Kyūbū Reijiro
Données Spirituelles
Grade: Knight of Swords
Dim 18 Déc 2022 - 14:50 - Post Ganryū archivé
D’puis la mission sur l’port de Tokyo, j’me doutais bien que les choses allaient changer, que certains types allaient claquer d’miches et vouloir que certains trucs bougent. Y’en a toujours pour s’alarmer et flipper d’comment l’monde va tourner suite à un p’tit incident. Bon ok, c’pas tous les soirs qu’on croise un bouffeur d’âmes taille mégazord et qu’les p’tits s’rassemblent pour jouer d’versions revisitées d’films pourraves d’insectes tueurs en bande. L’port a subis d’dégâts c’vrai, ça pouvait pas rester comme ça. Pourtant, c’pas d’la que part cette réunion.
Y’a eu l’retour d’ceux qui étaient partis visiter le Hueco, jouer l’touristes chez les monstres et vérifier que ce qu’on a construit là-bas c’toujours en place et en état d’marche. J’y suis pas allé même si j’aurais kiffé, que c’genre d’mission c’pour les intellos avant tout, ceux qui sont calés en technologie et c’genre de conneries. L’gros bras, c’pour plus tard. Et d’ce que j’ai entendu comme retours, c’est peut-être pour bientôt.
L’King of Cups, l’ami Juni, et la Queen of Clubs, celle qui cache toujours sa p’tite trombine derrière un masque, ont demandé à ce qu’on sé réunisse. Le fameux Conseil d’Quatre, ouais. Comme dans la ligue pokemon, sauf que nous on a pas de pokemons et qu’en plus, y’a pas de challenger. T’as capté l’idée, hein. Alors c’pas une surprise si j’dis que c’genre de trucs ça arrive pas souvent, mais genre vraiment pas souvent. J’sais pas pourquoi, peut-être qu’en temps normal ils ont autre chose à foutre que d’se réunir autour d’une table pour taper l’causette, mais on l’fait pas.
Alors quand c’est demandé, c’est que ça doit être du sérieux. C’qui veut dire que j’peux pas y couper, que j’dois faire l’effort et y aller. Bon, c’pas franch’ment c’que j’avais prévu mais eh, être un Roi ça a parfois des imprévus.
Direction la salle de réunion, après avoir englouti quelques biscuits chocolatés parce que j’connais c’genre de traquenards. Une fois que t’es entré, t’sais jamais combien d’putain d’heures plus tard tu vas être libéré. Un peu l’même principe qu’avoir une gonzesse comme régulière, une fois que t’as signé t’sais pas quand elle te relâcheras c’tte garce.
J’déboule sur les lieux l’premier, du moins c’est c’que j’pense. La porte est déjà ouverte, mais ça m’alerte pas sur l’fait que y’a potentiell’ment une Queen ou un King qui s’cache à l'intérieur, l’cul vissé au fond d’un siège. D’coup, j’entre en baillant un bon coup, bruyant et long, à en risquer l’déboîtement d’la mâchoire. C’conneries arrivent plus vite qu’on l’croit, z’avez qu’à d’mander à la dernière goumiche qui avait mon zgeg dans l’bouche.
J’ai l’sourire satisfait rien que d’y repenser, sacré Sakura.
Comme y’a personne, j’ai l’luxe d’choisir l’siège que j’veux, alors j’vais direct’ment m’affaler sur lequel mon choix s’porte. En bout d’table, comme ils faisaient les Rois à l’époque pendant les r’pas. Bordel c’qu’ils sont toujours aussi confortables c’sièges à la con, ils savent y faire niveau confort à l’Arcānum, jamais déçu.
Comme j’suis solo et que j’ai une narine qui me titille d’puis quelques s’condes, j’me permets un p’tit décrottage rapido du doigt. Comme les fouilles archéologiques, ‘faut aller chercher tout au fond pour en sortir l’ptit trésor ! Trésor qui m’vaut bien d’batailler une dizaine d’secondes, l’doigt dans l’nez, pieds sur l’table et bien allongé sur mon fauteuil.
C’est que quand j’sors enfin la trouvaille d’ma narine et que j’la brandis en l’air que y’a cette silhouette sur ma droite qui m’saute aux yeux.
De là, combo double surprise. D’jà, y’a quelqu’un pas loin d’moi qui m’zieute en silence d’puis tout c’temps et j’avais même pas pigé. D’deux, cette putain d’personne est une rouquine dont la tronche m’est pas inconnue.
Résultat, surprise + panique = moi qui bondit d’ma chaise, flippé, en poussant un gros — AH !
Fauteuil qui perd son équilibre, moi qui bascule en arrière et me rétame à terre comme une merguez.
Y’a eu l’retour d’ceux qui étaient partis visiter le Hueco, jouer l’touristes chez les monstres et vérifier que ce qu’on a construit là-bas c’toujours en place et en état d’marche. J’y suis pas allé même si j’aurais kiffé, que c’genre d’mission c’pour les intellos avant tout, ceux qui sont calés en technologie et c’genre de conneries. L’gros bras, c’pour plus tard. Et d’ce que j’ai entendu comme retours, c’est peut-être pour bientôt.
L’King of Cups, l’ami Juni, et la Queen of Clubs, celle qui cache toujours sa p’tite trombine derrière un masque, ont demandé à ce qu’on sé réunisse. Le fameux Conseil d’Quatre, ouais. Comme dans la ligue pokemon, sauf que nous on a pas de pokemons et qu’en plus, y’a pas de challenger. T’as capté l’idée, hein. Alors c’pas une surprise si j’dis que c’genre de trucs ça arrive pas souvent, mais genre vraiment pas souvent. J’sais pas pourquoi, peut-être qu’en temps normal ils ont autre chose à foutre que d’se réunir autour d’une table pour taper l’causette, mais on l’fait pas.
Alors quand c’est demandé, c’est que ça doit être du sérieux. C’qui veut dire que j’peux pas y couper, que j’dois faire l’effort et y aller. Bon, c’pas franch’ment c’que j’avais prévu mais eh, être un Roi ça a parfois des imprévus.
Direction la salle de réunion, après avoir englouti quelques biscuits chocolatés parce que j’connais c’genre de traquenards. Une fois que t’es entré, t’sais jamais combien d’putain d’heures plus tard tu vas être libéré. Un peu l’même principe qu’avoir une gonzesse comme régulière, une fois que t’as signé t’sais pas quand elle te relâcheras c’tte garce.
J’déboule sur les lieux l’premier, du moins c’est c’que j’pense. La porte est déjà ouverte, mais ça m’alerte pas sur l’fait que y’a potentiell’ment une Queen ou un King qui s’cache à l'intérieur, l’cul vissé au fond d’un siège. D’coup, j’entre en baillant un bon coup, bruyant et long, à en risquer l’déboîtement d’la mâchoire. C’conneries arrivent plus vite qu’on l’croit, z’avez qu’à d’mander à la dernière goumiche qui avait mon zgeg dans l’bouche.
J’ai l’sourire satisfait rien que d’y repenser, sacré Sakura.
Comme y’a personne, j’ai l’luxe d’choisir l’siège que j’veux, alors j’vais direct’ment m’affaler sur lequel mon choix s’porte. En bout d’table, comme ils faisaient les Rois à l’époque pendant les r’pas. Bordel c’qu’ils sont toujours aussi confortables c’sièges à la con, ils savent y faire niveau confort à l’Arcānum, jamais déçu.
Comme j’suis solo et que j’ai une narine qui me titille d’puis quelques s’condes, j’me permets un p’tit décrottage rapido du doigt. Comme les fouilles archéologiques, ‘faut aller chercher tout au fond pour en sortir l’ptit trésor ! Trésor qui m’vaut bien d’batailler une dizaine d’secondes, l’doigt dans l’nez, pieds sur l’table et bien allongé sur mon fauteuil.
C’est que quand j’sors enfin la trouvaille d’ma narine et que j’la brandis en l’air que y’a cette silhouette sur ma droite qui m’saute aux yeux.
De là, combo double surprise. D’jà, y’a quelqu’un pas loin d’moi qui m’zieute en silence d’puis tout c’temps et j’avais même pas pigé. D’deux, cette putain d’personne est une rouquine dont la tronche m’est pas inconnue.
Résultat, surprise + panique = moi qui bondit d’ma chaise, flippé, en poussant un gros — AH !
Fauteuil qui perd son équilibre, moi qui bascule en arrière et me rétame à terre comme une merguez.