Shugoshin Akemi
Données Spirituelles
Grade: Vice-Capitaine de la 8e Division
Lun 2 Oct 2023 - 11:26 - You make feel like Eleven
Tandis que les feuilles colorées de teintes chaudes tombaient, presque avec grâce dans le jardin des Ogasawara, l’Immaculée n’avait d’yeux que pour le tablier de shōgi placé devant elle. C’est à son tour de jouer et elle réfléchit à la stratégie à employer. Doit-elle déplacer une de ses pièces ou parachuter l’une de celles qu’elle a en réserve, capturées précédemment ? Son adversaire est doué. Il est difficile d’être plus maline que lui. Mais si elle parvient à anticiper ses quelques futurs déplacements, elle pourra peut-être les contrer plus facilement.
Son adversaire, n’est autre que son protégé Kōga. Contre toute attente, elle est moins nerveuse qu’elle l’imaginait durant les moments de jeu qu’ils partagent ensemble. Lorsqu’elle ne garde pas le silence, concentrée sur la partie, elle l’interroge sur ses autres occupations ou échange sur les dernières activités de leur division. Une fois décidée sur le coup à jouer, soit la pose d’une pièce de sa réserve à un endroit stratégique, flèche pointée vers l’Ogasawara, elle reprend d’ailleurs la parole.
Ses prunelles azurées délaissent l’observation du tablier pour se poser sur le beau noble face à elles. Akemi ne se voit pas du tout porter une telle tenue, mais peut-être que lui, en tant qu’homme, il trouverait cela divertissant, plaisant, à son goût. Elle sait qu’il n’a aucun intérêt pour le mariage et qu’il ne se projette pas en compagnie d’une demoiselle. La solitude semble mieux lui convenir et ce n’est pas Akemi qui s’en plaindrait. Mais cela ne l’empêche pas de potentiellement avoir quelques désirs propres aux hommes. A moins qu’il soit à ce point insensible ? En tout cas, pour elle, cela fait une menace de moins. Elle n’aurait pas confiance si une jeune beauté venait à s’immiscer dans la vie de son Maître. Et surtout, elle serait jalouse.
Elle rougit, bafouille comme à chaque fois qu’elle ose dépasser cette limite imaginaire qui les sépare et qu’elle cherche à être davantage pour lui qu’un simple bouclier à sa disposition. Elle se contente de cette position, mais ne peut s’empêcher de vouloir plus quitte à se heurter encore à son indifférence qui la remet inexorablement à sa place à chaque fois. Un jour, lorsqu’elle en aura assez, elle cessera d’essayer et ne fera plus que son devoir tel qu’on le lui demande.
Son adversaire, n’est autre que son protégé Kōga. Contre toute attente, elle est moins nerveuse qu’elle l’imaginait durant les moments de jeu qu’ils partagent ensemble. Lorsqu’elle ne garde pas le silence, concentrée sur la partie, elle l’interroge sur ses autres occupations ou échange sur les dernières activités de leur division. Une fois décidée sur le coup à jouer, soit la pose d’une pièce de sa réserve à un endroit stratégique, flèche pointée vers l’Ogasawara, elle reprend d’ailleurs la parole.
- « Avez-vous vu le dernier article de l’association des femmes Shinigami ? Leur dernière lubie, ce… vêtement qu’elles appellent bikini… C’est très, indécent. Vous ne trouvez-pas ? »
Ses prunelles azurées délaissent l’observation du tablier pour se poser sur le beau noble face à elles. Akemi ne se voit pas du tout porter une telle tenue, mais peut-être que lui, en tant qu’homme, il trouverait cela divertissant, plaisant, à son goût. Elle sait qu’il n’a aucun intérêt pour le mariage et qu’il ne se projette pas en compagnie d’une demoiselle. La solitude semble mieux lui convenir et ce n’est pas Akemi qui s’en plaindrait. Mais cela ne l’empêche pas de potentiellement avoir quelques désirs propres aux hommes. A moins qu’il soit à ce point insensible ? En tout cas, pour elle, cela fait une menace de moins. Elle n’aurait pas confiance si une jeune beauté venait à s’immiscer dans la vie de son Maître. Et surtout, elle serait jalouse.
- « J’ai appris que Kamiyama Sakura et Shimura Masaru vont se marier. Évidemment je serai là pour assurer votre protection si vous décidiez de vous y rendre. Mais, je me disais… Si vous n’avez pas d’autre intention particulière… Peut-être… Accepteriez-vous d’y être mon… mon cavalier ? »
Elle rougit, bafouille comme à chaque fois qu’elle ose dépasser cette limite imaginaire qui les sépare et qu’elle cherche à être davantage pour lui qu’un simple bouclier à sa disposition. Elle se contente de cette position, mais ne peut s’empêcher de vouloir plus quitte à se heurter encore à son indifférence qui la remet inexorablement à sa place à chaque fois. Un jour, lorsqu’elle en aura assez, elle cessera d’essayer et ne fera plus que son devoir tel qu’on le lui demande.