Salvadorès Dolores Dei
Données Spirituelles
Grade: Membre de Las Manadas
Sam 1 Oct 2022 - 17:08 - Salvadorès - Sexta Espada
Salvadorès Dolores Dei
Race Arrancar
Âge 1083 ans
Grade Sexta Espada - Las manadas
Pouvoir
Nacimiento de la ceniza
Salvadorès gagne en taille et en largeur, avoisinant les trois mètres de haut pour quelques trois-cent kilos. Sa peau diaphane se pare de craquelures grisâtres fendues par des creux incandescents, semblable à un amas de cendres crépitantes. Son nez se creuse, ne laissant que deux petites fentes, tandis que ses yeux se parent de rouge érubescent, en accordavec la chaleur dégagée par son corps.
Erupción cataclísmica
L'arrancar est capable de maîtriser la cendre sous toutes ses formes pour brûler, créer des nuages aveuglants, étouffer ou encore durcir les braises afin de pétrifier quiconque s'en retrouve cerné, ou de tourner cet usage à son avantage pour s'en faire une protection.
Salvadorès gagne en taille et en largeur, avoisinant les trois mètres de haut pour quelques trois-cent kilos. Sa peau diaphane se pare de craquelures grisâtres fendues par des creux incandescents, semblable à un amas de cendres crépitantes. Son nez se creuse, ne laissant que deux petites fentes, tandis que ses yeux se parent de rouge érubescent, en accordavec la chaleur dégagée par son corps.
Erupción cataclísmica
L'arrancar est capable de maîtriser la cendre sous toutes ses formes pour brûler, créer des nuages aveuglants, étouffer ou encore durcir les braises afin de pétrifier quiconque s'en retrouve cerné, ou de tourner cet usage à son avantage pour s'en faire une protection.
Description
Une impression de masculinité exacerbée, une puissance à la fois virile et stoïque. Grand, Salvadorès toise les deux mètres du haut de sa chevelure de jais, laquelle tombe en cascade sur le visage éphèbe mais terriblement pâle de l’arrancar. A la différence de beaucoup de ses semblables, le borgne semble terriblement humain, si bien qu’il est difficile de comprendre que ce bandage semblant dissimuler une blessure immuable n’est autre qu’un maigre vestige de son masque. Fort et résilient, le brun à l’iris érubescent ne laisse que rarement transparaître ses pensées, sa voix gutturale et plus profonde que le trou lui ornant le crâne ne transmettant que peu des émotions qu’il pourrait ressentir.
Il n’est pourtant pas un modèle de sagesse, ni de bienveillance. Car s’il est une malice plus grande que les autres dont fit preuve le diable: c’est de faire croire qu’il n’existe pas.
En effet, Salvadorès aime à penser que la force est l’ultime moyen d’atteindre ses souhaits les plus chers et d’oblitérer la fange afflictive de ses démons, de ce que l’on ne peut atteindre et des maux qui toucheront tout le monde au cours de leur vie. Des premières choses qu’il souhaite, c’est de trouver la puissance nécessaire à l’obtention des moyens capables de lui faire obtenir ce qu’il souhaite. La vérité, la réponse aux multiples questions que lui impose ce monde dénué de sens et dont certains s'accommodent à la manière d’une vulgaire horde bovine.
Salvadorès souhaite de manière cathartique savoir pourquoi est-il revenu à la vie, dans quel but et comment pourrait-il exploiter cette seconde chance. S’il n’est plus question de rattraper des erreurs commises à des temps immémoriaux, il est désormais temps de créer le monde dans lequel il voudrait vivre. D’atteindre l’illumination, de cette lueur fuligineuse qui couvre le ciel de ses mystères. Si tout n’est pas cumulable en une seule vie, alors il obtiendra le plus de savoir qu’il lui sera possible d’avoir en l’arrachant des griffes des indignes, de ceux qui le détiennent. Atteindre la perfection, dont il s’est lui-même forgé une idée propre, devrait être le but de chaque personne foulant le monde de ses pieds.
Que le sol tremble sous ses pas et que les lames s’émoussent à son contact. Que l’on reconnaisse sa puissance et sa sagesse, la seule véritable. Que rien n’ait plus de secret à ses yeux, et qu’il puisse guider les siens vers la voie qu’il choisira. Que le fardeau du leader lui incombe pour que les faibles et les indécis n’aient plus à souffrir de leur turpitude morale. Que le monde redevienne un havre pour les Arrancars et Hollow, qui pourront enfin se développer convenablement sous sa coupe. Que la concurrence revienne dans le cœur des siens, que les plus méritants puissent obtenir ce pour quoi ils se battent, que les plus faibles aient à ployer les genoux et puissent un jour enfin se décider de vaincre.
Il n’est pourtant pas un modèle de sagesse, ni de bienveillance. Car s’il est une malice plus grande que les autres dont fit preuve le diable: c’est de faire croire qu’il n’existe pas.
En effet, Salvadorès aime à penser que la force est l’ultime moyen d’atteindre ses souhaits les plus chers et d’oblitérer la fange afflictive de ses démons, de ce que l’on ne peut atteindre et des maux qui toucheront tout le monde au cours de leur vie. Des premières choses qu’il souhaite, c’est de trouver la puissance nécessaire à l’obtention des moyens capables de lui faire obtenir ce qu’il souhaite. La vérité, la réponse aux multiples questions que lui impose ce monde dénué de sens et dont certains s'accommodent à la manière d’une vulgaire horde bovine.
Salvadorès souhaite de manière cathartique savoir pourquoi est-il revenu à la vie, dans quel but et comment pourrait-il exploiter cette seconde chance. S’il n’est plus question de rattraper des erreurs commises à des temps immémoriaux, il est désormais temps de créer le monde dans lequel il voudrait vivre. D’atteindre l’illumination, de cette lueur fuligineuse qui couvre le ciel de ses mystères. Si tout n’est pas cumulable en une seule vie, alors il obtiendra le plus de savoir qu’il lui sera possible d’avoir en l’arrachant des griffes des indignes, de ceux qui le détiennent. Atteindre la perfection, dont il s’est lui-même forgé une idée propre, devrait être le but de chaque personne foulant le monde de ses pieds.
Que le sol tremble sous ses pas et que les lames s’émoussent à son contact. Que l’on reconnaisse sa puissance et sa sagesse, la seule véritable. Que rien n’ait plus de secret à ses yeux, et qu’il puisse guider les siens vers la voie qu’il choisira. Que le fardeau du leader lui incombe pour que les faibles et les indécis n’aient plus à souffrir de leur turpitude morale. Que le monde redevienne un havre pour les Arrancars et Hollow, qui pourront enfin se développer convenablement sous sa coupe. Que la concurrence revienne dans le cœur des siens, que les plus méritants puissent obtenir ce pour quoi ils se battent, que les plus faibles aient à ployer les genoux et puissent un jour enfin se décider de vaincre.
Histoire
No puedo ver nada.
Je ne touche rien.
No siento nada.
Je ne goûte rien.
¿No soy nada?
J'ai quasiment tout oublié.
C’est comme si tout s’était arrêté cette fois-là. Tu n'es pourtant pas en sucre. Mais ton cœur lui, est devenu de pierre. Ça a l’air d’être une affliction… mais ça ne l’est pas. Ça t’as forgé. C’est comme ça que tu es devenu grand et fort, que le sang qui te couvre n'est plus le tien.
Regarde ce pauvre, pauvre enfant. Est-il vraiment devenu fort ? Les gueuses qui s’en entichent ne sont que le reflet de ce qu’il a perdu et tente vainement de retrouver. On ne remplace pas des souvenirs oubliés. Notre pauvre géant borgne… il ne pourra jamais devenir un homme.
Du rouge. J'essayais de donner de la couleur à ce monde que je n'étais pas capable de voir.
L'endroit était pourri. D’une insalubrité rare. Les émanations nauséabondes des déchets et cadavres de rats en décomposition entre les murs remontaient tout le long de la rue. Les murs défraîchis, le sang coagulé sous le pallier... tu ne peux pas t'en souvenir. A cette époque, tu n'avais ni l'odorat, ni la vue. Ton masque, vulgaire cocon envahissant, ne t'avait donné que la bénédiction d'une ouïe fonctionnelle. Ce que tu savais de ce qui t'entourait, tu le rapportais des dires d'autrui. Qui es-tu donc pour tenter de rapporter les images d'un passé que tu n'auras jamais pu voir ? Être un vasto lorde, le summum de l'évolution... s'accompagne parfois d'afflictions dont nul ne voudrait se parer.
J'ai grandi dans des ruines. A force de les parcourir et d'entendre la pierre se craqueler sous le poids du temps, j'ai sû me représenter mon environnement pour mieux y survivre. Mais très tôt, j'ai décidé de m'en aller. Errer, dans une litanie soliloque, au sein du Hueco Mundo. Chercher un but ou des réponses, chercher à me sortir de cet enfer ou j'étais à la fois seul maître et seule victime.
Ta naissance, tes origines... tu ne t'en souviens même plus, n'est-ce pas ? Tu as toujours été ainsi, occultant ce qui semblait secondaire à ta survie. Détaché de tous, seul au monde dans cet enfer imposé par ton masque. Imposé par le coup du destin, la contrepartie à ta puissance fut aussi la plus cruelle des sanctions.
Sa voix... je m'en souviens. Kyōaku. En écrasant mes adversaires sous mon poids, en les déchiquetant de mes griffes, j'avais éveillé son intérêt.
La main, inconsciemment, vint enlacer sa propre gorge.
La nuit, pour couvrir les aboiements de chiens incessants, tu te chantais des berceuses. Tu en as oublié l’air, la seule chose qui compte pour toi est le souvenir réconfortant de cette voix que tu t'étais inventée et dont tu étais le seul à entendre l'air. Ce visage, son visage. Si tu ne pouvais le voir, nul autre n'en était capable non plus. Les autres, tu pouvais te faire une idée de leurs formes au son de leur démarche. Des ombres longues, d’autres ramassées. Les ombres tranquilles des enfants du coin, les ombres tapageuses des bêtes en fin de vie, et puis une ombre faite de bouts de bois… en un sens, tu les enviais toutes de pouvoir ressentir le monde sous toutes ses facettes. Dans cet endroit remplit d'un pauvre quart, tu avais perpétuellement la sensation de vivre dans le vide.
Ton errance continue. Jusqu'où ? Jusqu’à quand ? Tu ne sais même pas où tu es. Tout est noir et coloré à la fois, vibrant comme un monde à part. La, aux frontières de l’intangible. C’est là que se trouve ce que tu as perdu. C’est peut-être là que tu devrais te perdre… pour trouver ce que tu n'as jamais pu avoir.
Partout où tu es… tu es loin de chez toi. Rien ni personne ne saura t’accueillir. Cette sensation de froid qui te gèle… la neige. Le paysage nivéen t’engloutit peu à peu. Pourtant, tu ne réagis pas. Tu te laisses absorber pour le rejoindre. Comment es-tu arrivé la ? Comment as-tu pu tomber jusqu’ici ? Tu ne t’en souviens plus. Tu n’es même pas conscient, peut-être es-tu déjà mort. Non. Malgré le froid… tu sens la chaleur. Oui, tu as chaud. Pour la première fois, tu es capable de ressentir le monde par un prisme autre que le son.
Le monde. C’est comme si tu le sentais enfin avec toi. Une sensation douce-amère. La béatitude dans un océan de merde. Car il n'est pas à la hauteur de tes attentes. Malgré ta situation et ce qui t’entoures, tout va bien. C’est peut-être ce qu’il se passe quelques secondes avant la fin. Comme un filet de pêche adroitement lancé, elle te tire hors du monde et t’emmène sur son rivage sombre. Ses mailles rêches t’irritent, puis, se resserrant autour de toi, s’enfoncent dans ton cerveau.
Tout s'illumine et devient flou à la fois, dans une forme kaléidoscopique complexe.
Voir sentir, toucher, tout est à la fois synonyme de début et de fin. La fin d'une vie, le début d'une nouvelle... tout cela pour la même enveloppe.
Tu sens une main te serrer fermement la joue. Une joue imberbe, sur laquelle ses doigts glissent aisément pour frotter jusqu’à la pointe de ton menton. Les premières lueurs du jour luisent au travers de la voûte céleste, puis deviennent grisâtres. Quand est-on ? Tu peux deviner un visage penché au dessus de toi, de longs cheveux tombant en cascade sur ton front. Et enfin son sourire, belliqueux, plus sombre encore que l’astre qui se lève au crépuscule.
“ Debout, soldat. “
Comment suis-je mort ? Je me rappelle avoir eu, pour la première fois de ma vie, assez d'énergie pour me défaire de ce masque étouffant. Une voix melliflue, une voix de femme. Elle semblait m'appeler, m'amener à elle pour me blottir dans ses bras. Une voix séduisante et envoûtante... la seule qu'il m'avait été donné d'entendre de cette manière. Cette femme m'avait donné envie de voir, de toucher, de sentir... de la sentir elle. Malheureusement, je ne pus jamais me graver son image. La lumière aveuglante de la mort m'assaillit en même temps que la fureur du sabre de la shinigami m'ayant trompé.
Soudain, Salvadorès ouvrit les yeux. Le ciel orange, le paysage nivéen et la désagréable sensation de la neige qui s’introduit sous son col, derrière la nuque. Tout ceci... n'était plus. A la place, un monde monochrome et grisâtre. C'était il y a des années, mais tout semble encore si récent. L'avènement et la mort de Kyōaku, celui qui l'avait ramené pour le réduire en esclavage. Longtemps, Salvadorès s'était tût, trop désorienté, tant par la perte de son masque que son retour à la vie, les deux événements ayant eu lieu presque simultanément. Il s'était soumis, par crainte du plus fort, ses tentatives de révolution étouffées dans l'oeuf. Etait-il réellement toujours le même, ou la simple manifestation d'un être à présent disparu ? Ce fut en rejoignant Las manadas, lorsque Kyōaku périt, qu'il put choisir son propre maître, aux côtés duquel il espérait trouver la réponse. Une réponse à la hauteur du dilemme: mort ou vivant ?
Ironiquement, Salvadorès ne fut jamais aussi apathique que depuis la pleine acquisition de ses sens. La ou les restrictions du passé l'eurent toujours poussé à se questionner, à vouloir découvrir ce qu'il ne pouvait que partiellement connaître, être désormais capable de voir, sentir et toucher sans aucune difficulté lui retira bien vite l'envie d'explorer l'inconnu. Difficile de qualifier de mystère ce que l'on peut désormais pleinement embrasser. Pour espérer un jour tutoyer l'inconnu et faire vibrer ce cœur de pierre, il lui faudra bien plus qu'amour ou haine, qu'instincts primaires et considérations triviales d'un peuple tribal cherchant encore sa place dans un monde en ruines.
HRP
Avatar :
Comment avez-vous connu le forum : Topsites
Parrain : Don corleone
Est-ce un double-compte ? Non
- Code:
Gintama → [i]Takasugi Shinsuke [/i] est [b]Salvadorès[/b]
Comment avez-vous connu le forum : Topsites
Parrain : Don corleone
Est-ce un double-compte ? Non
Dernière édition par Salvadorès le Sam 1 Oct 2022 - 23:29, édité 1 fois