It could have been anyone else

Les japonais avaient une manière de fêter le nouvel an qui était très particulier pour la jeune française. Cette fête avait toujours été très intime dans son foyer, on invitait la famille, quelques amis proches, et on buvait et mangeait jusqu’à minuit avant de crier et de continuer à s’éclater la panse. Au pays du soleil levant ? Ce n’était pas du tout la même chose.

C’était une célébration en grande pompe, assez similaire au marché de noël de sa ville natale, si ce n’était avec une gastronomie bien différente. Pas de marrons, de crêpes aux fruits ou de nems, mais tout ce qui cuisait semblait tout aussi appétissant.

Alice avait besoin de ces festivités, pour recharger son mental. La fin de l’année 2023 ne l’avait pas manqué, emmerde sur emmerde. Elle n’avait même pas pu fêter Noël normalement, alors elle n’allait pas manquer le nouvel an. Son compte en banque allait flamber. Elle perpétuera la tradition de se mettre une misère et de manger jusqu’à plus faim !

Son premier dévolu s’était arrêté sur des pains à l’haricot rouge, ceux-là ayant une forme de poisson. Est-ce que la pâte d’haricot rouge était bonne ? Aucune idée, mais Alice voulait le découvrir. Peut-être que cela serait le meilleur plat de sa vie, peut-être qu’elle aura envie de le vomir, mais elle ne faisait pas dans les possibilités.

“Huh, c’est plus sucré que ce que je pensais. J’imagine que c’est un goût à acquérir.”

Ce n’était pas à vomir, c’était décent, probablement qu’elle en voudra plus en en mangeant plus. Elle n’en reprendra pas un second tout de suite néanmoins. Elle avait besoin de quelque chose pour se rincer la gorge, de préférence, quelque chose de moins sucré.

C’était sur le chemin de ce breuvage béni qu’elle est prise pour cible, tirée en plein cœur d’une précision ahurissante ! Non, quand même pas, mais reste qu’elle s’est faite tirer dessus au plomb. Cela aurait pu être très vilain si elle n’était pas un tank ambulant avec son manteau bombé, ses plaies ne s’étaient pas vraiment refermées et elle n’avait pas envie de retourner à l'hôpital.

“[Oui ? C’est pour quoi ?]”

Elle doutait que quelqu’un la comprenne en Français, mais cela ne l’empêchera pas d’utiliser la plus belle langue sur terre. En se retournant, elle déduit assez facilement la source de ce tir.

“Je crois, pas sûre, c’est qu’elle a très bien visé après tout.”

Des stands de tir ? Cela faisait bien longtemps qu'Alice n'avait pas tirer au plomb, cela ne lui ferait pas de mal de retenter l'expérience. Même si ce gosse venait de lui trouver sa veste préféré, elle n'allait pas en faire tout un foin. Au mieux elle devrait probablement en racheter une.

"Je peux avoir un tour, en guise d'excuse ?"

Les prix étaient assez simple, des peluches, des portes clés, mais il y avait egalements des couteaux papillons et des consoles de jeu ? Cela devait être les prix pour les adultes qui voulaient cramer leur argent. Si elle comptait combien coûté un plomb, et les points qu'éclater un ballon donnait, elle devrait pouvoir avoir un couteau papillon pour vingt plomb si elle crevait un ballon par balle. Elle en achetait donc quatre.

"Celaa fait assez longtemps, donc je vais pas trop dépenser..."

Elle laissait croire qu'elle ne réussira pas tout ses tirs, mais elle était fourbe la Alice, car les quatres tirs qui suivirent crevèrent chacun 3 ballons. D'accord, elle avait un tout petit peu triché en changeant la trajectoire des ballons pour qu'ils s'alignent plus souvent, mais elle les a tout de même crever. Résultat, le couteau papillon était à elle, et le fusil retournait entre les mains du forrains.

"Voila, je te pardonnes maintenant !"

Est-ce que ces enfants étaient ceux de cette femme ? Elle paraissait bien trop jeune pour que ce soit le cas, et bien trop diverses en phénotypes. Cela devait être une gardienne ou quelque chose dans ces eaux-là. S’occuper d’autant d'enfants ne devait pas être de tout repos, surtout qu’elle semblait de l’âge d’Alice, pas étonnant qu’il arrive qu’un d’eux échappe à sa surveillance. La pauvre femme n’avait que deux yeux.

En tout cas, même venant d’enfant, les compliments étaient appréciés. La fullbringer aimait impressionner plus jeune que soi, elle se plaisait à avoir l’image de grande sœur qu’on idolâtre, même si elle était enfant unique. Cela devait être bien d’avoir une grande famille, en tout cas, cette gardienne semblait très complice avec ces enfants, même la fille à la gâchette facile.

“Peut-être avant ça apprendre les bases du maniement d’une arme à feu. Cela évitera plus de la moitié des accidents.”

On n’insistera jamais assez sur la base des bases du tir, la sécurité. Surtout si elle veut se lancer dedans aussi jeune, mieux vaut maîtriser ses classiques le plus tôt possible. Cela sauvera beaucoup de temps aux infirmières dans le futur.

“Il n’y a rien, je ne me permettrais pas de faire du raffut lors d’un évènement si important aux japonais. Puis, quel genre d’adulte je serais si je m’abaissais à faire pleurer un enfant.”

Si cela s’arrêtait là, cette rencontre ne serait qu’un coup de fortune, Alice refuserait tout simplement qu’on lui rembourse sa veste et voilà, mais elle n’aimait pas l’implication derrière les mots de la jeune femme. Alice était convaincue d’avoir été des plus discrètes dans son utilisation de la manipulation des âmes, mais cette femme aurait remarqué le mouvement anormal des ballons ? Non, probablement pas, c’est sûrement une hyperbole.

“Vous me flattez, mais si j’avais de tels pouvoirs, je changerais de corps de métier pour me lancer dans une carrière sportive.”

Venait la question du manteau, malheureusement, qu’il soit troué était un vrai problème. Parce qu’il coûtait assez cher, son beau manteau. Il était cousu sur mesure, c’était la raison de son prix exorbitant, Alice étant particulièrement petite, ce genre de dépenses supplémentaire était une nécessité, si elle ne voulait pas s’habiller au rayon adolescent. Elle avait moins ce problème depuis qu’elle s’était installée au japon, la taille moyenne y était plus basse après tout.

“Je préfères que non. Je travaille dans le privé, je suis suffisamment payé pour refuser votre gentillesse.”

“Et vous faites quoi dans le privé madame ?”

“Hum, des chooooses, privées ?”

Bon, son alibi nécessite un peu de travail, mais elle était doué à une chose ! Changer de sujet.

“Et vous, j’imagine que vous êtes leur gardienne ? Il existe quelque chose comme ça ici ?”

Il semblait que les enfants se contenteront de nerfs, c’était mieux ainsi, même si bien encadré, rien ne les empêchait de tirer avec des airsofts, si ce n’était le prix … Et la législation japonaise. Bon, de bonnes raisons de se contenter de nerfs.

Dans la foulée, Alice apprend que son interlocutrice, nommée Mitsuzawa Kaori, est directrice d’un orphelinat. Elle avait l’air un peu jeune pour ça, mais pourquoi pas, c’était une autre culture ici. Cela ne manquait pas de piquer sa curiosité en tout cas, elle n’avait aucune raison de refuser de la compagnie.

“Ce sera avec plaisir, je pourrais avoir besoin de l’aide de quelqu’un s’y connaissant en ce genre de festival.”

Elle en profitait donc pour lui serrer la main, mais à peine lui avait-elle serré la pince que les questions commençaient, elle ne riait pas quand elle disait que cela serait un bombardement ! Les enfants étaient des créatures très curieuses, il semblerait. Mais Alice n’était pas bonne du tout pour mentir !

“Vous utilisez un fusil dans votre travail privé madame ?”

“Hum, oui ?”

“Un fusil comme au stand ?”

“Non, plutôt quelque chose compac-”

“Donc vous êtes policières !”

“Mais ça ne travaille pas dans le privé les policiers !”

“Pas que je sache non…”

Et ça continuait, jusqu’à ce que leurs bouches soient pleines par des friandises, et celle d’alice aussi, même si elle descendait plutôt une boisson. Qui aurait cru que le jus de pastèque était si bon ? A moins que ce ne soit du melon ? Bon en tout cas ça se boit.

“Ils vont finir par manquer de chose à me questionner sur à un moment, non ?”

Enfin un peu de paix. Oui elle avait été prévenue, mais est ce que cela changeait le fait que c’était épuisant de répondre à milles et unes questions ? Non ! Mais maintenant au moins, Alice pouvait s’asseoir sur une table en plein air et déguster ses takoyakis. En espérant que leurs souvenirs mettent un moment à être trouvés.

“Ils m’ont l’air assez débrouillard, puis, s’il y a un stand de tir à proximité, ils trouveront un moyen de se défendre j’en suis sûre.”

Zut, ses takoyakis avaient refroidi, elle les a gardés en main trop longtemps. Pas grave, cela restait bon. La directrice semblait avoir la mauvaise manie de ses protégés de poser beaucoup de questions, d’abord son nom, puis ses origines. Est-ce qu’Alice attirait tant l’attention qu’on voulait en savoir plus sur elle ?

“L’Epervier, Alice L’Epervier. Appelez moi simplement Alice, je ne suis pas habitué à votre manière d’appeler vos connaissances par leur nom de famille. On n’est pas si formel dans mon pays.”

Elle allait la laisser deviner, en bonne française, elle se sentait insultée d’être appelée miss Anglaise. La rivalité ancestrale entre ces deux pays ne saurait être ignorée ! Mais mettons ça de côté, qu’est-ce qui l’intriguait encore ? Son âge ? Ses goûts vestimentaires ?

“Mh ? Spirituelle ? Genre les esprits et les fantômes ?”

Il semblerait que cette femme fasse partie du même monde que la fullbringer, mais est-ce que cela était une raison suffisante pour dévoiler ce qu’elle était ? Non. C’était évident que ce n’était pas une arrancar, mais c’était possible qu’elle ne soit pas une fullbringer. Elle pourrait être une shinigami, et dans ce cas, silence absolu.

Même si Alice pouvait confirmer facilement si elle était une déesse de la mort, il semblerait qu’elle était trop sensible à la pression spirituelle, elle verrait qu’Alice cherche à la démasquer, et là, impossible de prétexter l’ignorance.

“Je ne crois pas en ces superstitions, désolé. Je suis une fière chrétienne, pour moi la chance n’est pas l'œuvre d’esprits, mais la volonté du seigneur.”

Ce qui était vrai, enfin, était vrai avant qu’elle apprenne toute cette histoire de plus et de hollow, chamboulant complètement ses croyances. Elle ne savait pas trop comment raccrocher les wagons avec ce qu’elle savait et ce que disaient les textes sacrés, mais ce n’était pas la question dans l’immédiat.

“Mais à chacun ses croyances, je suppose.”

Alice avait besoin d’une fenêtre d'inattention pour sonder son âme, pour être certaine de sa nature. Si c’était une fullbringer, elle pourrait la rediriger vers l’ultima necat, à taton, mais si c’était une shinigami, les coins allaient s’en donner à coeur joie de savoir qu’une faucheuse résidait dans le monde des Hommes.

Heh, elle était maligne la directrice, mais Alice ne confirmera rien. De toutes manières, il n’y avait pas mille et unes langues qui pouvait se rapprocher de ce que disait Alice. Mais elle n’arrivait pas à prononcer son nom de famille correctement. Cela devait être trop compliqué pour une japonaise.

“Alice oui.”

La revoilà déjà à l’attaque, elle n’en démordait pas hein ? Sa justification est un peu faible, si Alice voulait blesser les enfants, elle aurait eu mille occasions de le faire. De toutes manières, le danger pour les humains sans pouvoir, c’étaient les shinigamis ou les hollows, pas les fullbringer comme elle.

“Mhmh. Des ambitions louables, mais je ne vois pas en quoi je suis une menace.”

Cela allait vite tourner en rond si la conversation continuait dans ce sens, mais un événement bien heureux pour Alice arrivait. Pour la directrice, moins, elle semblait malade, mais c’était une distraction suffisante pour que la fullbringer utilise son oeil, et décele la nature de l’âme se trouvant devant elle.

“Tout va bien ? N’allez pas me claquer dans les pattes.”

Est-ce que sa phrase ne s’était pas faite un peu trop froide ? Un peu trop artificiel peut-être. Elle avait découvert la nature de son interlocutrice, et sa garde s’était relevée. Ce n’était pas une humaine, ni même une quincy, c’était là une shinigami. Une mine d’or pour l’Ultima Necat, aussi bien pour leurs informations, que leur physionomie. Savoir qu’une avait pris les rênes d’un orphelinat, c’était une occasion rêvée d’en savoir un peu plus sur ce qui se passait là haut.

“Allons vous chercher de quoi boire, je me verrais mal expliquer aux enfants pourquoi leur directrice est à l'hôpital.”

Ce n’était pas normal, pourquoi un shinigami serait malade ? Et prendrait la direction d’un orphelinat de mortel ? Non, il y a probablement une raison, peut-être c’est une renégat, ou qu’elle est sur la fin de sa vie, d’une manière ou d’une autre. Cela pourrait être important pour les négociations, il faut qu’alice en sache plus.

Contagieux, non elle ne doutait pas que ce qu’elle avait était contagieux. Si c’est une vieille blessure, cela expliquerait pourquoi elle était dans cet état, potentiellement pourquoi elle n’était pas à la soul society.

“Quel genre de “petite” blessure laisse quelqu’un dans cet état.”

Alice elle-même n’était pas pristine, en ce moment même, elle se remettait des blessures que la fin d’année lui avait réservées, mais elle n’était pas à cracher ses poumons. Cette “petite” blessure doit être sacrément violente, peut-être parce que les shinigamis n’ont qu’une âme, pas de corps. Les dégâts qu’ils subissent sur leurs âmes doivent laisser des traces.

“Mais oui, concentrons-nous sur le festival. On pourra penser aux trucs d’adultes une fois le festival fini.”

Est-ce que ce festival avait du chocolat chaud ? Probablement, allons chercher ça à la directrice. Alice ne dirait pas non à quelque chose de chaud non plus, même si elle était bien mieux couverte que tout le monde ici présent.

“S’il y en a pas, on se révolte !”

Elle en connaissait un rayon sur la révolution, ça oui ! Mais bon, si elle commençait à s’enjailler, que la directrice remette une énième fois l’accusation d’être une menace sur le tapis ne l’enchantait pas. Elle risquait sa vie pour protéger l’humanité, qu’est-ce qu’une shinigami pouvait savoir du sacrifice qu’elle menait, quand tout ce qu’elle protégeait n’était que les intérêts de la soul society en traitant les humains comme du bétail.

“Cela devient fatiguant de vous répéter que je ne ferais pas de mal à des enfants. Je suis une jeune femme bien élevée, je crois au bon de l’humanité, et vout ma vie à la protéger.”

Prenant sa tasse de chocolat chaud, Alice soufflait sur la fumée qui s’en échappait, glissant son regard vers la shinigami. Si elle employait le mot humanité, c’était bien pour qu’elle comprenne que sa volonté de protéger était destinée aux mortels. Que pour un être spirituel, c’était une autre histoire.

“Et puis, je penses qu’il serait plus logique que vous plaidiez votre innocence plutôt que moi. A ce que je saches, plus que moi, ici c’est vous, l’étrangère.”

Avec cette phrase, il est certain qu’Alice était cramé en temps qu’être spirituellement éveillé, mais de toutes manières, vu l’insistence de son interlocutrice, elle n’avait presque aucun doute qu’elle l’avait déjà déduit. Autant pousser quelques informations.

Est-ce que la vanité était le vice des shinigamis ? Celle-ci était un peu trop détendue au vue de la situation, c’était frustrant. Elle crachait ses poumons il y a peu, et maintenant elle cherchait à l’énerver ? La fullbringer se pinça l’arrête du nez, elle venait d’un autre monde celle-là.

“Je vous crois, pourquoi mentir pour si peu. Mais vous restez un problème sur le long terme. Si un jour vos anciens collègues cherchent à vous retrouver, seriez vous suffisante pour les repousser sans dégats collatéraux ?”

Très honnêtement, Alice est plus encline à croire une shinigami que disons un arrancar, mais si elle disait cela, c’était parce qu’elle savait comment sa propre organisation fonctionnait avec les déserteurs. Pour avoir participé à une mise à mort d’un renégat, elle savait que cela ne finissait jamais bien. Cette shinigami, qu’elle le sache ou non, était un conflit à retardement.

La fullbringer manquait de s’étouffer, pourquoi pensait-elle que lui dire qu’elle n’est pas son ennemi la rassurerait ? Elle devrait la supplier de croire qu’elle n’est pas son ennemi, ou plutôt, l’ennemi de l’humanité.

“Si vous étiez notre ennemi, [Madame], nous ne verrions même pas la différence.”

Aussi forte peut-être une personne, si elle était blessée et seule, comment pourrait-elle compromettre l’intégrité d’une organisation comme l’UN ? Mais elle pouvait se considérer chanceuse, en quelque sorte. Parce que la vocation d’Alice n’était pas de détruire tout ce qui n’était pas humain, simplement de protéger.

“Dans quelques jours, quelqu’un de plus qualifié dans les négociations que moi viendra vous voir. Je ne peux que vous conseiller de répondre à ses questions, et de jouer vos cartes intelligemment. Ce que vous pourrez tirer de votre collaboration ne dépendra que de vous, ce que vous pourriez perdre aussi.”

Une fois sa tasse finie, elle la rendait au stand, se relevait et attendait que la directrice la suive. Même si elle le voulait, Alice ne pourrait laisser la présence d’un shinigami secret. Elle pouvait au moins la prévenir de ce qui se passera.

“Mais je pense que vous saurez faire valoir ce que vous avez à proposer.”

Des intérêts communs ? Probablement. De ce qu’Alice en avait vu d’elle aujourd’hui, il est fort probable que plus d’un intérêt se superpose à ceux de l’Ultima Necat. Qu’elle soit directrice d’orphelinat jouera très probablement en sa faveur, elle semblait vraiment intégrée à la vie sur terre.

“Je n’ai pas pour habitude de tirer la première lorsque je suis face à autre chose qu’un hollow.”

Peut-être aussi parce qu’elle avait une corde sensible avec les orphelinats. Elle était déjà majeure lorsqu’elle en était devenue une, mais si le malheur était arrivé plus tôt, elle aurait été dans la même situation que ces enfants. Elle n’avait pas le cœur assez fort pour leur retirer leur mère une seconde fois.

“Tu as simplement eu de la chance. Je suis un peu plus regardante sur mes morales que d’autres.”

Pas qu’elle le leur reprochait, il fallait mettre sa morale de côté pour ne pas être berné par des manipulateurs, les arrancars en comptant beaucoup dans leurs rangs. Elle même a dû faire abstraction de cela pour quelques missions, la shinigami ne pouvait donc que remercier la chance.

“Un feu d’artifice ? Pourquoi pas.”

L’intensité de la conversation baissait d’un coup. Tout ce qu’elle avait à dire à été dit, elle pouvait reprendre son rôle de civile modèle et apprécier les festivités. Même si des feux d’artifices elle en avait déjà vu, est-ce que ceux-là seront si différents ?

“Peut-être allons récupérer les enfants ? Maintenant que nous avons fini de mettre les choses au clair. ”

Autant les garder hors des problèmes du monde spirituel, surtout si aucun d’eux n’est lié au monde spirituel. Peut-être est-ce de la naiveté, mais Alice aimait penser que tout s'arrangerait pour le mieux une fois son organisation impliquée.