Fushiguro Eijin - Storm Death [Terminée]

Dans sa forme libérée, Fujin reste un katana qui prend quelques centimètre, il mesure maintenant 103cm au total. Le manche devient violet et se retrouve agrémenter de deux tomoe sur chaque côté du manche. Pour ce qui est de la garde, elle ressemble fortement à un trèfle à 3 feuilles.
En ce qui concerne la lame, cette dernière se retrouve avec une sorte de dessins sur la lame représentant le vent de couleur vert.

En Shikai, Fujin permet d'avoir le contrôle du vent : contrôler sa direction et son intensité. Il permettra également à son utilisateur de pouvoir généré de l'air sous différentes formes à partir de sa lame. Le pouvoir qu'il expulse est assez écrasant, à tel point que dans la Soul Society ou tout autres endroits chargés en énergie spirituelle, sa simple libération affecte l’environnement dans un petit périmètre, créant une petite tempête de vent qu'il ne peux contrôler.


Dans sa forme final, Fujin reste le même, hormis pour la lame, les motifs en formes de vagues sont maintenant violet et il y a maintenant des brises d'airs qui se dégagent de la lame. Eijin se retrouve entouré de légère bande au niveau des bras ainsi qu'une espèce d'arche dans le dos en tissu nuageux.

En Bankai, Fujin permet d'avoir le contrôle total du vent dans un plus grand périmètre que le Shikai, mais il va également créer une tempête dans une plus grande zone. (Zone de 250 mètres)
Dans la zone tempétueuse, l'utilisateur de Fujin peut contrôler le vent avec ses mains ainsi que sa lame. Le gros problème de ce Bankai est qu'il est énormément plus coûteux en énergie spirituelle qu'un bankai normale, ainsi l'utilisateur ne pourra pas tenir son bankai plus de 2 minutes en ayant un niveau de Capitaine.

* Eiji ne maitrise pas son Bankai.

Gagner, tel a toujours été le mot le plus présent dans ma tête. Cela depuis des années maintenant, ce mot retenti à chaque fois que je me bats, je ne veux juste pas combattre, mais je veux gagner !
Il est naturel de vouloir devenir plus fort, mais normalement, il faut une raison pour cela. Pour défendre la veuve et l'orphelin, pour protéger les gens auxquelles on tient, pour sauver le monde, il faut toujours une raison, ma raison à moi est que je veux devenir le meilleur, je veux être celui qui gagne tout le temps, peu importe les batailles, bataille physique, psychologique ou même spirituelle, je veux être le meilleur et gagner en toute circonstance, malheureusement, gagner tout le temps est impossible.

Je sais au fond de moi qu'il y a très peu de chance d'y arriver, mais pourtant, je persiste, je m’entraîne plus et je combats plus. Je suis rigoureux dans mes entraînements, j'essaye d'apprendre de mes défaites, le mot ; essayer est très important, car très souvent, je suis assez mauvais perdant.
Si j'ai de la chance, un jour, j'arriverai à être le meilleur et si j'y arrive, mon Zanpakutō sera pour grand-chose, j'ai vite compris que sans lui, je ne suis rien.

Il faut savoir qu'à premier abord, j'ai l'impression d'être très arrogant, car je souris beaucoup et je dois dire que mon sourire n'est pas toujours le plus convenu, mais qu'importe, si cela dérange, alors ils n'ont qu'à venir se battre. Après, il est vrai que mon sourire est peut-être un peu trop provocateur, mais ce n'est pas de ma faute. On m'a également dit, que parfois, il m'arrivait d'être relativement impulsif, ce que je ne peux nier.
Il se trouve que je n'ai également pas ma langue dans ma poche, lorsqu'une chose me déplaît, je le dis, évidemment selon la personne en face, je n'utiliserai pas les mêmes mots face à un simple shinigami et face à un capitaine. Je suis téméraire, mais pas fou !

Dernier point important, il n'y a que quand je combats que je me sens vivre, c'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles j'essaye de combattre le plus possible. Je veux ressentir des choses et lorsque je combats, mon cœur et mon corps sont en apothéose et j'adore cette sensation.

Je venais de finir ce que je devais faire, donc j'ai décidé que j'avais le droit de prendre un peu de repos. Il faut dire que je venais d’enchaîner plusieurs entraînements et que j'avais bien envie de poser mes fesses sous un arbre. Cela faisait un moment que je n'avais pas fait cela, m'allonger sous un arbre et regarder le ciel, il paraît même que le Capitaine Commandant avait tendance à faire cela par le passé, lorsqu'il était encore le commandant de la 8eme Division.
Je venais donc de poser mon corps sous un arbre, tandis qu'une brise fraîche vint caresser mon visage, c'était quand même plutôt agréable comme sensation, mais c'est clair que ça ne vaut absolument pas l'excitation d'un combat. Petit à petit, sans que je ne puisse rien faire, mes yeux se fermèrent, engloutissant ma conscience dans mes souvenirs profonds. Le souvenir qui était apparu était mon arrivé après ma mort.



« Bienvenue au Rukongai! Je suis le chef du 35eme district nord : Kiiro Keigo. »

« Donc il m'a vraiment emmené ici sans me laisser finir et je suis vraiment dans l'au-delà, je pense que je vais avoir des comptes à régler. Euh désolé, je ne me suis pas présenté, je suis Fushiguro Eijin. Bon du coup y a quoi à faire ici ? »

J'avais accepté la situation très rapidement, je savais de toute façon que j'étais mort, je ne voulais juste pas rejoindre cet endroit tout de suite, enfin j'étais là de toute façon donc autant l'accepter et essayer de voir ce qu'on pouvait faire ici, peut-être que je pourrais créer zone de combat ici, puis je ne pouvais pas être impoli avec cet homme.

« Enchanté, Fushiguro Eijin, je me dois de te prévenir que tu devrais faire attention, tu viens d'arriver donc tu risques d'êt... »

Il n'eut pas vraiment le temps de finir sa phrase qu'un homme avec deux de ses confrères arrivèrent, le sourire aux lèvres, comme s'il était content de me voir, alors que je ne les connaissais absolument pas. Ils poussèrent le Keigo qui semblait être d'un certain âge avant de se mettre devant moi. Celui qui semblait être le chef était plus grand que moi, tandis que les autres devaient faire ma taille, donc dans les alentours de 1m80.
Le chef prit alors la parole.


Je regardais l'homme par terre qui semblait baisser les yeux devant ce groupe d'individus, tandis que ces derniers semblaient fiers d'eux. Je soupirais longuement avant de les regarder et de leur sourire. Je n'aimais pas trop leur façon de faire et puis je voulais tester si j'avais la même force qui m'a valu le surnom de « L'homme à la force d'Oni ».


Sans hésité l'espace d'une seule minute, je serrais mon poing droit avant de lui envoyer direct dans la mâchoire. Un direct du droit avec une trajectoire tellement belle ! Le coup était assez puissant pour le faire tomber et faire en sorte qu'il ne se relève pas de suite. Ses deux amis étaient assez perplexes vis à vis de cette situation, je venais d'allonger le chef et donc une certaines peurs s'étaient installée chez eux. Il fallait maintenant que j'en profite, car si la peur venait à disparaître, j'étais dans la merde.
Seulement, il y avait une chose que je n'avais pas prise en compte, le fait qu'il y en avait un 4ème qui lui n'avait pas eu peur quand j'ai allongé leur chef. Il frappa direct dans les jambes et par-derrière, venant me faire tomber. Je savais ce que je devais faire dans cette situation, protéger ma tête et me mettre en boule, ce que je fis en encaissant les coups de pieds avant qu'ils ne décident de prendre leur chef encore dans les étoiles et de partir en jurant de se venger.

Je soupirai avant de me relever puis j’aidai Keigo à se relever. Je fis craquer mon cou avant de taper sur mes vêtements plein de poussière puis je crachai le peu de sang que j'avais dans la bouche. J'avais fait cela pour deux raisons : je n'aimais pas qu'on traite les autres de la sorte et je voulais voir ce que ça faisait de se battre dans l’au-delà. 





L'homme me regarda avec stupeur et avec un peu de peur aussi, je crois. Cela n'était visiblement pas normal d'avoir faim.



Il me demanda de le suivre et il m'emmena près de Shinigami, lui expliquant ce qui s'était passé et en lui stipulant que je ressentais la faim. Ressentir la faim était un signe que l'on pouvait être un potentiel Shinigami. C'est donc ainsi que je me suis retrouvé à l'Académie des Shinigami ! J'étais loin d'être idiot et j'ai très vite compris que c'était plutôt positif pour moi. Cette Académie allait me rendre plus fort et surtout, je pourrais sûrement rencontrer des personnes assez fortes pour être combattue ! De toute façon j'étais mort, alors qu'est-ce que je pouvais bien faire d'autres.


Le Shinōreijutsuin , plus communément connu comme étant l’académie des Shinigami est encore pire que l’école humaine. Il faut apprendre beaucoup de choses, mais contrairement à l'école humaine, j'avais l’impression que ces connaissances étaient nécessaire pour survivre, enfin pour avoir une meilleure vie du moins.
Étrangement, j'assimilais plutôt rapidement, ce qui faisait de moi l'un des tops niveaux de l’académie, je n'étais ainsi pas le plus fort, mais loin d'être le plus nul et ça, c’était une surprise très agréable ! J'étais excellent en Zanjutsu et en Hoho tandis que dans les autres catégories, j'étais dans la moyenne.

Mon subconscient avait décidé de sauter une partie des souvenirs de l'académie dans mon rêve. Je rêvais directement de ma fin de quatrième année, celle qui était la plus importante d'après beaucoup de Shinigami.
Je traînais dans un air d’entraînement, lorsque l'un des élèves vint me voir, j'étais convoqué par l'un des professeurs.


Il haussa les épaules, visiblement, on ne lui avait rien dit, seulement qu'il devait me trouver et me rapporter le message. Étrange, mais qu'importe, autant aller voir, de toute façon ce n'était pas comme si j'avais le choix.
Je débarquais donc dans le bureau du professeur où il y avait déjà un autre apprenti shinigami, un apprenti qui semblait beaucoup plus stresser et beaucoup plus droit que moi. Je suis presque sûr qu'il avait peur. Je mis mes mains dans mes poches avant de m'approcher tandis qu'un sourire était apparu sur le visage du prof.



Un énorme sourire apparu sur mon visage, c'était mon objectif ! Je voulais intégrer cette division, une divisons symbole de force à l'était brute. J'allais pouvoir m'amuser !

D'un coup, une douleur apparue dans mon rêve, une douleur qui n'était pas là de base, ce qui me fit sortir immédiatement de mon rêve. Il était là, celui avec qui j'avais intégrés la 11e divisons, celui qui m'a soutenu quand je suis monté en grade, celui qui était devenu mon ami et il y avait également une pomme à côté de moi. Il venait de me la balancer au visage.


Il avait bien pris la peine de s'éloigner de moi. Je soupirais avant de prendre la pomme et de croquer dedans. Je me relevais avant de regarder le ciel avant de me dire que je venais de faire un rêve très étrange, cela faisait longtemps que je n'avais pas rêvé de cela. Guren me regardait d'un air étrange avant de prendre la parole.


Cela me faisait sourire, me battre était une chose que j'aimais par-dessus tout. Surtout que depuis Satsubatsu Kyōaku, il fallait que nous devenions encore plus fort, toujours plus fort. Cet incident a été marquant pour tous et toutes.
Je fis craquer mon coup avant de regarder Guren.



Il devait être plus âgé que moi d'une dizaine d'années et il osait me dire ça ? On va bien rire. Je ne pouvais pas utiliser le plein potentiel de mon Zanpakutō, il ne fallait pas non plus que je le blesse ou pire encore que je le tue, je devais utiliser mon sabre dans sa forme la plus primaire, un simple Katana.
Je fermais les yeux avant de soupirer une nouvelle fois avant d'ouvrir mes yeux et de poser ma main sur mon katana.


Sans l'ombre d'une hésitation, je venais de dégainer mon sabre rapidement avant de lui infliger un coup vertical, un coup qu'il n'eut pas de problème à bloquer avec son sabre. Je savais qu'il pouvait le bloquer facilement, sauf que moi, je n'avais pas besoin de tenir mon sabre de deux mains. Je posais ainsi mon doigt sur son épaule avant de commencer a réciter l'Aria.


Je venais de rassemblant une petite partie de mon énergie spirituelle à haute densité dans mon doigt, la décharge ainsi dans son épaule. La onzième division n'était pas très friande du Kidō en général, mais c'était le moyen le plus facile et rapide de le vaincre sans trop le blesser. Il tomba par terre avant de m'insulter.


Je lui fis un large sourire avant de regarder au loin.