Serizawa Miyu
Données Spirituelles
Grade: Six of Cups
Mer 27 Sep 2023 - 21:52 - Brûler sa chance et avec, son plan d'épargne [PV Kyoya]
Si douteuse puis-je apparaître du fait de ma réputation, je n’en possédais pas moins une expérience précieuse aux exécutants de l’organisation. Je me persuadais qu’un esprit pragmatique finirait par remarquer mon potentiel et me sortir de cette impasse qui reposait sur des fondements subjectifs. Que valait l’agression d’un supérieur lorsque se dernier abusait de sa position pour ignorer le respect minimal attendu d’une relation professionnelle ? Des porcs, j’en rencontrais en série dans toutes les couches de la société. Aucun ne tirait l’humanité vers le haut et il fallait bannir de la chaîne de commandement ce que j’estimais comme des poids que notre organisation ne pouvait plus supporter sans risquer de fragiliser ses fondations.
Un avis qui m’appartenait et conditionnait les limites que je fixais lorsqu’une personne s’adressait à moi, qu’il soit un larbin ou un cadre. Ici, ce fut un nom on ne peut plus familier qui m’apparut à la lecture des intitulés d’une convocation. Kurosawa Kyoya, un membre du club de lutte clandestine dont je faisais partie. Ou plutôt même, un agent du Staff veillant au respect des règles utiles à garantir des jeux équitables entre les différents partis. Je me souvenais d’avoir été particulièrement impressionnée par ses méthodes de coercition. Le genre à affirmer son autorité sans se cacher derrière son statut. Cet homme se reposait sur ses compétences réelles plutôt que sur un titre qui ne voulait pas dire grand-chose en tant que tel.
Dans ce milieu, les noms se devaient de s’incarner d’une force authentique, peu importe la forme qu’elle recouvrait. Pour dire les choses, l’alignement de numéros sur un compte en banque et le réseau faisaient pâle figure lorsqu’on considérait la facilité avec laquelle tout cela pouvait disparaître au premier relâchement.
Ma surprise ? Que cet individu se révèle être le King of Swords. En soi, cela expliquait son aisance à dominer un combattant expérimenté dans des conditions défavorables. Quand bien même, le monde était petit. Sans doute ce garde-fou ressentit un semblable étonnement en découvrant mon nom sur la liste des agents de l’Ultima Necat. Souhaitait-il seulement étancher sa curiosité ? Je doutais en tout cas qu’il profite de sa supériorité hiérarchique pour me tirer les vers du nez quant à mes affaires personnelles. Mais alors, quoi ?
Intriguée, je finis par me présenter jusqu’à ses bureaux. Depuis ma reprise de fonction, j’enchaînais les convocations du genre. En cela, je commençais à m’habituer à ces situations où l’on me poussait à justifier de ma situation ainsi que de mon expérience. Mon apparence tape à l’œil, il la connaissait bien. Et d’évidence, je ne baisserais pas mes standards vestimentaires sur le prétexte que je me trouvais à une position de subordonnée dans la hiérarchie de cette organisation branlante.
– Si je m’étais attendue à vous recroiser dans de telles circonstances… Non pas que la surprise soit mauvaise, entendons nous bien ! Je sais ce que vous valez et je suis ravie qu’une personne compétente se trouve à votre position !
En temps normal, j’étais avare de compliments. Mais ce type m’avait fait forte impression et mon sourire était évocateur de cela. Pour un peu, j’en baisserais ma garde. Heureusement, malgré mon jeune âge, je possédais suffisamment de bouteille pour ne pas me laisser aller quand bien même les signaux viraient au vert.
– Alors, pourquoi cette convocation ?
Pas seulement pour parler du bon vieux temps, j’espérais.
Un avis qui m’appartenait et conditionnait les limites que je fixais lorsqu’une personne s’adressait à moi, qu’il soit un larbin ou un cadre. Ici, ce fut un nom on ne peut plus familier qui m’apparut à la lecture des intitulés d’une convocation. Kurosawa Kyoya, un membre du club de lutte clandestine dont je faisais partie. Ou plutôt même, un agent du Staff veillant au respect des règles utiles à garantir des jeux équitables entre les différents partis. Je me souvenais d’avoir été particulièrement impressionnée par ses méthodes de coercition. Le genre à affirmer son autorité sans se cacher derrière son statut. Cet homme se reposait sur ses compétences réelles plutôt que sur un titre qui ne voulait pas dire grand-chose en tant que tel.
Dans ce milieu, les noms se devaient de s’incarner d’une force authentique, peu importe la forme qu’elle recouvrait. Pour dire les choses, l’alignement de numéros sur un compte en banque et le réseau faisaient pâle figure lorsqu’on considérait la facilité avec laquelle tout cela pouvait disparaître au premier relâchement.
Ma surprise ? Que cet individu se révèle être le King of Swords. En soi, cela expliquait son aisance à dominer un combattant expérimenté dans des conditions défavorables. Quand bien même, le monde était petit. Sans doute ce garde-fou ressentit un semblable étonnement en découvrant mon nom sur la liste des agents de l’Ultima Necat. Souhaitait-il seulement étancher sa curiosité ? Je doutais en tout cas qu’il profite de sa supériorité hiérarchique pour me tirer les vers du nez quant à mes affaires personnelles. Mais alors, quoi ?
Intriguée, je finis par me présenter jusqu’à ses bureaux. Depuis ma reprise de fonction, j’enchaînais les convocations du genre. En cela, je commençais à m’habituer à ces situations où l’on me poussait à justifier de ma situation ainsi que de mon expérience. Mon apparence tape à l’œil, il la connaissait bien. Et d’évidence, je ne baisserais pas mes standards vestimentaires sur le prétexte que je me trouvais à une position de subordonnée dans la hiérarchie de cette organisation branlante.
– Si je m’étais attendue à vous recroiser dans de telles circonstances… Non pas que la surprise soit mauvaise, entendons nous bien ! Je sais ce que vous valez et je suis ravie qu’une personne compétente se trouve à votre position !
En temps normal, j’étais avare de compliments. Mais ce type m’avait fait forte impression et mon sourire était évocateur de cela. Pour un peu, j’en baisserais ma garde. Heureusement, malgré mon jeune âge, je possédais suffisamment de bouteille pour ne pas me laisser aller quand bien même les signaux viraient au vert.
– Alors, pourquoi cette convocation ?
Pas seulement pour parler du bon vieux temps, j’espérais.