Spavento
Données Spirituelles
Grade: Vasto Lorde
Mar 4 Oct 2022 - 13:40 - The girl and the undead - Spavento
Spavento
Race Hollow (Vasto Lorde)
Age 471 ans
MondeEnvahi très régulièrement la Terre
Pouvoir
Le Capitan, aussi connu sous le doux nom de "Spavento" (Effroi), semble jouir d'attributs semblables à ceux d'un militaire anti-émeute et du soldat espagnol de la Commedia dell'arte. A juste titre.
Malgré les évolutions, ce Vasto Lorde ne semble pas en avoir fini avec la Faim. Aussi, comme tout Hollow et Menos qui pourtant le répugnent (il déteste les siens), le Capitan continue à manger, torturer, déchiquetter et n'hésite pas à souiller ses phalanges s'il le faut. Outre l'inclinaison pour la force à l'état brut, les compétences de Spavento reposent sur deux particularités bien précises : la Rage qu'il éprouve et la Peur qu'il engraine sans qu'on puisse rien y faire.
Après tout, le monde n'est-il pas une partie d'échec qui ne se termine que par une seule et même formule ?
Ce sera, en tout cas, à qui mordra le plus fort. Et Spavento sait décemment utiliser son environnement.
Intimidación morbosa :Un brouillard putride entoure le Capitan et amplifie la sensation de peur à chaque instant. L'intimidation est en réalité un jeu sur le reiatsu de son adversaire, lequel se voit diminuer dans ses mouvements. Les plus fragiles d'entre eux ne manqueront pas de vomir. Pour les autres, ils se contenteront simplement de l'exprimer en ravalant leurs salives et de passer au-dessus de ces frissons qui piquent leurs membres. La Peur est parfois une maladie invisible...
Mordida letal : La morsure du Capitan paralyse de douleur son adversaire, mais de façon temporaire.
Description
Journal de Sayana - Jour 1
Il y a quelque chose dans le coin de la rue, juste en dessous de ma maison. Depuis quelques jours, ça erre comme une loque indescriptible, à la recherche de...quelque chose. On dirait un PNJ ennemi qui fait les cents pas, s'arrête, puis se retourne pour retracer son exact chemin dans le sens opposé. Dis comme ça, ça parait être drôle mais...
Mais moi, je suis terrifiée.
Et personne ne me croit. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit en allant au bahut et j'arrive pas à m'arracher de cette terrible impression que ce truc est infiniment plus dangereux qu'on ne l'imagine. J'ai contourné son emplacement tous les jours, à chaque aller et à chaque retour. Puis un jour, en revenant un peu plus tard que prévu, je...
Je l'ai vu.
Dans toute sa terreur.
Dans toute sa violence.
Elle était là, en face de moi. La chose ! Ses horribles yeux jaunes se sont fixés dans les miens et s'il m'a semblé être humain et intelligent pendant un bref instant, ce ne fut qu'une maigre consolation. Il y avait sur son visage une expression tordu de rage sous ce qui ressemblait à un étrange masque blanc...Dans le genre, un sentiment inscrit de marbre qui m'a clairement fait comprendre qu'il n'a jamais voulu du bien pour la moindre personne dans cette rue. L'instant suivant, à quelques mètres de moi seulement, sa respiration s'est emballée et un long filet de bave s'est échappé de ses babines, comme un chien enragé qui ne tarderait pas à vous courser pour vous mordre plus d'une fois le long d'une grande avenue sans aucune trace de vie. C'était un cauchemar apocalyptique, et je ne saurais dire pourquoi mais...
Je n'arrivais plus à faire le moindre pas. Quand il a alors finalement fait un pas vers la lumière des réverbères, mon coeur s'est soulevé. N'importe qui aurait remarqué la suture qui couvrait sa bouche et son corps humanoïde, mais entièrement strié comme un damier. Haut de deux bons mètres quarante, j'ai alors compris. J'ai compris qu'il ne s'agissait pas d'un être humain, ni même d'un danseur particulièrement musclé et élancé. A ce moment-là, j'ai su que c'était...une sorte de monstre. De zombie.
Je ravale la bile immonde qui me serre l'oesophage. J'ai cru que j'allais mourir. Mais pas de n'importe quelle manière. Vous savez, comme lorsque vous avez l'impression que votre vie défile devant vous sauf que vous comprenez que votre mort sera particulièrement douloureuse ?
Par chance, il n'a rien fait. Nada. Que dalle. Bien qu'il a montré une certaine forme de curiosité en m'observant, il s'est retourné et il a recommencé à faire...quelque chose dans la rue. A guetter.
Que puis-je faire, cher journal ?
Histoire
- XVIème siècle - Japon
Humain, le Capitan était un jeune samourai humble et juste. Il vivait dans son village sans aucune autre prétention que celle de mener une vie tranquille une fois ses tâches quotidiennes terminées. Un jour pourtant, il accueillit des étrangers venus de l'Ouest. Il ne s'en souvient plus, mais il y avait ces voiles inconnues, qui voguaient sur les mers bordant les terres de son village...
Des barbares du sud,aux cheveux délavés et avec de bien étranges moeurs...Avec qui il se prit néanmoins d'amitié.
Mais lorsque Tokugawa décida néanmoins de massacrer ces Européens, le vent ne lui accorda plus ses faveurs. Dépourvu de sa bonne étoile, la malchance frappa l'homme dans ses initiatives.
Trahison.
Justice.
Sanction.
Dans les derniers instants, on meurt seul.
Dans l'injustice et dans l'effroi.
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Ce pauvre gentil, amical et doux Capitan.
Personne n'est venu le chercher.
Il a alors senti les chaînes de la Mort mutiler son âme pour finir par dévorer son coeur. Ses cris apeurés ont longtemps résonné de là où il se tenait, sans obtenir la moindre réponse en retour. Tandis que sa détresse montait crescendo et suivait le rythme fracassant de ses battements cardiaques, la Rage lui est montée à l'esprit. Aux babines de sa folie.
Il veut se faire justice. Et ne tardera pas à la rétablir. Partout dans le monde des Hommes, l'on parle d'un mauvais esprit, d'un démon enragé qui terrorise, tue et dévore goulument les vivants. Un jour pourtant, près d'une dizaine d'année après sa mort, ces massacres prirent fin.
Et ce fut le Silence.
Le Désert devint sa future maison, de celle où il est plus simple de trouver une raison de dévorer son prochain. D'âme en âme ingérée, digérée, Spavento sentit une force l'habiter et apaiser cette intenable émotion qui le pousse à continuer à vivre et agir :
La Rage.
Toujours plus oppressante, toujours plus vivace à chaque bouchée qu'il entreprend dans le bac à sable des Vauriens. Mais Spavento ne veut plus être faible. Il est pourtant facile de se complaire dans ces festins de puissances, dans cette quête pour l'évolution et la voie du Menos...
Que cela cesse !
Il ne peut pas voir ses congénères.
Il ne SOUHAITE pas les voir.
Une part de lui eut d'abord conscience de tous leurs défauts. Eux dans leur cannibalisme, eux dans leurs ambitions, eux dans leurs espoirs. Mais au final, passé le cap du Gillian qui s'entremêlent à d'autres âmes damnées, toutes les routes mènent au même endroit dans le Hueco Mundo : Il finit par oublier et par devenir comme eux.
Ou peut-être même, pire qu'eux.
Spavento s'est forgé un nom, une idée autour du lui. Plus encore que de gagner en puissance, il a appris à aimer les démonstrations de force. Il est le chien enragé que personne ne souhaite croiser sur le trottoir : désireux d'un peu de paix, mais froissé pour un rien et capable de mordre comme deux diables, dans l'idée que tous méritent de toute manière de se tordre de douleur et d'être terrifié par sa présence. La Peur est une maladie invisible et la Douleur, une eau aussi brûlante que l'huile qui lèche et coule le long de vos membres pour retirer toute raison et toute volonté à son prochain.
Un silence, et son âme s'apaise...
Une fois Adjucha, il est surpris de voir s'esquisser sa véritable forme, plus proche d'un chien surmonté d'attributs martiaux que de l'Homme. C'est alors qu'il réfléchit souvent aux raisons qui l'ont amené jusqu'ici. Spavento en est finalement venu à la conclusion que peut-être, oui peut-être, le monde des Hommes est plus avenant que celui de ses paires ; tas de boue informes qui ploient le genou comme une bande de catins au moindre shinigami ou Quincy venu.
La venue de ces premiers Arrancars l'horripilent d'autant plus qu'ils arrivent face à lui avec un sourire goguenard. Persuadés de lui être infiniment supérieur en agitant leurs sabres sous couvert qu'il se doit de prêter allégeance au Shinigami-Traître, ces pauvres hères ne furent pas au bout de leur surprise. Voyez-vous, quand la colère lui montre trop à la tête, Spavento n'arrive plus à parler. Alors il se met à baver et il frappe. Violemment. Il serre d'abord le cou de sa proie, se délecte de sa peur pour quelques secondes de plaisir personnel, et puis casse les sutures de sa bouche dans un bruit glauque et intimidant et serre davantage son emprise pour briser les os de sa victime. Enfin, il les dévore.
Il trouve néanmoins une utilité dans la repopulation de ces Hommes-Hollows : une évolution en tant que Vasto Lorde. Sa Faim qu'à moitié apaisée, il ressent alors de nouveau quelque chose de surprenant en lui. Des moments de lucidité, la capacité de parler...Il ne sait pas s'il doit être fier ou non de cette nouvelle forme plus humaine qu'il a acquéri par la force du temps. Il cherche à tuer l'ennui lorsqu'il vint enfin se perdre de nouveau sur Terre depuis des centenaires et des centenaires d'oublis.
Il ne reconnait rien. Pas même le vrombissement d'une voiture et encore moins les gratte-ciels qui brillent à travers les fenêtres. Il sent une pointe de colère lui piquer la peau et ternir ses yeux de chien fou, mais tempère cette catastrophe naturelle et interne lorsqu'il croise le regard horrifié d'une jeune fille capable de la voir.
S'il a envie de la dévorer ?
Peut-être. Mais elle n'est pas suffisamment forte pour être appétissante.
S'il est curieux de la voir tapoter sur une sorte de petite boite noire qui vibre et qui émet une autre source de lumière ?
Oui. Sûrement.
Les jours passent et bien que Spavento ne cherche pas particulièrement à la suivre, il finit toujours par la voir au loin dans ce quartier. Et Sayana, avec ses grandes aspirations, ne manque pas d'attirer les ennuis ces derniers temps. Parfois, la menace ne vient pas des morts, mais bien des vivants qui, poussés par leurs instincts, dépassent la violence des Hollows eux-mêmes...
Les agresseurs troublent la paix et le silence qu'il aime tant dans cette rue sans âme. Alors Spavento n'en peut plus : il frappe. Dévore, arrache jusqu'à rétablir le vide et la quiétude des lumières tamisées.
Pourtant, quelque chose d'inhabituel troubla à tout jamais les quatre-cent années de Rage et de Massacre insensé. Un "Merci", soufflé du bout des lèvres. Survivant.
Quel mot étrange.
Ou plutôt, quelle parole...familière.
C'est par ce mot qui débute un semblant de conversation entre l'humaine et lui, comme jadis il l'avait fait avec ces Européens dont il n'a plus le moindre souvenir. Bien que timide au départ, la jeune femme a l'habitude de voir les morts et commence à le considérer comme tel : un esprit. Un peu perdu et effrayant, mais curieux et qui souhaite pourtant découvrir tout de leur monde. Une entente qui, pourtant, semble donner un peu plus de sens à la vie et modérer la Colère qui fait rage contre les parois de ses veines.
Si Sayana sait parler à Spavento ? Oui.
Et peut-être est-ce la seule susceptible de contrôler le démon qui n'écoute habituellement personne. Plus que dans le Hueco Mundo où il loge encore, Spavento voit une forme de noblesse dans la fragilité de l'humaine. S'il se retient de la manger, il chasse aujourd'hui volontiers pour elle. Pour passer le temps, aussi. Pour devenir fort.
Dans l'idée, injuste, inconsciente et cruelle, que cela puisse lui redonner une forme d'humanité...
HRP
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Dernière édition par Spavento le Jeu 6 Oct 2022 - 20:19, édité 25 fois