Lilū Atrahasis
Données Spirituelles
Grade: Fracción d'El Rebaño
Sam 3 Sep 2022 - 21:39 - Mitsubayashi "Mitski" Konjiki
Mitski
Race Fullbringer
Âge 18 ans
Grade Two of Coins
Pouvoir
Mieux vaut transmettre un art à sa fille que de lui léguer mille pièces d'or.
I Bet On Losing Dogs
C'est dans une petite pièce, un peu particulière, que le pouvoir de Mitski est contenu. 1 Mon en or de 1587 qu'elle a décidé de placer dans la paume de sa main gauche (à l'intérieur, oui). Lorsqu'elle libère son Fullbring, elle a la possibilité de dupliquer cette même pièce autant qu'elle le souhaite, manipulant les doubles au travers de jeux de mains (parfois vilains) ou se servant de la masse créée pour toutes sortes d'utilisations.
Description
Encore un qui la cherche. Bizarrement. Où est-elle ? Personne ne le sait. Enfin si peut-être une ou deux personne… Pas le Roi, elle l’espère en tout cas. Elle est dans une pièce à jouer avec sa… pièce. Tout simplement. Des écouteurs dans les oreilles pour faire passer le temps. Après tout les directives ont été données non ? Ils sont grands, ce sont des adultes responsables dans une organisation bien rodée et huilée, ils ont des ordres et peuvent les exécuter tout seuls. Hein ?
- MITSKI-SAAAAAAAN ?
Et voilà… Le gong. Il faut sortir et trouver une pirouette, rapidement. Réfléchir deux secondes… Là, y’a un dossier en carton avec plein de papiers. Elle sait pas ce qu’il y a marqué dessus mais pas grave ça fera l’affaire. Elle se racle la gorge, réajuste son costume noir et blanc – sans veste, ça c’est uniquement quand il faut sortir – et recoiffe sa longue chevelure rousse proprement. Elle inspire un grand coup, ferme les yeux et pousse la porte avec ses fesses en reculant.
- Haha ! Bien sûr oui mais vous d’abord, on est bien d’accord ? Haha ! Ooooh Kurobara-San c’est bien vous que j’ai entendu alors ! Vous me cherchiez ? J’étais en pleine discussion avec…
La porte se ferme. Elle tient le dossier entre sa poitrine et son coude, avec quelques feuilles qui dépassent.
- Bref, que me vouliez-vous, je suis là maintenant ! Parlez !
- Euuuh… c’est que… on ne trouve pas les caisses.
- Quelles caisses ?
- Celles que vous nous avez demandé de regrouper au moins sept et qui devaient se trouver au moins trois.
Pourquoi j’ai demandé ça moi déjà… Bouuh ça me fatigue. Je préfère quand on m’envoie sur le terrain vraiment, ici c’est d’un chiant, je m’ennuie, faut porter des trucs pour que l’usine tourne bien là bas. Ou pour qu’ils puissent se défendre j’en sais rien. Hum c’est quand le prochain banquet déjà ?
- Mitski-san.. ?
- Oui oui deux secondes je réfléchis à une solution, c’est certainement que les Cups ont pas terminé leurs… trucs. Eh bien écoutez vous allez les voir et leur demandez où sont les prototypes B-36. C’est bien ça que vous cherche ?
- Euuuh… Je crois c’est pas moi qui ai reçu l’ordre et…
- Bon écoutez, allez-y et au PIRE, faites moi appeler et je réglerai ça. Mais ce ne sera pas sans conséquence.
Pourquoi j’ai accepté ça… Enfin si je sais pourquoi j’ai accepté. Faut dire que dans un sens c’est moins risqué. Et puis… je peux aller là bas…
Je veux y retourner. Encore.
- MITSKI-SAAAAAAAN ?
Et voilà… Le gong. Il faut sortir et trouver une pirouette, rapidement. Réfléchir deux secondes… Là, y’a un dossier en carton avec plein de papiers. Elle sait pas ce qu’il y a marqué dessus mais pas grave ça fera l’affaire. Elle se racle la gorge, réajuste son costume noir et blanc – sans veste, ça c’est uniquement quand il faut sortir – et recoiffe sa longue chevelure rousse proprement. Elle inspire un grand coup, ferme les yeux et pousse la porte avec ses fesses en reculant.
- Haha ! Bien sûr oui mais vous d’abord, on est bien d’accord ? Haha ! Ooooh Kurobara-San c’est bien vous que j’ai entendu alors ! Vous me cherchiez ? J’étais en pleine discussion avec…
La porte se ferme. Elle tient le dossier entre sa poitrine et son coude, avec quelques feuilles qui dépassent.
- Bref, que me vouliez-vous, je suis là maintenant ! Parlez !
- Euuuh… c’est que… on ne trouve pas les caisses.
- Quelles caisses ?
- Celles que vous nous avez demandé de regrouper au moins sept et qui devaient se trouver au moins trois.
Pourquoi j’ai demandé ça moi déjà… Bouuh ça me fatigue. Je préfère quand on m’envoie sur le terrain vraiment, ici c’est d’un chiant, je m’ennuie, faut porter des trucs pour que l’usine tourne bien là bas. Ou pour qu’ils puissent se défendre j’en sais rien. Hum c’est quand le prochain banquet déjà ?
- Mitski-san.. ?
- Oui oui deux secondes je réfléchis à une solution, c’est certainement que les Cups ont pas terminé leurs… trucs. Eh bien écoutez vous allez les voir et leur demandez où sont les prototypes B-36. C’est bien ça que vous cherche ?
- Euuuh… Je crois c’est pas moi qui ai reçu l’ordre et…
- Bon écoutez, allez-y et au PIRE, faites moi appeler et je réglerai ça. Mais ce ne sera pas sans conséquence.
Pourquoi j’ai accepté ça… Enfin si je sais pourquoi j’ai accepté. Faut dire que dans un sens c’est moins risqué. Et puis… je peux aller là bas…
Je veux y retourner. Encore.
Histoire
Unfortunate Bloom
Mitsubayashi. C’est un nom qui en impose pas vrai ? De suite on voit un mec en costume un peu relax avec des snickers aux pieds, à la tête d’une entreprise high-tech. Le genre de boite où y’a une salle de repos au centre du bâtiment avec des canapés, des poufs (les sacs avec du polystyrène hein. ‘fin y’a aussi certainement deux trois poufs.), et des jeux genre consoles, baby-foot, arcade, billard… Eh bah ouais, c’était le cas ! Au passé, hein.
L’entreprise s’est cassée la gueule, méchamment, au point de devoir licencier tout ce beau monde de jeunes freelance frais et prompts à avoir des cernes jusqu’aux genoux. Et les dettes… on en parle des dettes ? Ah là, y’a pas de bouclier fiscal ou autre pirouette du genre, la manip est simple : ils prennent TOUT. Absolument tout. Jusqu’à l’âme du personne, la vidant de son essence pour n’être plus qu’une coquille vide qui tente de se remplir maladroitement avec tout ce qui lui passe sous la main. Mais la coquille est fêlée, au sens propre comme figuré, alors ça ne se rempli pas. Jamais. Le vide se creuse toujours un peu plus, comme un poison à l’intérieur, l’impression de l’avoir rien d’autre dans les côtes que… Rien.
C’est effrayant quand on y pense, le Rien. Impossible à définir ou à décrire et pourtant, dans certaines conditions, corps est capable de le ressentir. Ou tout du moins, c’est l’interprétation d’un cerveau malade face à des signaux trop complexes pour lui… Alors ça, ça créé des paradoxes. Ça mélange des sentiments opposés pour faire naître de belles atrocités. Imaginez élever un enfant qui vient de pointer le bout de petit nez dans ce cadre radieux et plein d’espoir, alors que votre douce et tendre vient de passer l’arme à droite…
(ou à gauche, je sais plus)
All By Yourself
Et donc ! Notre Mitsubayashi, Kibo de son petit nom, qu’est-ce qu’il fait hein ? Il tombe dans une secte. Bon non, en vrai il y était déjà avant et peut être même que ça a en partie été la cause de tout ce fatras qui est tombé sur le groin de sa petite famille. Des placements douteux, peut être une propension un peu trop élevée à participer à certains jeux étranges propre à une caste dite supérieure… Un petit poisson dans une grande marre de gros poissons en somme.
Alors après on a des huissiers, des trucs, des machins… bref, le père et son bébé y se retrouvent à vivre dans un appartement miteux en périphérie d’Hiroshima quoi. Évidement, parce qu’on y coupe pas hein et parce que les japonais y savent pas tenir la pression (ni l’alcool d’ailleurs, c’est physiologique ça leur foie ne peut pas sécréter certaines enzymes qui découpent… Ouais pardon, on revient au sujet). Donc on élève sa gosse comme on peut avec beaucoup de défauts, à coup de « démerde-toi », « t’es qu’une future clocharde toi aussi de toute façon », « notre famille est maudite depuis ta naissance » et bla et bla et bla. Et comment ça fini tout ça ? Lâchement. Très, très lâchement.
Le mot « lâche » est intéressant, il a vraiment cette image d’une personne qui n’a pas le courage d’assumer quelque chose et qui la quitte de ses mains faibles. Un lâche est un lâcheur. Un lâcheur est un lâche. C’est simple non ? La petite Konjiki a appris cette leçon très tôt.
Trop tôt sans aucun doute…
Toss A Coin To Your Daughter
Ils sont là, à se regarder dans les blanc des yeux. Enfin, pour l’un le blanc tire légèrement vers le jaune. Et un peu de rouge aussi. Très bon signe. La petite est assise par terre, recroquevillée avec la bouche posée contre ses genoux. Ses cheveux roux mal coiffés partent un peu où ils veulent mais par chance ne font pas de paquets. L’aurait plus manqué que ça tiens… Le temps semble s’étirer doucement comme avant un orage où tout semble être au ralenti, sauf que là il n’y a pas l’odeur de pluie qui l’annonce.
- Bon. J’en ai marre que tu m’regardes comme ça là. J’me tire.
- Papa va où ?
- … tiens. Clocharde.
Il farfouille dans sa poche et lance le petit objet à sa fille, objet qui lui tombe en plein sur la tête. Elle ronchonne en se frottant le crâne avant de le ramasser. C’est une petite pièce toute brillante. Enfin elle l’était avant, là elle semble un peu recouverte de crasse et d’usure mais de base elle est en or. En son centre se trouve un trou carré, quelques idéogrammes tout autour et de l‘autre côté rien. Elle l’observe alors, la faisant danser dans ses petits doigts tout fins. Ses pupilles sont aussi brillantes que le métal qui la constitue… elle est née ainsi, avec de grands yeux dorés, c’est d’ailleurs pour cela qu’ils l’ont nommée Konjiki. Elle tend alors le bras, poing fermé pour tenir fermement le petit trésor.
- C’est Papa la pièce !
- C’est tout ce qu’il nous reste ça. Moi j’en aurai plus besoin où j’vais. La Terre Promise… et toi… Toi… tu peux pas venir avec moi. Tu me rappelles trop ta mère. T’en auras plus besoin va. Garde la.
- Papa revient vite ?
Pas de réponse. Il se lève alors, fais quelque pas pour prendre une veste qui traîne sur un rebord de chaise avant de se diriger vers la porte. Il disparaît sans même prendre ses clés. Elle le suit du regard tout du long sans bouger le bras toujours tendu vers le fauteuil désormais vide. Combien de temps est-elle restée dans cette position à fixer le vide oppressant tout autour d’elle ? Au bout d’un moment elle ramène son poing serré contre son cœur, derrière ses genoux.
- Ch’ki garde pour Papa…
Down The Road Alone
Un bus pour Tokyo, c’est tout ce qu’elle a pu trouver pour partir le plus discrètement possible. A force de tours de passe-passe et de quelques arnaques on finit par se faire rapidement connaître. Et reconnaître même, encore plus à l’heure des smartphones et de la communication quasi immédiate. Fuir pour une plus grande ville donc, où même ses frasques seront effacées par la masse. De toute façon elle a de quoi refaire sa vie, pas comme si elle manquait de grand-chose depuis que son trésor lui avait révélé son secret.
Elle fait femme, la jeune rousse, mais ne l’est pas encore. Pas grave, ça lui sert très bien pour entourlouper le manant de base. C’est même plutôt pratique surtout quand on est habitué à se débrouiller tout seul depuis des années, on trouve des moyens, des magouilles, des bidouilles. C’est sûr qu’au début ça peut être compliqué surtout pour manger. Pour dormir quand on te met dehors aussi… Et puis bon, c’est pas comme si les services sociaux étaient connus pour leur réactivité. Enfin ils l’ont trouvée si, bien sûr. Quelques années plus tard. Trop tard. Trop craintive. Trop sauvage. Pas dans le sens animalier du terme, ni même proche de la nature non, plutôt dans l’indépendance. L’habitude de n’avoir personne, de ne vouloir personne.
N’avoir besoin de personne.
Car elle a son trésor, et lui n’est pas seul. Elle le ressent à chaque fois qu’elle l’utilise, comme un morceau de son âme qui se duplique autant de fois qu’elle le souhaite. En a-t-elle profité outre mesure ? Sans aucun doute et certainement la raison principale de son départ depuis sa ville natale. Non pas qu’elle y est particulièrement attachée mais bon, ça fait quand même un peu bizarre, elle qui n’a jamais mis les pieds en dehors d’Hiroshima et ses alentours…
Play, Lost, Find Myself
- Madame ? Sécurité, veuillez me suivre s’il vous plaît.
Mince… Déjà ? J’ai pourtant fait attention ! Et puis j’ai presque pas triché cette fois, c’est pas possible. Y doivent être sur dents, avec tous ces bourgeois qui traînent dans le coin. J’ai mis mon costard pour l’occasion, c’est un Armani en plus donc techniquement je passe pour n’importe lequel de ces poches à fric. Semblerait que ça ait pas suffit.. Mon attitude ? Naaaan, j’suis carré là dessus, j’ai étudié ce genre de gala de bienfaisance plus d’une fois, je suis pas une débutante hein !
Je la suis donc dans le calme, minée d’une certaine incompréhension histoire d’essayer d’arrondir les angles. Bon j’ai toujours un atout dans ma main, littéralement. Par réflexe que je passe mon pouce dans ma paume gauche, sentant la forme de cette pièce sous ma peau. Mon Trésor. Ça me rassure je l’avoue. Si j’étais timbrée sûr que je lui parlerai !
On arrive dans une petite salle, forcément là y’a un gorille déjà présent dans un coin et donc ça sent pas très bon pour moi. Je comprends pas ce qu’ils me veulent, ils ont pas pu cramer ce que j’ai fait c’est littéralement impossible. Je vais éviter de faire la maligne pour le moment et jouer la crétine, avec un peu de chance ça suffirait c’est pas comme si je leur avais… attends j’ai pas compté… hum… Ah. Non. Attends… C’est pas facile les chiffres.
- Je prends le relai Amiko-san, merci de l’avoir appréhendée nous allons nous en occuper. Vous pouvez retourner dans la grande salle. Vous aussi Ashirara-san, ne vous inquiétez pas tout ira bien.
Quelques courtes secondes de silence passent, les deux premiers s’en vont et me laissent avec… cette… ce… attends c’est une femme ou un homme ? Mais c’est qui ? Bizarre j’arrive pas à la décrire, elle.. il… a les yeux..
- Bon, à nous deux Mitsubayashi Konjiki.
- Pardon ?
Ola ! C’est sorti tout seul ça… Je perds le contrôle c’est pas bon ça…
- Tu veux vraiment que je répète ?
- Je m’appelle Mitski, je ne vois pas que de vous parlez…
Meeeerde… Merde, merde, merde… Je fais n’importe quoi. Ressaisis-toi Mitski, ça fait bizarre c’est comme se prendre un coup dans les côtes mais tu connais, respire, redresse-toi.
- Oui bon si tu veux, KONJIKI. Écoute tes petites magouille pour soutirer deux trois sous à la Fondation personnellement je m’en moque un peu. Mes deux collègues un peu moins mais c’est pas eux qui décident. Heureusement pour toi dans un sens ! Enfin. On va dire heureusement que si tu m’écoutes sagement.
- Je comprends rien à ce que vous me racontez là, j’ai rien fait moi je suis venu à ce gala de bienfaisance pour…
- CA SUFFIT ! Écoute gamine, j’ai autre chose à faire de mon temps. Je sais qui tu es, je sais ce que tu es capable de faire je l’ai vu de mes yeux et…
Oh. Pu. Tain. Elle… C’est pas possible…
- Attends… quoi tu croyais être la seule capable de faire ça ? VRAIMENT ? Tu te mets tellement le doigt dans l’oeil.
- Je… suis pas la seule…
- Oh non… Et justement, c’est ce ça qu’on va parler maintenant. T’as l’air bien plus à même d’écouter maintenant. Si tu veux en savoir plus sache qu’il n’y aura aucun retour en arrière, tu ne pourras pas te rétracter et tu seras avec nous jusqu’à ce qu’on le décide. Alors, « Mitski », est-ce que tu veux découvrir…
- L’autre côté de la pièce....
HRP
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- Code:
Chainsaw Man → [i]Makima[/i] est [b]Mitski[/b]
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Dernière édition par Mitski le Mar 27 Sep 2022 - 13:31, édité 5 fois