Kurosawa Kyoya
Données Spirituelles
Grade: King of Swords
Mer 4 Oct 2023 - 2:19 - La Traque [PV Mei]
Un hôtel dans le centre ville de Karakura, 1970
La brume du réveil.
C'est le trafic à l'extérieur qui le tire de ses songes. Il est tard. Habituellement, Kyoya est un homme qui se lève tôt – parait-il que l'avenir appartient à ceux-là. Or, l'habituel est parfois une notion qui disparaît de son train de vie. Lorsque le spirituel se mêle à ses affaires, lorsque de l'autre côté du voile influent sur ses intérêts terrestres... Alors il doit agir.
Il y songe, au travers de ses pensées indistinctes du réveil. Lentement, ses yeux s'ouvrent pour fixer le plafond. Lentement... Il sent une présence. Une forme contre la sienne la chaleur d'une peau, un souffle contre son torse. Alors la brume se lève. Alors il se rappelle de cet hier qui est resté flou une poignée de secondes dans son esprit.
Il a l'habitude de se réveiller dans des hôtels chics. Mais généralement, ce sont ceux de Tokyo.
Il a l'habitude de se réveiller en bonne compagnie. Mais généralement, ce n'est pas une Shinigami.
Shihōin Mei.
Ce n'est pas la première fois qu'ils se rencontrent. La première fois, c'était à Tokyo. Il y en a eu d'autres là-bas, puis il y a eu une rencontre à Kyoto... Mais hier soir, c'est à Karakura qu'il l'a rencontrée. En temps normal, Kyoya ne se mêle pas des affaires de cette ville – de cette fourmilière à esprits. Préocuppé par ses intérêts et objectifs du monde réel, il a cette philosophie du « plus loin j'en suis, mieux je me porte », concernant la politique spirituelle. Et pourtant, hier soir, il était en ville à investiguer, traquer, suivre une piste. Pourtant hier soir, il l'a rencontrée elle, dans son Gigai... Pourtant un mot en amené un autre, un verre en a amené un autre, puis enfin...
Enfin elle, là, contre sa peau, à dix heure du matin.
Son regard glisse sur elle quelques secondes. Sa bouche s'ouvre... Mais les mots ne sortent pas. Plutôt, un geste lent et précautionneux, pour se lever sans perturber le sommeil de la Dame. Se doucher, s'habiller, puis tout en même temps, cogiter. Aujourd'hui, il doit le trouver. Il ne peut pas rester ici longtemps : il ne peut pas laisser les siens seuls à la capitale pour trop longtemps. Pas avec le danger qui guette.
Peut-être... Peut-être qu'il devrait lui en parler, à elle.
Il y pense dans la salle de bain, en train de s'habiller, alors qu'il avise le lit depuis l'embrasure de la porte.
« C'est leur travail après tout », lui dit un songe.
« Moins elle en sait mieux c'est », lui en dit un autre.
La brume du réveil.
C'est le trafic à l'extérieur qui le tire de ses songes. Il est tard. Habituellement, Kyoya est un homme qui se lève tôt – parait-il que l'avenir appartient à ceux-là. Or, l'habituel est parfois une notion qui disparaît de son train de vie. Lorsque le spirituel se mêle à ses affaires, lorsque de l'autre côté du voile influent sur ses intérêts terrestres... Alors il doit agir.
Il y songe, au travers de ses pensées indistinctes du réveil. Lentement, ses yeux s'ouvrent pour fixer le plafond. Lentement... Il sent une présence. Une forme contre la sienne la chaleur d'une peau, un souffle contre son torse. Alors la brume se lève. Alors il se rappelle de cet hier qui est resté flou une poignée de secondes dans son esprit.
Il a l'habitude de se réveiller dans des hôtels chics. Mais généralement, ce sont ceux de Tokyo.
Il a l'habitude de se réveiller en bonne compagnie. Mais généralement, ce n'est pas une Shinigami.
Shihōin Mei.
Ce n'est pas la première fois qu'ils se rencontrent. La première fois, c'était à Tokyo. Il y en a eu d'autres là-bas, puis il y a eu une rencontre à Kyoto... Mais hier soir, c'est à Karakura qu'il l'a rencontrée. En temps normal, Kyoya ne se mêle pas des affaires de cette ville – de cette fourmilière à esprits. Préocuppé par ses intérêts et objectifs du monde réel, il a cette philosophie du « plus loin j'en suis, mieux je me porte », concernant la politique spirituelle. Et pourtant, hier soir, il était en ville à investiguer, traquer, suivre une piste. Pourtant hier soir, il l'a rencontrée elle, dans son Gigai... Pourtant un mot en amené un autre, un verre en a amené un autre, puis enfin...
Enfin elle, là, contre sa peau, à dix heure du matin.
Son regard glisse sur elle quelques secondes. Sa bouche s'ouvre... Mais les mots ne sortent pas. Plutôt, un geste lent et précautionneux, pour se lever sans perturber le sommeil de la Dame. Se doucher, s'habiller, puis tout en même temps, cogiter. Aujourd'hui, il doit le trouver. Il ne peut pas rester ici longtemps : il ne peut pas laisser les siens seuls à la capitale pour trop longtemps. Pas avec le danger qui guette.
Peut-être... Peut-être qu'il devrait lui en parler, à elle.
Il y pense dans la salle de bain, en train de s'habiller, alors qu'il avise le lit depuis l'embrasure de la porte.
« C'est leur travail après tout », lui dit un songe.
« Moins elle en sait mieux c'est », lui en dit un autre.