Lee Bai-Long
Données Spirituelles
Grade: 10ème siège de la 5ème division
Ven 17 Nov 2023 - 9:51 - Maintenir la pression
Autre jour, autre patrouille. Bai-Long se remettait doucement des blessures nées de son affrontement contre Metsudai, et sentait déjà avoir dépassé le niveau dont il disposait avant l’éveil de son shikai. Il se permettait ainsi de patrouiller seul dans des quartiers plus éloignés ou plus mal réputés, ne craignant guère plus les conséquences d’une éventuelle embuscade. Il serait tout de même parfaitement faux d’affirmer qu’il était en pleine santé, mais sa simple présence restait assez comiquement exagérée pour s’atteler à de telles tâches.
Ni lui, ni ses camarades n’avaient de toute façon le choix: il était attendu de chaque membre de la Vème division qu’ils redoublent d’efforts tant que le Seireitei n’avait pas une vision plus pérenne des évènements qui se déroulaient juste au-delà de ses murs. En cela, les habitants du Rukongai avaient vu se multiplier la présence des shinigamis au Pieris dans leur voisinage, accueillant avec un enthousiasme variable ces patrouilles permanentes. Bai-Long restait cependant lucide: un tel rythme n’était ni tenable pour les civils, ni pour les dieux de la mort, à moins que la Vème division ne recrute chaque année autant de nouveaux éléments que le reste du Gotei 13. La solution à court et moyen termes, il en était convaincu, passait par la formation de certains de ces hommes et de ces femmes par l’Onmitsukidō. La Vème devait infiltrer des agents dormants dans les coins sensibles de la cité des âmes, et conserver le reste de ses forces sous le coude pour pouvoir rapidement les déployer au besoin, mais il n’existait malheureusement qu’un seul groupe au Seireitei capable de transmettre de telles compétences, et leurs disponibilités demeuraient faibles.
Alors il patrouillait, sans réelle foi de trouver quoi que ce soit et dans l’idée, principalement, d’effrayer ceux qui voudraient s’en prendre à la Soul Society, et de le forcer à rester terrés dans leurs tanières. Toutes ses marches se finissaient par une inspection des dojos locaux auxquels il accordait en vérité la majorité de son attention. Si son action à l’extérieur restait purement dissuasive, il encourageait activement les membres de la Vème à s’enquérir de la situation des maîtres de dojo et du ressenti des adhérents. A la différence du reste du Rukongai, les habitants de ces lieux étaient particulièrement désireux de parler à leur aînés et beaucoup étaient venus d’eux-même à Bai-Long alors qu’il échangeait avec les enseignants. Décemment incapable d’enregistrer tous les témoignages, il se contentait pour l’heure de noter les noms des aspirants shinigamis qui venaient à sa rencontre. Il irait les voir un par un quand viendrait l’heure du dîner.
Ni lui, ni ses camarades n’avaient de toute façon le choix: il était attendu de chaque membre de la Vème division qu’ils redoublent d’efforts tant que le Seireitei n’avait pas une vision plus pérenne des évènements qui se déroulaient juste au-delà de ses murs. En cela, les habitants du Rukongai avaient vu se multiplier la présence des shinigamis au Pieris dans leur voisinage, accueillant avec un enthousiasme variable ces patrouilles permanentes. Bai-Long restait cependant lucide: un tel rythme n’était ni tenable pour les civils, ni pour les dieux de la mort, à moins que la Vème division ne recrute chaque année autant de nouveaux éléments que le reste du Gotei 13. La solution à court et moyen termes, il en était convaincu, passait par la formation de certains de ces hommes et de ces femmes par l’Onmitsukidō. La Vème devait infiltrer des agents dormants dans les coins sensibles de la cité des âmes, et conserver le reste de ses forces sous le coude pour pouvoir rapidement les déployer au besoin, mais il n’existait malheureusement qu’un seul groupe au Seireitei capable de transmettre de telles compétences, et leurs disponibilités demeuraient faibles.
Alors il patrouillait, sans réelle foi de trouver quoi que ce soit et dans l’idée, principalement, d’effrayer ceux qui voudraient s’en prendre à la Soul Society, et de le forcer à rester terrés dans leurs tanières. Toutes ses marches se finissaient par une inspection des dojos locaux auxquels il accordait en vérité la majorité de son attention. Si son action à l’extérieur restait purement dissuasive, il encourageait activement les membres de la Vème à s’enquérir de la situation des maîtres de dojo et du ressenti des adhérents. A la différence du reste du Rukongai, les habitants de ces lieux étaient particulièrement désireux de parler à leur aînés et beaucoup étaient venus d’eux-même à Bai-Long alors qu’il échangeait avec les enseignants. Décemment incapable d’enregistrer tous les témoignages, il se contentait pour l’heure de noter les noms des aspirants shinigamis qui venaient à sa rencontre. Il irait les voir un par un quand viendrait l’heure du dîner.