Al Jera
Données Spirituelles
Grade: Novena Espada
Jeu 14 Déc 2023 - 13:29 - Le Ravisseur imaginaire
La dimension des vivants. Incompréhensible, pour ainsi dire, pour les yeux d'un Hollow qui s'est essentiellement nourri des siens depuis le début de sa deuxième existence. S'il avait anecdotiquement vu et entraperçu une poignée d'humains, notamment via ce phénomène de Grande Cataracte qui avait encouragé les mortels à coloniser une partie de leurs terres, ces rencontres étaient restées exceptionnelles.
Le portail finit par se refermer, et les deux Fracciones du blondinet sont plus bruyantes que jamais. Ce qui apparaît devant lui, de chaque côté et derrière lui n'a aucun sens, et fait complètement sens à la fois. L'évolution des constructions humaines ne pouvait aller que dans cette direction, et l'ex-astronome s'en veut presque de ne pas y avoir pensé. Pas que qui que ce soit de son époque aurait pu le prévoir, de toute façon. Des bâtiments plus rectangulaires, plus pragmatiques, composés d'une matière qui semble même constituer le sol sur lequel ses pieds donnent l'illusion d'être posés. Une farandole de nouveautés dignes d'un roman de science-fiction pour le blondinet du Yermo.
Il repose son regard sur celle qui est devenue sa captive, agenouillée sur le sol rigide du monde terrestre. Il l'a bien entendue prier, le même Dieu que lui vénérait de son vivant, d'ailleurs. Lui a passé sa vie humaine à devoir cacher cette foi, mais elle aura fini par avoir raison de lui. Ironiquement, il est resté un homme de foi même après la mort. Le seigneur Luisenbarn l'entend. Les questions qu'il souhaite poser à la jeune fille sur cette nouvelle Terre, sur ce continent et sur l'Europe, sur l'évolution de la société occidentale pourraient se compter à l'infini. Mais il sait ce que les humains renforcés pensent de ceux qui ont perdu leur cœur, et il a déjà suffisamment fauté pour entretenir encore davantage leurs certitudes à ce sujet. Il est un Arrancar, et a donc la possibilité et, par conséquent, le devoir de se montrer humain lorsque la situation l'appelle. Il se place le visage dans la paume de sa main, constatant qu'il ressemble un peu trop au Tercera lorsqu'il commence à avoir ce genre de pensées.
Une devanture un peu plus loin. Une sorte de boutique qui propose des aliments traditionnels du coin, apparemment. Ce qu'il s'apprête à faire ne l'enchante pas plus que ça, mais il le faut.
L'emplumé range Cobalto Pluma dans sa ceinture de tissu et reprend la Fullbringer sur son épaule. Tentant de prendre sur lui pour ignorer les dommages qu'il vient de causer, il profite du mouvement de panique de l'unique employé du commerce pour s'avancer calmement avant d'attraper ce qui ressemble à un mets bien singulier. Deux tranches de pain particulièrement tendres, renfermant ce qui ressemble à de la viande de bœuf ainsi que quelques morceaux de légumes finement coupés. Probablement une mise en bouche typique du pays où ils se trouvent. Il jette un œil rapide aux machines présentes derrière la devanture, réfléchissant à une manière de réchauffer le plat. Il se rétracte presque immédiatement, réalisant qu'il ne parviendra pas à les faire fonctionner. Elle mangera froid.
Il repose son otage, et lui tend la denrée, tentant au mieux de ne pas faire tomber la garniture par terre. Il lui tourne ensuite le dos, comme par pudeur, refusant presque de laisser gagner son désir de tout comprendre de la société contemporaine.
Ceci étant dit, la Novena se concentre pour reproduire le phénomène qui l'a permis d'entrer ici. Le Descorrer, qu'il maîtrise comme tout Hollow. Il n'y a pas de raison. Il se repositionne, tentant d'agripper l'air-même à l'aide de ses doigts. Ignorant les piaillements frénétiques d'Alica et d'Alinto, lui suppliant probablement de rester encore un peu, il ferme les paupières et cherche à se concentrer sur le ressenti qu'il a eu lorsqu'il a réussi à ouvrir ce Garganta à l'aller.
...
Rien. Il ouvre de nouveau les yeux, déçu de lui-même. Même si le moment de s'éterniser sur Terre n'était pas tout à fait venu, il va falloir jouer les kidnappeurs encore un petit moment. Masquant un soupir, il se retourne de nouveau vers la membre de l'Ultima Necat, faussant un air autoritaire sur son visage comme dans son ton.
Domuyo, Esteli, n'importe qui, même Borick s'il le faut. Il s'en remet simplement à Barragan pour que quelqu'un le sorte d'ici le plus vite possible.
Le portail finit par se refermer, et les deux Fracciones du blondinet sont plus bruyantes que jamais. Ce qui apparaît devant lui, de chaque côté et derrière lui n'a aucun sens, et fait complètement sens à la fois. L'évolution des constructions humaines ne pouvait aller que dans cette direction, et l'ex-astronome s'en veut presque de ne pas y avoir pensé. Pas que qui que ce soit de son époque aurait pu le prévoir, de toute façon. Des bâtiments plus rectangulaires, plus pragmatiques, composés d'une matière qui semble même constituer le sol sur lequel ses pieds donnent l'illusion d'être posés. Une farandole de nouveautés dignes d'un roman de science-fiction pour le blondinet du Yermo.
Il repose son regard sur celle qui est devenue sa captive, agenouillée sur le sol rigide du monde terrestre. Il l'a bien entendue prier, le même Dieu que lui vénérait de son vivant, d'ailleurs. Lui a passé sa vie humaine à devoir cacher cette foi, mais elle aura fini par avoir raison de lui. Ironiquement, il est resté un homme de foi même après la mort. Le seigneur Luisenbarn l'entend. Les questions qu'il souhaite poser à la jeune fille sur cette nouvelle Terre, sur ce continent et sur l'Europe, sur l'évolution de la société occidentale pourraient se compter à l'infini. Mais il sait ce que les humains renforcés pensent de ceux qui ont perdu leur cœur, et il a déjà suffisamment fauté pour entretenir encore davantage leurs certitudes à ce sujet. Il est un Arrancar, et a donc la possibilité et, par conséquent, le devoir de se montrer humain lorsque la situation l'appelle. Il se place le visage dans la paume de sa main, constatant qu'il ressemble un peu trop au Tercera lorsqu'il commence à avoir ce genre de pensées.
Une devanture un peu plus loin. Une sorte de boutique qui propose des aliments traditionnels du coin, apparemment. Ce qu'il s'apprête à faire ne l'enchante pas plus que ça, mais il le faut.
L'emplumé range Cobalto Pluma dans sa ceinture de tissu et reprend la Fullbringer sur son épaule. Tentant de prendre sur lui pour ignorer les dommages qu'il vient de causer, il profite du mouvement de panique de l'unique employé du commerce pour s'avancer calmement avant d'attraper ce qui ressemble à un mets bien singulier. Deux tranches de pain particulièrement tendres, renfermant ce qui ressemble à de la viande de bœuf ainsi que quelques morceaux de légumes finement coupés. Probablement une mise en bouche typique du pays où ils se trouvent. Il jette un œil rapide aux machines présentes derrière la devanture, réfléchissant à une manière de réchauffer le plat. Il se rétracte presque immédiatement, réalisant qu'il ne parviendra pas à les faire fonctionner. Elle mangera froid.
Il repose son otage, et lui tend la denrée, tentant au mieux de ne pas faire tomber la garniture par terre. Il lui tourne ensuite le dos, comme par pudeur, refusant presque de laisser gagner son désir de tout comprendre de la société contemporaine.
- "J'ai fait erreur, jovencita. J'ai pas d'intentions belliqueuses à ton égard. En revanche, tu as pris d'assaut l'un des protégés de mon clan, et la prochaine fois, il y aura pas de seconde chance. C'est un avertissement."
Ceci étant dit, la Novena se concentre pour reproduire le phénomène qui l'a permis d'entrer ici. Le Descorrer, qu'il maîtrise comme tout Hollow. Il n'y a pas de raison. Il se repositionne, tentant d'agripper l'air-même à l'aide de ses doigts. Ignorant les piaillements frénétiques d'Alica et d'Alinto, lui suppliant probablement de rester encore un peu, il ferme les paupières et cherche à se concentrer sur le ressenti qu'il a eu lorsqu'il a réussi à ouvrir ce Garganta à l'aller.
...
Rien. Il ouvre de nouveau les yeux, déçu de lui-même. Même si le moment de s'éterniser sur Terre n'était pas tout à fait venu, il va falloir jouer les kidnappeurs encore un petit moment. Masquant un soupir, il se retourne de nouveau vers la membre de l'Ultima Necat, faussant un air autoritaire sur son visage comme dans son ton.
- "J'aurais dit ça si j'avais été naïf, humaine ! Tu vas rester avec moi encore un peu. J'en ai pas fini avec toi."
Domuyo, Esteli, n'importe qui, même Borick s'il le faut. Il s'en remet simplement à Barragan pour que quelqu'un le sorte d'ici le plus vite possible.