Les réponses se cachent dans le passé (Pv Aviela)

Mmmh. Nan, elle ne comprenait pas d’où viennent les structures abandonnées dans le désert. Hors pensait au moins entrevoir le début d’une réponse en explorant les ruines Negal, mais c’est peine perdu. Les structures semblaient être faites de reiatsu, tout comme le sable l’était, mais elle ne savait pas comment les répliquer. Cela demandait de la manipulation d’énergie allant plus loin que la simple création de cero et de négacion.

“Je peux sentir que c’est du reishi réordonner pour donner une structure solide, mais le procédé m’est impossible à répliquer sans plus d’information … Peut-être qu’il faut une plus grande minutie dans sa manipulation ? Quelque chose de plus proche de celle des shinigamis.”

Le problème, c’est qu’il serait impossible de se mettre dans la poche des shinigamis qui leur construirait des infrastructures pour rien. Pourquoi est ce que son espèce était composée de maboules ne voyant pas plus loin que le bout de leur nez, de tout ce qu’ils auraient pu demander, pourquoi des âmes ! Un Adjuchas n’a même pas besoin d’âme humaine, et pour les arrancars et les vasto lorde, c’est de la gourmandise. S’ils avaient demandé en échange cette faculté, ils auraient pu recréer un royaume entier !

Mh, nan, pas forcément. Ces ruines sont la preuve que les hollows peuvent, ou pouvaient, déjà le faire. Le savoir d’une telle chose s’est simplement perdue avec le temps, ou devenue si rare que prisée de trop pour être utilisée pour tous. Cela lui donnait une idée de ce qu’elle devait faire, ou plutôt, d’où chercher.

“Bon, imaginons que des hollows, voir adjuchas, voir arrancar et même vasto lorde puissent avoir ce genre de talent, quel clan serait le plus susceptible d’en avoir un dans ses rangs. Définitivement La Cámara… Et merde.”

C’était le clan le plus casse-couille à interagir avec. Les membres de cette moquerie de la société shinigami lui donnaient ou envie de s’arracher les cheveux, ou l’impression qu’ils sont nés dans le mauvais clan, si on prenait en compte la grue de glace. Quoique, même là, il y a un certain mépris pour les non arrancar qui transparaît assez clairement.

Bon, au pire, elle pourra demander à Astéria, si elle la revoit avant d’oublier. Pour le moment, pourquoi ne pas simplement attendre ici qu’une idée brillante lui vienne en tête. Elle n’était pas particulièrement pressée de manger, et dormir à la belle étoile n’était pas à exclure. Pas que cela lui servait à quelque chose, mais fermer les yeux et faire le tri dans ses souvenirs était essentiel quand on vivait aussi longtemps.

Il ne restait plus qu’à trouver une ruine avec un toit maintenant …

Forme de Hors:

>> Ni assez fort pour me distraire, ni assez pour me nourrir… Quelle déception…

Un corps s’écrasa au sol. Ou ce qu’il en restait. A première vue, cela ressemblait plus à une masse carbonisée. Autour de ce dernier, des papillons enflammés volaient, source de l’état dans lequel il se trouvait. Et, le surplombant, une femme, possédant certains traits se rapprochant du papillon. La Bruja Carmesi dans toutes sa splendeur.
Une vaine quête de distraction, une volonté de s’assurer avoir recouvré l’ensemble de ses forces. Telles étaient les raisons de cette apparence, et du cadavre à ses pieds. Elle ignorait son nom. Cela ne l’avait nullement intéressé. Un énième habitant sans valeur de ce monde. Un pauvre être étant tombé sur la mauvaise personne, au mauvais moment.
Oublié aussi vite que le temps nécessaire pour le carboniser.

Ses fragments revinrent à elle, la rendant de nouveau complète. La dague reformée fut rangée dans un repli de sa cape, prête à servir en cas de besoin. Elle jeta un coup d’oeil autour d’elle. La proie avait tenté de fuir, le prédateur l’avait suivi, sans même faire attention. Et seulement maintenant elle remarquait réellement les murs marqués par le feu de ses papillons.
Une ruine, ayant certainement servi de repère au sans nom gisant à ses pieds. Ce qui lui permettait d’établir un peu plus l’endroit où elle se trouvait. Elle n’avait jamais présenté le moindre intérêt pour ces structures, situées bien loin du palais et ne s’étant pas révélé d’une quelconque importance à ses yeux.
Possiblement trace d’une ancienne mégalomanie d’un habitant de ce monde, ou d’un autre. Son état témoignant de la réussite de celui en étant à l’origine.

Elle se baissa, ramassant le corps. Ou plutôt le soulevant assez pour le traîner derrière elle. S’il ne pouvait lui être d’une quelconque utilité directe, peut-être pourrait-il attirer des proies plus intéressantes. Des êtres dignes de procurer un quelconque divertissement.
Les choses avaient bougées récemment, mais ils se trouvaient maintenant dans le creux. Ce moment où rien ne se passait, chacun mettant en place la suite du grand jeu. Elle attendait simplement que les graines semées ne poussent avant d’à son tour trouver de nouvelles actions possibles. Et, en attendant, elle ne pouvait que s’assurer d’être prête.

A peine avancée, elle s’arrêta, un autre individu étant présent. Toujours la main empoignant le corps, elle esquissa un sourire. Sans même avoir besoin d’appât, voilà qu’une autre distraction potentielle venait d’elle-même. Un peu plus elle pourrait croire au destin.
Pour l’heure, il était temps d’élaborer une nouvelle représentation.

>> Eh bien, un autre intrus dans mon refuge ? Je ne savais pas cette ruine autant prisée.

Repos : full

Hors tournait la tête, c’était qui celle là ? Ah, une arrancar. Et merde. Elle ne pouvait pas explorer des ruines tranquillement, il fallait évidemment que quelqu’un se les attribue comme sa demeure et empêche les autres toute réflexion utile. Cela devenait fatiguant.

“C’est vous qui qualifier ça de refuge, moi je suis simplement de passage.”

Elle dirigeait son regard vers le hollow calciné qu’elle traînait derrière elle, c’était donc ça cette odeur. Si c’est à cause de lui que la sans masque dit “un autre” en parlant d’intrus, et si c’était le sort qu’elle réservait aux intrus … Ouais, Hors était dans le mal.

Surtout que, la louve et le feu étaient deux ennemis de longue date. La bête des champs de neige préférait de loin le froid et l’obscurité, que transpirer comme un bœuf et haletait pour chercher un peu d’air frais. Blague à part, elle préférait ne pas engager un affrontement avec les sans-masques, ils ne jouaient pas avec les mêmes règles qu’elle en duel, et très honnêtement, l’adjuchas qu’elle traînait prouver à défaut de grand chose, qu’elle pouvait se défendre.

Et hop, demi-tour et on se barre avant de devenir de la barbac. Quoique. Avant de se tirer, peut-être fallait-il s'assurer de quelque chose ? Comme le savoir ou l’ignorance de cette sans masque ? Mais est-ce que sa curiosité valait le risque de se faire carboniser ? Elle n’avait clairement pas envie de finir dans cet état, et cela se comprenait.

“Si tu veux savoir, je cherchais à comprendre comment on avait pu construire tout ça et oublier le procédé.”

Probablement parce que ceux capable de faire de telles choses se sont retrouvés victime de personne plus fortes mais plus stupides. C’est souvent comme ça que le hueco mondo perdait de bon cerveau.

“Donc sur ce, comme je n’ai pas trouvé ce que je voulais, je m’en vais. Bon appétit j’imagine ?”

Parce qu’à titre personnel, Hors n’avait pas envie de subir le même sort.

La distraction risquait de devoir attendre.
La première réponse fut quelque peu dénuée de toute cohérence. Dite comme si elle voulait contredire les paroles de la Sorcière, mais sans le faire un seul instant. Un léger haussement d’épaule fut marqué. L’intruse démontra une évidente volonté de ne pas s’éterniser en ce lieu. Par crainte peut-être, le courage de la vermine de rester en un lieu déjà occupé étant bien souvent rare.
Pourtant, ses paroles semblaient bien démontrer une véritable curiosité pour les décombres. Drôle d’occupation que cela, il fallait bien le dire. La réponse fut évidente.

>> Si je veux savoir ? Pas particulièrement.

A quel moment avais-je demander la raison de sa présence ? Je ne faisais que constater cette dernière, ni plus, ni moins. Pour un cafard elle semblait penser que ses occupations éveillaient un véritable intérêt. Quand bien même je cherchais une distraction, même moi possédais mes limites.
Raison aussi pour laquelle je n’éprouvais aucune curiosité pour des décombres. Ce qui n’avait su faire face au temps sans s’effondrer n’était pas vraiment digne de mon attention, tout simplement.
Un peu comme elle donc.

Si la primitive semblait vouloir prendre le chemin du départ, sa prise de parole suivante démontra réellement qu’elle ne comprenait rien. Au moins, son absence totale de valeur semblait l’épargner en cet instant.
Aviela s’était déjà occupée d’un misérable, pourquoi s’embêterait-elle à reproduire cet acte ? Elle se contenta alors de reprendre son chemin vers l’extérieur, continuant à traîner le précédent malheureux.

>> Quelle drôle d’idée. Jamais je ne m’abaisserai à me nourrir de cela. Au mieux il servira d’appât à une quelconque distraction. Au pire… Et bien, je me moque de ce qu’il peut arriver.

Arrivée non loin de l’ouverture, elle se contenta de jeter le corps d’un geste, le livrant ainsi au désert. Sans même y accorder le moindre regard, elle fit demi-tour, ignorant également l’intruse sur le départ.
Si elle n’avait pas une volonté affirmée de rester en ces lieux bien longtemps, il serait idiot de ne pas s’y poser quelques instants après avoir réclamé cela comme un refuge. Même si le confort du palais était bien loin, elle avait également connu bien pire.