouver cette odeur que la créature avait senti. Les échecs se succédaient. Des petites recherches permirent de créer des instruments à leur science, des Narguilés. Bach avait vu ca dans un étrange restaurant humain, ca semblait bien pour sentir les âmes et partager les fragrances. Peu à peu, les caves sous la scène de l'Opéra devinrent un centre de recherches pour elle et ses trois vassaux. Le quatuor avait vite appris que se balader en ville était mortel, il y avait des types étranges qui tuaient des êtres comme eux selon les rumeurs.

Ils étaient bien, les affaires tournaient quand...

Un jour... Une créature vint les voir...

Farasha  P-hollow

HRP

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Moïra Coypel

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Moïra Coypel

Données Spirituelles
Grade: membre de La Camará
Sam 3 Sep 2022 - 14:57 - Farasha

Présentation terminée
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Moïra Coypel

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Kyūbū Reijiro

Données Spirituelles
Grade: Knight of Swords
Sam 10 Sep 2022 - 15:59 - Farasha

Bonjour petite chose gluante et très peu appétissante...

J'ai le plaisir de te valider au grade de Larve !

Ton rang attribué est celui d'expert, ce qui te donne droit à 12 PC, 3 PB et 2600 Reiryoku à répartir librement dans ta FT. Tu disposes également de 2100 PV, sans parler les :
  • 5 techniques N1 ;
  • 4 techniques N2 ;
  • 2 techniques N3 ;
  • 1 technique N4 ;
  • 2 aptitudes (1 N1 & 1 N2).

Pour la marche à suivre, tu es chez toi donc tu devrais t'en sortir !

Je te souhaite à présent bon jeu sur BTC, au plaisir de te rencontrer en RP !
https://www.before-tomorrow-comes.fr/t1268-kyubu-reijiro-knight-

Kyūbū Reijiro

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- Farasha

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