Mishima Jin - Bad kind of butterfly - Kidōshū (100%) (Terminé)

Shikai

Découpe, Gashadokuro - 戯黒 - (Squelette affamé) : Le Zanpakutō de Jin prend la forme d'une sorte de double lame qu'on pourrait qualifier de ciseaux, cette "paire de ciseaux" semble être faite d'os et la partie intérieure et tranchante des lames ressemble à des dents aiguisées. Gashadokuro cliquète (Le son ressemble au "gachi gachi" des squelettes affamés de la mythologie japonaise) constamment de manière glauque et sinistre, le bruit finissant par devenir un bourdonnement malaisant au fil du temps lorsque les oreilles alentours s'y habituent.
Dans cette forme, le Zanpakutō peut découper n'importe quoi (spirituel ou physique) qui se ferait précisément prendre entre les deux lames alors qu'elles viennent se glisser l'une sur l'autre dans un bruit horrible.

Bien entendu, il faut que Jin soit en capacité de pouvoir manipuler les poignées de son arme afin d'actionner ce mouvement et doit terminer le mouvement pour que le pouvoir de Gashadokuro prenne effet et découpe n'importe quoi. Comme les ciseaux découpent sans discrimination le propriétaire du Zanpakutō n'est pas immunisé à sa propre cruauté et s'il devait être téléporté (voir même quelqu'un capable de manier le Zanpakutō en lui volant) à la place de la victime ou l'objet par un quelconque pouvoir, il subirait le même sort.

La partie extérieure des ciseaux est ridiculement peu tranchante, mais a des propriétés défensives considérables qui ne rendent pas Mishima Jin si vulnérable malgré le besoin de manier à deux mains l'arme. Il peut ainsi dévier, parer, voir même bloquer des attaques physiques grâce aux parties extérieures de Gashadokuro.

Jin ne semble pas à première vue être un parangon de vertu ni quelqu'un en qui on peut avoir confiance, du haut de son mètre soixante-douze.

Son regard passe par une variété d'émotions, mais presque jamais un sourire gentil et sincère au contraire celui-ci sera arrogant, vicieux ou moqueur. On le voit rarement heureux, il a toujours l'air trop sérieux ou méchant. Déjà qu'on le voit rarement tout court vu qu'il fait partie d'une division de gens assez isolés qui recherchent le savoir à longueur de journée et qui sont occupés à des tâches qui se répètent à l'infini afin de garantir la sécurité de la Soul Society.

Physiquement, il pourrait pourtant facilement plaire, un physique de jeune adulte qui prend soin de lui, des beaux cheveux blonds bien coupés qui ne nécessitent presque pas d'être coiffés, des yeux éclatants de couleur rouge lui donnant un air légèrement ténébreux. Côté musculature, il n'est certainement pas le plus impressionnant, mais pour un membre du Kidōshū il est très athlétique et en forme et il porte bien le peu de vêtements civils qu'il possède ainsi que les uniformes.

La tenue qu'il porte le plus souvent est constituée d'un kimono plutôt traditionnel de couleur blanche, la partie à col de ce dernier arborant des motifs à carreaux rouge et noir. Par-dessus ce kimono il porte un haori sombre avec un motif le long du col.

Bien que son faciès soit presque entièrement caché lorsqu'il lui arrive porte la tenue complète traditionnelle, quelqu'un qui le connait le repèrera facilement grâce à ses yeux rouges.

Au sein de la division ses collègues auront sûrement une meilleure image de lui, malgré ses airs d'arrogant, il est en réalité très sérieux et ne rechigne jamais à aucune tâché et il dispose de beaucoup de qualités qui font de lui une personne agréable avec laquelle travailler, mais il ne cherche pas à sociabiliser plus loin que ça, ce qui dénote qu'il faut beaucoup de temps pour briser la glace avec Jin.

Il ne fait preuve d'aucune sorte de discrimination peu importe les origines, mais pour autant, il manque d'une certaine forme de discipline, là où il respecte avec assiduité et tradition ses supérieurs directs, il n'est pas certain qu'il en fasse autant avec les gens en dehors de sa division, pouvant être plus familier.

Il est souvent plongé dans la lecture, notamment des romans ainsi que des encyclopédies, essayant toujours d'avoir suffisamment de connaissances pour exercer ses fonctions et ne pas manquer à ses devoirs quotidien au sein du Kidōshū.

La partie qu'il préfère dans son travail semble être le fait de s'occuper des Jigokuchō, notamment la création de ces derniers, son regard est alors toujours traversé d'une certaine lueur de fascination, malgré le fait que cela ne soit également qu'une tâche parmi tant d'autres qu'il répète inlassablement dans l'exercice de son devoir.

Il y'a 252 ans, Jin est arrivé dans le Rugonkai. C'était alors un bébé. Il était encore si petit et frêle lors de sa mort qu'il n'en a conservé aucun souvenir. Par chance, il fut adopté par un couple de marchands de babioles dans un district paisible du Rugonkai Ouest. C'est ainsi qu'il fut adopté sous le nom des Mishima et qu'il obtint son prénom.

Il ne partageait donc aucun lien du sang avec sa famille, et il ne ressemblait pas à ses parents, c'est un fait. Mais ça, il le savait très tôt, ses parents adoptifs ne lui ayant jamais caché, et lui-même n'ayant jamais réellement considéré ces derniers comme de "faux" parents, après tout ce n'est pas comme s'il pouvait un jour retrouver ses parents lui qui était mort-né.

Un enfant tout à fait classique, si ce n'est qu'il souriait à peine déjà à cette époque, et il était d'un sérieux presque effroyable pour un jeune enfant en bas-âge. Si ce n'est son père et sa mère il n'avait rien d'autre dans cette nouvelle vie, et il ne demandait rien par ce que au plus profond de son être et de ses pensées son chemin était déjà tout tracé, il vivrait comme ses parents l'entendraient et il reprendrait cette petite boutique une fois en âge d'être un homme mature et sage, une fois qu'il serait en pleine possession des facultés nécessaires au simple commerce, c'est à dire maîtriser les mathématiques tel un comptable, lire et écrire pour les tâches administratives et enfin savoir s'exprimer avec aisance et charisme pour convaincre les clients que les produits présent dans la boutique en valaient la peine.

Cette méthode de pensée continua jusqu'à ce qu'il soit un pré-adolescent, il avait démontré une faculté de lire tout à fait remarquable, là où ses compétences en mathématiques étaient plutôt correctes. Son seul défaut était qu'il avait tendance à ne pas être capable de jouer le rôle du marchand, il était beaucoup trop froid et honnête, plus dans le factuel que dans l'hyperbole que cela concerne une simple statuette en bois ou une pierre précieuse quelconque et cela n'était absolument pas vendeur.

Ses parents étaient donc face à un problème, jamais Jin ne pourrait être un bon marchand et reprendre l'échoppe familiale avec une telle façon de se comporter auprès des clients ! Son père eût alors l'idée de lui offrir des livres, ils n'étaient pas tout neuf et certaines pages étaient abîmées, mais c'est grâce à la lecture que le jeune Mishima se trouva d'autres idées de ce qu'il pouvait faire dans sa vie.

Certains romans lui donnèrent également une meilleure idée de comment se comporter avec les clients, et démontrant qu'il pouvait tout à fait jouer le rôle d'un marchand vendant les mérites de ses biens ses parents laissèrent alors ce problème de côté, bien qu'il n'était pas réglé au fond. Après tout, eux-mêmes n'avaient pas à cent pour cent la passion du métier de marchand et jouaient aussi un rôle quelque part, ils n'y voyaient donc pas d'inconvénient.

Comme il était doué pour lire Jin demanda alors d'autres livres dans le courant de sa jeunesse, se contentant au départ de n'importe quel sujet puis il demanda des thèmes plus précis, et à force de filtrer les sujets, il finit par obtenir des vieilles encyclopédies parlant des shinigamis, la Soul Society, le Gotei 13, etc.

Ces encyclopédies n'avaient rien d'incroyable et étaient vraiment basiques, mais c'était en même temps l'une des voie qui pouvait s'offrir à lui, peut-être avait-il le potentiel d'être un shinigami tout autant qu'il pouvait bien finir par être un marchand ou bien un scribe. Jin était loin d'être un couard, et même si c'était très rare lui et sa famille ont parfois dut affronter des bandits, malgré la forte présence des shinigamis comme police locale et force dissuasive, ce n'était pas forcément suffisant et parfois il fallait réussir à se défendre le temps qu'ils arrivent.

Jin avait remarqué que ses parents vieillissaient plus lentement que lui et mangeaient à peine alors qu'il avait toujours une assiette, et de ce qu'il savait grâce à ses encyclopédies cela voulait dire qu'il possédait une certaine pression spirituelle.
Ainsi, il pouvait réellement tenter sa chance pour rentrer dans la fameuse Académie Shin'ō.


C'est ainsi qu'au terme d'un examen d'entrée organisé dans son district, il réussit à intégrer l'Académie Shin'ō de justesse, il avait une certaine maîtrise fondamentale de la théorie, mais c'est tout.

Ainsi il dut faire ses aurevoirs à ses parents qu'il verrait beaucoup moins souvent.

Ses années à l'académie défilèrent rapidement, du moins, c'était son ressenti, après des années passé à aider ses parents dans une boutique de camelotes il était désormais dans la seule autre voie à laquelle il avait pensé, devenir un Shinigami. Il ne devait donc pas se rater et se concentra sur ses études.


Jin n'était pas drôle comme enfant et encore moins comme étudiant, ce n'était pas un élève difficile et il était très sérieux mais il ne noua aucun lien lors de ses années à l'académie, il faisait juste ce qu'il fallait faire en se contentant d'arborer la moue la moins désagréable possible sur son visage.

Il était très doué dans certains domaines, notamment le Kidō, et si il devait être jugé uniquement sur ce critère il aurait pu être considéré comme un prodige, mais il présentait trop de lacunes dans les autres domaines et ainsi effectua entièrement la formation à l'académie, sans qu'il ne se passe vraiment quoi que ce soit d'années en années.

À la fin de ses années d'Académie, il finit par intégrer le Kidōshū et s'habituer une nouvelle fois à une vie monotone avec toutes les tâches journalières qu'impliquait cette branche.

Au final, il était parfait pour ce travail, n'ayant pas spécialement l'envie de briller ou de se démarquer, n'aspirant au fond de lui qu'à pouvoir rendre à ses parents, même si il n'avait pas vraiment idée en quoi cela consisterait.

Les années qui suivirent ne furent donc pas mouvementées pour lui, rien de spécial à signaler, mais il travaillait de manière suffisamment efficace pour se rendre indispensable au Kidōshū, aussi indispensable que cette branche l'était pour la Soul Society. Il monta ainsi lentement les rangs par sens du devoir et de l'effort, il essayait de ne jamais rien laisser au hasard.

Au fur et à mesure de ses montées en promotion, il avait accès à de plus en plus de moyens, mais il était très frugal et se contentait du nécessaire, la plupart de ses biens étaient destinés à ses parents le jour où ils seraient dans le besoin, même si ces derniers ne manquaient rarement de quelque chose de par le fait qu'ils ne soient "que" des âmes du Rukongai.

Mishima Jin traversa la plupart des évènements majeurs se produisant sans aucune encombre, si ce n'est de la frustration, car il semblait qu'à chaque fois que des choses terribles se produisaient la plupart des choses que le Kidōshū mettait en place et qui semblaient alors inviolables faisaient défaut au moment opportun.

C'était le cas peu avant son entrée dans le Kidōshū lorsque les deux personnes à la tête de cette branche disparurent mystérieusement, puis quelque décennies plus tard avec un terrible accident lié à des expérimentations sur le Kidō par Yane Yoru, une collègue et supérieure de Jin à l'époque, qui fût arrêtée et jetée en prison malgré ses "intentions louables".
Ces deux incidents avaient pas mal fragilisé la confiance envers le Kidōshū qui entamait alors une lente récupération pour redorer son blason.

Malheureusement le Kidōshū ne brilla pas non plus lors de la trahison d'Aizen Sōsuke, Jin en venait souvent à se demander si les protections, sceaux et barrières qu'ils développaient depuis des siècles n'avait pas des défauts qui étaient seulement évidents aux yeux d'élus qui avaient la fâcheuse tendance de vouloir détruire ou conquérir la Soul Society.

Vers l'an 2003, il perdit ses parents dans une histoire de mystérieuses disparitions dans plusieurs districts du Rukongai, personne ne savait de quoi il en retournait cependant et tout ce qu'il savait de ce jour là, c'est que ses parents étaient en déplacement dans un district plus lointain que le leur et que c'était pour les affaires.

Dans une certaine forme de naïveté et par ce que la guerre contre le Wandenreich faisait rage il blâma les quincy, ressentant pour la première fois une émotion moins fade que celles dont il avait l'habitude. Il canalisa cette rage tant bien que mal dans le fait de continuer d'accomplir son devoir, il lui fallait toujours plus de connaissances et de capacités mais il était loin d'être à la hauteur en terme de combativité pure alors il faisait de son mieux depuis les lignes arrières. Il savait se défendre mais il n'était certainement pas du niveau des capitaines et des lieutenant qui eux-mêmes peinaient à repousser l'assaut des Quincy, de plus la perte de beaucoup de leurs collègues pesaient lourd en responsabilités sur ceux qui étaient encore en vie au sein du Kidōshū. Pour chacun d'entre eux tombé au combat c'était un des leurs qui devait endosser une tâche seul.

Au final réussir à repousser le Wandenreich était une victoire assez amère et il fut tout de même soulagé que cette guerre soit terminé.

Cependant, quatorze ans plus tard la Soul Society et toutes les divisions connurent une guerre encore plus terrible contre Satsubatsu Kyōaku, et la plupart des grandes figures de la Soul Society disparurent.

Ce terrible et dernier évènement était le point d'un nouveau départ, il y eut d'énormes remaniements dans les divisions et notamment au sein du Kidōshū, Jin se retrouva donc en tant que troisième siège.

Il y a une centaine d'années il n'aurait pas voulu endosser ce rôle par ce qu'il voulait plutôt se la couler douce et mener une existence simple et monotone à suivre des ordres et effectuer des tâches.
Aujourd'hui il redouble de motivation et d'efforts à ce poste, tout cela alimenté par un demi-siècle de frustration et d'échecs du Corps des Nécromanciens afin que plus jamais un énième antagoniste ne puisse franchir les barrières qu'ils érigeraient pour le futur.

Mais ce n'est pas une tâche facile, surtout face à l'arrivée récente d'une lieutenante qu'il considère assez atypique, mais qui a tout son respect.