Keshinohana Kūsō
Données Spirituelles
Grade: Troisième Siège - 4ème Division
Mer 28 Sep 2022 - 15:13 - Keshinohana Kūsō (Terminée)
Keshinohana Kūsō
Race Shinigami
Âge 400 ans
GradeTroisième Siège - Quatrième Division
Pouvoir
Inochi no kioku
Mémoire de la vie
I. Un vieux conte
Dans des temps anciens, un couple vivait dans une petite maison sur une colline. Un petit lac existait au pied de la colline. Après un hiver rigoureux, les sols ne dégelaient pas. Les époux prièrent alors le ciel, de les sauver de la faim. Un ibis bleu descendit du ciel et parla au couple. Il leur offrit des graines et leur donna trois consignes :
Un, vous ne devrez jamais manger les graines
Deux, vous ne devrez jamais sentir les fleurs
Trois, vous devrez jamais arrosé les racines
Deux, vous ne devrez jamais sentir les fleurs
Trois, vous devrez jamais arrosé les racines
L'homme et la femme acceptèrent le vœu de l'Ibis. Ce dernier s'envola dans le ciel. Les époux plantèrent alors les graines près du lac et le sol se dégela immédiatement. Des pousses naquirent partout et les paysans étaient heureux de prévoir une belle récolte en été. Le temps passa et les bords du lac se nimbèrent de champs de fleurs aux corolles écarlates.
Le couple ne s'en approchait jamais, de peur de sentir les fleurs. Un jour, un voisin passa dans la région et vint saluer les époux. Observant les magnifiques champs de riz, il leurs demanda comment ils avaient réussi à faire pousser du riz, avec autant de grains sur chaque tige. Heureux de raconter leur bonheur, ils expliquèrent la raison de leur richesse. Le voisin quitta le couple en les remerciant.
Une fois qu'il fut assez éloigné, il fit un détour et arracha quelques plants de ces magnifiques fleurs. Il se précipita chez lui. La forme des graines était semblable à des petits raisins secs. Par envie, il en mangea une et se sentit heureux. De magnifiques souvenirs revinrent dans ses pensées, des moments de joie et de liesse. C'était comme une bouffée de béatitude. Ses propres douleurs musculaires disparaissaient... Se rendant de la médecine de ces graines, il réfléchit et se disait que vendre ces graines serait une bonne affaire.
Il fit alors un baluchon et partit au village d'à côté. Ce dernier était composé de riches paysans, profitant de leurs profits pour acheter tout et n'importe quoi. Le voisin du couple vendit alors ses graines et se fit une petite fortune. Il garda deux graines pour les faire pousser chez lui... Sur la petite colline, le couple venait de finir sa récolte, ils étaient heureux et brulèrent de l'encens afin de remercier l'Ibis bleu. La voix de l'oiseau se fit alors entendre dans la petite maison :
Un, vous avez mangé les graines
Deux, vous avez senti les fleurs
Trois, vous avez arrosé les racines
Deux, vous avez senti les fleurs
Trois, vous avez arrosé les racines
Le couple ne comprit pas. Ils avaient respecté la consigne à la lettre. L'oiseau leur répondit qu'il le savait. Leur voisin n'avait pas respecté les règles, il était déjà puni. Affolés, se rendant compte de la folie de leur ami, ils partirent vers sa maison. Ils virent que plus rien n'était entretenu, tout était devenu silencieux. Ils trouvèrent le voisin allongé sur le sol, bavant étrangement. En le relevant, ils voulurent le réveiller mais sa seule réponse fut :
- Ou suis je ? Qui êtes vous ?
La femme et l'homme se regardèrent et décidèrent d'aider leur voisin. Ils l'amenèrent chez eux et se promirent de le soigner. Quelques mois plus tard, une nouvelle leur vint. Le riche village du nord avait été incendié, tous ses habitants s'étaient pris de querelles violentes inexplicables. Ils ne savaient pas que leur malade - inconscient - était responsable de tout cela. Ils allèrent alors dans le village pour les aider. La ruine était présente partout, des fleurs aux pétales écarlates étaient partout. Sans le vouloir, ils venaient de sentir le parfum vénéneux... Ils ne quittèrent jamais le village et leur voisin mourut dans leur propre maison.
La volonté de vivre dans leurs souvenirs avait dévoré leurs esprits. De souvenirs heureux et plaisants, d'une paix salvatrice, étaient devenus un horrible cauchemar. Ils ne pouvaient plus quitter leurs plaisirs. C'était donc la malédiction de la fleur aux corolles de sang.
II. Shikai.
Inochi no kioku, Yowa seru (Enivre) : (Type : Plante) Son Katana change de forme et de couleur afin de prendre la forme d'un kusarigama noir, avec une chaîne se terminant par une pointe métallique dorée en forme de pétale. Quatre fleurs aux corolles de sang s'entrelacent alors sur la chaine, libérant du pollen de couleur ivoirine.
Le pollen danse alors dans l'air avant d'entrer dans la "pétale" du kusarigama. Tournoyant la chaine dans les airs, Kūsō peut alors projeter des vagues polliniques vers sa victime. Celui-ci ne ressentira plus de douleurs, comme s'il s'enivrait peu à peu sous l'effet des graines. Cette sensation de bien être s'accompagne bien souvent par la pensée de doux souvenirs.
- Spoiler:
III. Bankai.
Inochi no kioku. Arienai kairaku ni kurushimu (Mémoire de la vie. Souffrance du plaisir impossible) : (Type : Plante) Un champ de fleurs de pavot, aux pétales immaculées, éclot dans une zone de combat. Un léger vent apaise et laisse alors le pollen danser dans les airs. Tout y est calme, on ressent le besoin de vivre ici pour l'éternité.
Subitement, le vent cesse et les pétales de fleurs retombent lourdement. Une anxiété phénoménale, un état de manque même, enivre alors toutes les personnes présentes dans la sphère d'effet du Bankai. Cette peur de tout perdre devient tellement forte, que le corps lui même semble souffrir des effets de ce manque : obsessions, vomissements, vertiges... et enfin, un mal fou à respirer qui entraine ses victimes dans la mort et le désespoir.
- Spoiler:
Description
Kūsō : Ce qui marque d'entrée, c'est une chevelure blanche aux reflets argentés qui accompagne une peau de gypse. Les traits fins de Kūsō restent harmonieux avec, d'un côté, un cache oeil légèrement brodé et une prunelle émeraude de l'autre. Sa tenue est moins traditionnelle. En effet, un justaucorps en laine noire couvre le haut de son corps, surmonté d'un manteau aux couleurs printanières. Autour de son cou, un collier argenté retient une perle bleue, sertie dans l'or le plus fin.
Une chose est à prendre en considération. En tant qu'ancien Médecin de Famille des Tomoe, il a obtenu de ses anciens maîtres le droit de porter leur Mon à son entrée au sein de l'académie de Shin'ō. Il porte fièrement les couleurs de celle-ci, par gout mais aussi par respect, il est un roturier resté fidèle à ceux qui lui ont tant apporté dans son ancienne vie.
Zanpakutō : (forme scellée) Katana entièrement blanc, sa lame est de couleur métallique avec de légers reflets chamarrés. La garde symbolise des pétales de pavot, un large feuillage aux corolles de sang. Le manche est en bois de cèdres surmonté de fils de soie qui forment des tresses jusqu'à la garde. Le fourreau est en bois laqué avec des toiles de soie blanche, un ruban de soie rouge détonne tout de même entre la garde et le Tsuba. Ce dernier a été offert par son ancien Daimyo.
Une chose est à prendre en considération. En tant qu'ancien Médecin de Famille des Tomoe, il a obtenu de ses anciens maîtres le droit de porter leur Mon à son entrée au sein de l'académie de Shin'ō. Il porte fièrement les couleurs de celle-ci, par gout mais aussi par respect, il est un roturier resté fidèle à ceux qui lui ont tant apporté dans son ancienne vie.
Zanpakutō : (forme scellée) Katana entièrement blanc, sa lame est de couleur métallique avec de légers reflets chamarrés. La garde symbolise des pétales de pavot, un large feuillage aux corolles de sang. Le manche est en bois de cèdres surmonté de fils de soie qui forment des tresses jusqu'à la garde. Le fourreau est en bois laqué avec des toiles de soie blanche, un ruban de soie rouge détonne tout de même entre la garde et le Tsuba. Ce dernier a été offert par son ancien Daimyo.
Histoire
La vérité derrière le conte
I. Semis.
Lettre
Ere terrestre de Tokugawa Ieyasu.
Tomoe Dono,
Mille grâces vous accompagnent, à votre demande, j'ai été voir les enfants de votre cousin. Le mal qui les habite a été calmé mais nous n'en connaissons pas la cause. Quelques plantes médicinales dans le Quatrième District Nord du Rukongai seront nécessaires.
Keshinohana Kūsō
Le Kakaritsuke-i (Médecin de famille) posa son sceau sur la lettre et fit signe au serviteur d'amener le courrier au Daimyo, dans les plus brefs délais. La prévenir de la maladie de l'un de ses vassaux était une priorité, ce dernier était atteint d'un mal étrange et insidieux. Posant ses genoux près du corps de son patient, il prit un onguent dans sa boîte médicinale et concentra son Reiatsu. Une leur verte s'échappait alors de ses paumes alors que l'onguent s'étalait sur la plaie visible.
Depuis combien de temps était-il au service des Tomoe ? Depuis trois ans déjà. Simple roturier et fils du médecin de la famille, il avait hérité de ce titre à la mort de son père après une attaque Hollow. Si son père était connu pour son impétuosité, lui c'était tout le contraire. Il aimait vivre simplement et côtoyer des nobles lui avait appris que leurs conditions de vie étaient pires par rapport aux siens. Evidemment, les roturiers n'avaient pas à boire et à manger tous les jours, mais, ils étaient simples et comprenaient la nature mieux que quiconque.
Le patient se mit à tousser, sa respiration se stabilisait. Sa fièvre commençait à perdre en intensité. L'étrange maladie était en train de succomber à son traitement. Une question se posait pourtant.... Comment une maladie inconnue avait failli emporter le vassal ? Ce domaine était très éloigné du coeur du pouvoir des Tomoe mais ses récoltes étaient une ressource importante, surtout en riz. Observant à droite et à gauche, il se leva et commença à regarder les vêtements de l'homme. Une poussière rouge s'en libérait et tombait sur le sol... Ses poumons s'enflammèrent un instant alors qu'il lâchait ces tissus. De la poudre de Nazamu !
Heureusement qu'il n'avait senti le tissu que quelques secondes. Son regard se tourna alors vers les serviteurs, il approcha d'eux et exigea de voir leurs mains. Les rougeurs... Ses yeux voulaient voir des rougeurs... Le prix de ce succès, le premier en temps que médecin, lui avait permis d'obtenir son asauchi. Il avait voulu refuser mais la dame n'aimait pas avoir de dette, c'était l'ordre du Daimyo et Kūsō s'y conforma.
II. Germination.
Lettre
Ere terrestre de Tokugawa Ienari.
Tomoe Dono,
Mille grâces vous accompagnent, à votre demande, nous sommes arrivés dans les tréfonds du Rukongai. Celui qui avait corrompu votre vassal a été repéré mais nous n'avons pas pu mettre la main dessus. Cet individu a tenté d'empoisonner trois des nôtres lors de notre arrivée, votre volonté que j'accompagne vos hommes était une bonne idée finalement.
Le Nazamu reste l'arme préférée de l'ennemi. Il inocule vêtements et aussi boissons de cette poudre mortelle. Utiliser celle-ci demandant beaucoup de doigtés, nous vous invitons O'Dono à surveiller les mains de tous vos serviteurs. Si un d'entre eux a les mains rouges, il sera coupable. Ensuite, avoir un autre gouteur ne serait pas de mauvais aloi.
Selon nos sources, notre ennemi serait un ancien Shinigami de la Douzième Division. Est ce en rapport à votre enquête contre le laboratoire 115 ? Si tel est le cas, votre simple présence au Seireitei peut vous menacer.
Que les Kamis vous protègent.
Keshinohana Kūsō
Quatre ans à arpenter ces terres hostiles, la violence était ici la seule maîtresse. Bien souvent, il avait fallu se défendre ou éviter les compagnies de bandits des districts éloignés. Kūsō son pinceau et souffla sur la lettre à faire parvenir au Daimyo de sa famille. Il ne savait même pas à qui l'adresser. Leur courrier était mort à cause d'un Rônin qui les avait attaqué quelques jours avant. Un soupir se libéra de ses lèvres et il ferma soigneusement le pli. Le temps de revenir vers des districts plus cléments lui permettrait d'envoyer cette missive.
Il quitta alors la pièce dans laquelle il était et vit les hommes des Tomoe en train de se reposer. Les ignorant, il sortit du salon pour prendre un peu l'air. Dans la rue, la mendicité avait tous les droits. Les traits de leurs visages étaient tellement pâles que le médecin se demandait s'ils étaient encore vivants. Cela le toucha et comme leur proie avait quitté cette zone de recherche, il se décida à agir. Prenant sa malle pharmacologique, il alla vers un type allongé dans la boue.
Il le leva et l'adossa au mur. Fouillant dans sa malle, il ouvrit quelques petits tiroirs et en sortit des herbes. Après les avoir malaxées entre ses mains, il demanda au pauvre gars d'ouvrir la bouche. Il le goba. Cet homme était atteint de tuberculose certainement, comme bien des malades dans la rue. Abandonnés à eux même, la mort serait leur seule amie pour les mois à venir. Il passa trois jours à les retaper et se promit de revenir dans la région, dés que sa mission ici même serait terminée.
La plante poussa.
III. Pousse.
- Vous êtes sûr de vous, Keshinohana San ?
- Oui, Tome Dono. Mais je n'en ferai rien sans votre patronage.
- Décidément... Même au bout de temps d'années au service de notre Famille, vous restez attaché aux principes. C'est une chose que j'ai toujours apprécié. Vous avez ma bénédiction évidemment. Ma fille entrera dans quelques années à l'Académie, j'espère que vous n'oublierez pas votre allégeance.
- Mon allégeance sera toute entière au Gotei XIII, si tant est que je parvienne à réussir l'Académie.
- (...) Vous ne changerez pas. Mais je sais que je peux compter sur vous en cas de problème.
- Bien évidemment.
A genoux devant son Daimyo, Keshinohana San fit une révérence à celle qui avait présidé sa destinée pendant des décennies. Après tout ce temps, il avait décidé de voir ailleurs, afin que ses connaissances servent le plus grand nombre. Comment cette "lubie" avait pu le frapper ? Ses proches n'avaient eu de cesse de lui déconseiller de prendre ce chemin. Il était vrai que rentrer dans l'armée, c'était risquer sa vie après tout.
Une fois passé la grande cour de l'Académie, sa vie changea totalement et il se hissa rapidement dans les meilleures classes. L'assiduité et la tempérance étaient ses vertus. Il restait souvent dans la bibliothèque afin de renforcer ses méthodes médicales par le Reiatsu. Les années passèrent et le voici devenu Shinigami. Vu son expertise, il entra dans le corps de recherche médical de la Quatrième Division. Nommé Quatrième Siège, il développa ses compétences mais aussi prit en main la création de dispensaires dans les lieux reculés de la Soul Society.
Unohana Taichō appuya sa demande et il partit vers ces districts afin de contrôler la bonne utilisation des boîtes pharmacologiques. La question se posait de savoir à quoi servait ces dispensaires d'un point de vue militaire ? L'arrivée régulière d'inspecteurs du Gobantai lui avait appris à trouver de bonnes réponses quand il y en avait besoin. Non pas mentir, pas son style. Non. Trouver les bons arguments oui. Il avait établi que l'étude de certaines maladies, blessures de guerre, ainsi que de leurs soins, se passait dans de meilleures conditions en y faisant face.
Les années passèrent...
Les drames de la Soul Society passèrent au-dessus de la tête de l'ancien médecin des Tomoe. Devenu Quatrième Siège, il avait continué son travail pour sa Division, sans se poser de questions. Toutefois, la guerre s'était aussi invitée dans les Districts les plus éloignées. Le nombre de pauvres et d'anciens Shinigamis ayant fui le Seireitei explosa soudainement. C'était ainsi qu'il apprit certains évènements du Seireitei. Il demanda son retour mais la Capitaine Unohana lui interdit de quitter son poste sous aucun prétexte. Perturbé par cet ordre pendant des semaines, il accepta la décision et continua son travail. Traverser ces nuits fut le passage d'un enfant à l'âge adulte.
IV. Eclosion.
Peu de temps après les évènements de 2017, Kūsō ouvrit la porte de son dispensaire. La fil d'attente était aussi longue que d'habitude. Consciencieux, il donna l'ordre à ses seconds de préparer les salles médicalisées, ainsi que la pharmacie. La légère musique des pas dans la neige se fit entendre quand il ouvrit enfin les lieux. Ecarquillant les yeux, il vit un représentant du Gotei XIII devant lui. Il n'était pas le messager habituel et portait même les Mons de la Première Division.
Nommé désormais Troisième Siège, il apprit la mort malheureuse de son Capitaine, du second et du troisième sièges. Voyant les malades dehors, il demanda une permission afin de terminer sa mission ici. L'émissaire l'informa juste qu'il en toucherait un mot à son nouveau Capitaine. Il partit alors en lui laissant entre les mains les documents de sa propre promotion. Prenant un apprenti sous son aile, il lui enseigna tout ce qu'il fallait savoir... Puis, il sentit qu'il était temps de revenir au Seireitei. Une certaine angoisse le saisissait. Il ne connaissait plus personne au delà du Cinquantième district, sauf l'émissaire régulier de la Quatrième.
Une éclosion s'opérait de nouveau.
HRP
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