Kuchiki Haruka
Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la Sixième Division
Ven 2 Sep 2022 - 14:43 - Igarashi Sora
Igarashi Sora
Race Shinigami
Âge251 ans
Grade Capitaine de la Deuxième Division
Pouvoir
Une fois activé, Amaterasu rétrécit ; en lieu et place du katana se tient désormais une courte dague, entre le jitte et le kabutowari, à ceci près que le « crochet » parallèle s'avère aussi acéré que la lame principale - ce qui le rend tout aussi capable d'intercepter les armes adverses que de fendre des gorges, dût-il pour cela se faufiler dans les failles d'une armure.
La forme singulière et stylisée de son fer suggère cependant une fonction rituelle, et pour cause ; comme son nom l'indique, Amaterasu est une arme sacrée, qui, de par sa nature-même, permet à son manieur d'apprivoiser la lumière - fut-ce pour la faire briller plus que jamais ou l'enfermer au creux de sa main.
Description
▬ Faites entrer le capitaine promu !
Les lourdes portes s'ouvrent pour lui céder passage. Seuls les plus hauts gradés de chaque Division sont autorisés à les franchir. Sora s'avance sans hâte, mais sans hésitation non plus : c'est aujourd'hui qu'il prend sa place à leurs côtés.
Tous les regards convergent vers lui, naturellement. Le protocole veut qu'il soit le dernier arrivé - qu'il soit jugé par ses pairs dès le moment où il devient l'un d'entre eux. Il ne s'attarde sur aucun d'eux ; la plupart ne sont, de toute façon, même pas capitaines. Il est parmi les premiers à avoir accepté de remplacer la sienne.
S'il n'a que peu coutume de frayer avec les autres sections du Gotei, qu'importe lesquelles, certains visages lui seraient peut-être familiers s'il daignait poser sur eux le vert de ses yeux, mais il n'en est rien. Il apprendra à les connaître plus tard si cela doit s'avérer nécessaire ; pour l'heure, ils ne sont que les témoins de son ascension.
Depuis son mètre quatre vingt dix, il surplombe physiquement la plupart d'entre eux. Sa stature non plus ne passe pas inaperçue, pouvant sans doute paraître exagérément large pour qui ne partage pas le culte du muscle qui s'est instauré à la Onzième Division. Une pratique assidue des disciplines de corps-à-corps aura veillé à ce que le sien soit une arme à lui seul.
Subrepticement, il fait rouler ses épaules robustes sous le manteau blanc dont on l'a drapé avant de faire son entrée ; des ajustements seront sans doute nécessaires. Non qu'il compte l'arborer en permanence, loin s'en faut - pas alors que l'uniforme standard de Shinigami qu'il revêt à cet instant et ses manches superflues sont déjà pour lui un inconfort.
Il n'a pas coutume de porter des couleurs aussi voyantes, habituellement tout de noir vêtu, assorti à ces cheveux qu'il porte court. Si son visage aux traits assurément mâles est d'une relative banalité, clarté de ses iris mis à part, la cicatrice qui lui traverse la lèvre pourrait lui conférer un certain charme, n'eût-il pas eu l'air aussi froid.
L'on pourrait par ailleurs s'étonner de trouver la garde de son sabre ornée d'une corolle de fourrure, décoration certes discrète de par sa couleur terne mais néanmoins distinctive de par son excentricité. Si le fourreau n'est pas pleinement visible sous les pans de son habit immaculé, qu'il le porte à la ceinture suggère un sabre de taille ordinaire - au repos, à tout le moins.
Alors qu'il passe devant ses homologues, il peut sentir leur attention posée sur lui ; leur jugement. S'il ne connaît sans doute pas la plupart d'entre eux, ou du moins pas personnellement, eux ont, semble-t-il, entendu parler de lui - et ce n'est pas sans causer chez eux une certaine incertitude.
Sans doute sont-ils, au moins en partie, au fait de sa réputation - et si elle fait de lui le candidat idéal, d'une certaine manière, il y a néanmoins de quoi ne pas être serein à l'idée de lui conférer pareille station, pareil pouvoir. L'Onmitsukidō est indissociable de la Deuxième Division désormais, phagocyté par cette dernière selon le souhait de ses anciennes dirigeantes ; il est trop tard pour changer cela, ne leur en déplaise. Ainsi la promotion est-elle double, et requiert-elle deux fois plus de vigilance. Parmi ceux qui ont dû jauger sa candidature, combien n'ont accepté qu'à contrecœur ?
À moins que ce ne soit là que le simple fait de confier à quelqu'un d'autre la tête de telles opérations. Seuls le Capitaine-Commandant et son proche entourage - le récemment formé conseil militaire - sont à même de prendre toute la mesure de leurs fonctions et des compétences que cela requiert, mais le peu qu'en savent les autres suffira pour certains à leur donner froid dans le dos.
Si peu amicale soit-elle, Soi Fon était connue et respectée ; ils savaient que ces attributions - si inquiétantes et délicates soient-elles - étaient « entre de bonnes mains ». Même en sachant qu'elles devaient en changer, il y avait de quoi se demander si la personne prenant la relève serait aussi sage dans l'utilisation qu'elle en ferait. Bon nombre n'étaient sans doute venus que pour s'en faire une idée, le vérifier par eux-mêmes - tout en sachant par avance qu'ils ne sauraient être à l'aise en présence de quelqu'un qui verse le sang de ses semblables.
Et un jour, peut-être le leur.
▬ Capitaine de la Deuxième Division, Igarashi Sora... Présent.
Les lourdes portes s'ouvrent pour lui céder passage. Seuls les plus hauts gradés de chaque Division sont autorisés à les franchir. Sora s'avance sans hâte, mais sans hésitation non plus : c'est aujourd'hui qu'il prend sa place à leurs côtés.
Tous les regards convergent vers lui, naturellement. Le protocole veut qu'il soit le dernier arrivé - qu'il soit jugé par ses pairs dès le moment où il devient l'un d'entre eux. Il ne s'attarde sur aucun d'eux ; la plupart ne sont, de toute façon, même pas capitaines. Il est parmi les premiers à avoir accepté de remplacer la sienne.
S'il n'a que peu coutume de frayer avec les autres sections du Gotei, qu'importe lesquelles, certains visages lui seraient peut-être familiers s'il daignait poser sur eux le vert de ses yeux, mais il n'en est rien. Il apprendra à les connaître plus tard si cela doit s'avérer nécessaire ; pour l'heure, ils ne sont que les témoins de son ascension.
Depuis son mètre quatre vingt dix, il surplombe physiquement la plupart d'entre eux. Sa stature non plus ne passe pas inaperçue, pouvant sans doute paraître exagérément large pour qui ne partage pas le culte du muscle qui s'est instauré à la Onzième Division. Une pratique assidue des disciplines de corps-à-corps aura veillé à ce que le sien soit une arme à lui seul.
Subrepticement, il fait rouler ses épaules robustes sous le manteau blanc dont on l'a drapé avant de faire son entrée ; des ajustements seront sans doute nécessaires. Non qu'il compte l'arborer en permanence, loin s'en faut - pas alors que l'uniforme standard de Shinigami qu'il revêt à cet instant et ses manches superflues sont déjà pour lui un inconfort.
Il n'a pas coutume de porter des couleurs aussi voyantes, habituellement tout de noir vêtu, assorti à ces cheveux qu'il porte court. Si son visage aux traits assurément mâles est d'une relative banalité, clarté de ses iris mis à part, la cicatrice qui lui traverse la lèvre pourrait lui conférer un certain charme, n'eût-il pas eu l'air aussi froid.
L'on pourrait par ailleurs s'étonner de trouver la garde de son sabre ornée d'une corolle de fourrure, décoration certes discrète de par sa couleur terne mais néanmoins distinctive de par son excentricité. Si le fourreau n'est pas pleinement visible sous les pans de son habit immaculé, qu'il le porte à la ceinture suggère un sabre de taille ordinaire - au repos, à tout le moins.
Alors qu'il passe devant ses homologues, il peut sentir leur attention posée sur lui ; leur jugement. S'il ne connaît sans doute pas la plupart d'entre eux, ou du moins pas personnellement, eux ont, semble-t-il, entendu parler de lui - et ce n'est pas sans causer chez eux une certaine incertitude.
Sans doute sont-ils, au moins en partie, au fait de sa réputation - et si elle fait de lui le candidat idéal, d'une certaine manière, il y a néanmoins de quoi ne pas être serein à l'idée de lui conférer pareille station, pareil pouvoir. L'Onmitsukidō est indissociable de la Deuxième Division désormais, phagocyté par cette dernière selon le souhait de ses anciennes dirigeantes ; il est trop tard pour changer cela, ne leur en déplaise. Ainsi la promotion est-elle double, et requiert-elle deux fois plus de vigilance. Parmi ceux qui ont dû jauger sa candidature, combien n'ont accepté qu'à contrecœur ?
À moins que ce ne soit là que le simple fait de confier à quelqu'un d'autre la tête de telles opérations. Seuls le Capitaine-Commandant et son proche entourage - le récemment formé conseil militaire - sont à même de prendre toute la mesure de leurs fonctions et des compétences que cela requiert, mais le peu qu'en savent les autres suffira pour certains à leur donner froid dans le dos.
Si peu amicale soit-elle, Soi Fon était connue et respectée ; ils savaient que ces attributions - si inquiétantes et délicates soient-elles - étaient « entre de bonnes mains ». Même en sachant qu'elles devaient en changer, il y avait de quoi se demander si la personne prenant la relève serait aussi sage dans l'utilisation qu'elle en ferait. Bon nombre n'étaient sans doute venus que pour s'en faire une idée, le vérifier par eux-mêmes - tout en sachant par avance qu'ils ne sauraient être à l'aise en présence de quelqu'un qui verse le sang de ses semblables.
Et un jour, peut-être le leur.
▬ Capitaine de la Deuxième Division, Igarashi Sora... Présent.
Histoire
J'ai perdu la lune
Elle m'a glissé entre les doigts
Et s'est brisée au sol
N'éclairent plus mes nuits pourpres
Que des étoiles de sang
Aya,
Je ne sais pas pourquoi je fais ça. C'est pas mon genre d'écrire des lettres, et encore moins à ceux qui ne sont plus là. Écrire, c'était ton truc à toi, pas le mien. Il y a encore des papiers à toi plein la maison. J'ai même pas essayé de les jeter, y'en a tellement partout que je sais que je vais en retrouver pendant des années. Le nombre de fois que je t'ai demandé de les ranger... Bah, c'est un peu tard pour ça, maintenant, hein ?
Quatrième Siège.
La guerre avec les Quincys - « Guerre Sanglante Millénaire », ou quel que soit le nom pompeux qu'ils comptent lui donner dans les livres d'histoire - n'a pas été tendre. Nombreuses ont été les pertes, dans leurs rangs comme dans ceux des autres. Qu'on hisse vers de plus hautes fonctions ceux qui en sont à la hauteur est dans l'ordre des choses, pour remettre la machine en marche.
C'est d'autant plus nécessaire de leur côté : leurs attributions ne permettent pas d'être en sous-effectif. Si la Première Division est le cœur du Gotei, ils en sont les yeux et les oreilles - mais aussi l'estomac, prêt à engloutir tout ce qui doit l'être. Ils peuvent néanmoins s'estimer heureux : eux ont encore leurs capitaine et vice-capitaine.
Tous n'ont pas cette chance. Mais considérant les nombreuses responsabilités qui sont les leurs, même les sièges inférieurs se doivent d'être occupés. Il en va du bien commun, de la sécurité de Soul Society.
Le courrier dans une main et sa gourde d'alcool dans l'autre, debout sur la terrasse de son humble demeure où il a fait l'effort de venir le recevoir, Sora relève des yeux creusés vers le messager. Sans doute un collègue, méconnaissable sous ce chapeau ridicule - le Riteitai aurait bien besoin d'un relooking. C'est la seule section dans laquelle il n'a jamais eu sa place depuis qu'il a rejoint l'Onmitsukidō, et il n'a pas l'intention que ça change.
Enfin. En l'état, il n'a surtout l'intention de rien.
Son regard retombe sur la feuille, elle et son sceau officiel. Pas de surprise, pas plus qu'à la première lecture. Cette lettre, il a su qu'elle arrivait dès l'instant où la place s'est libérée. C'était inévitable. Ça l'est encore.
Il regarde le coursier à nouveau - et écrase le document entre ses doigts devant lui, jusqu'à n'en plus laisser qu'une boule de papier froissée ; tout ce que c'est, au final.
▬ Tire-toi.
Il la jette à ses pieds et retourne à l'intérieur, faisant comme s'il était déjà parti - ou n'était jamais venu.
L'alcool lui brûle le gosier.
Hé, Aya,
Pourquoi t'es partie, dis-moi ? T'étais censée être plus forte que ça, plus forte que moi. Sérieux, comment ça a pu arriver ? C'est pas ma place, ça. J'ai rien à faire là. J'étais bien où j'étais, j'ai jamais voulu ça. Depuis le temps, tu devrais savoir que ça m'allait très bien d'être derrière toi. D'être le seul à qui tu sois prête à tourner le dos alors que nous n'existons que pour les peindre de rouge. Si j'en vois un autre que le tien devant moi, je ne sais pas si je pourrai me retenir de le transpercer.
▬ Igarashi ! Viens voir par ici.
▬ ...Occupez-vous en, dit-il à ses subalternes.
Ceux-ci s'empressent de venir ramasser le prisonnier ensanglanté. Il n'y a plus grand chose à faire à part le ramener dans sa cellule - et espérer que les blessures que sa tentative de rébellion viennent de lui valoir n'obligent pas à aller chercher un soigneur, chose évidemment rare - si ce n'est introuvable - au sein de leur propre Division. Plus encore parmi ceux de l'Onmitsukidō.
Épongeant tant bien que mal ses phalanges tuméfiées, seule arme permise en ces lieux, Sora se dirige vers sa supérieure. Celle-ci constate l'usure de ses mains, sans plus s'en formaliser - du moins en apparence. Elle n'est pas sans savoir que la discipline ici-bas doit parfois - voire souvent - être inculquée avec la manière forte... Même s'il demeure important de ne pas dépasser les bornes, sans quoi ils ne valent pas mieux que ceux qu'ils gardent sous les verrous.
▬ Qu'est-ce que je peux faire pour vous, Capitaine ?
Malgré sa petitesse, Soi Fon n'a jamais eu de mal à inspirer le respect. Même s'il est habitué à se trouver en sa présence, Sora reste toujours aussi prompt à lui témoigner la déférence qui convient. C'est ce qui la rassure quand elle voit à quel point il peut parfois être trop dévoué à sa mission.
Même après des années, elle ne sait toujours pas si lui octroyer la garde du Repaire des Asticots à sa demande - ce qui était déjà en soi étonnant - était un bon moyen de le canaliser ou la pire des idées. Force est d'admettre que s'il n'y va pas de main morte, les détenus ont rarement été aussi bien maîtrisés.
Une part d'elle pense qu'il a choisi d'être ici parce qu'il s'y sent à sa place, estime avoir quelque chose à expier, comme une manière de faire pénitence. Ce ne serait pas le premier. Tant qu'il n'en vient pas à fraterniser avec les prisonniers - et ça semble être tout sauf le cas -, peu lui importe.
De toute façon, ce problème est sur le point de se régler. Il va sortir d'ici, qu'il le veuille ou non.
Elle croise les bras sur sa poitrine. Ce lieu ne l'impressionne pas, aussi misérable qu'il soit, mais elle n'a pas non plus envie d'y rester plus longtemps que de raison ; d'autres tâches l'attendent, et non des moindres. Temps de paix ne rime pas avec désœuvrement, surtout quand l'on dirige les services de renseignements.
▬ Je ne t'apprends rien en disant que nous avons récemment perdu notre Troisième Siège. Je vais aller droit au but...
Aya,
T'as vraiment choisi le mauvais moment pour t'en aller. Y'a plus rien qui va. Les autres tocards, c'était rien à côté. Au final, je me demande si t'as pas juste pris de l'avance, si t'es pas juste partie la première, l'air de rien, comme si tu savais que ça allait arriver. Que tu voulais pas voir ça. T'aurais pu me prévenir, je serais venu avec toi. Maintenant, il ne reste plus personne, personne à part moi. Et je ne suis pas sûr même de ça.
Le Seireitei est en deuil.
Il peut l'être : il vient de rendre les derniers honneurs militaires à la quasi-totalité de son état-major. Assez de temps s'est écoulé pour devoir se rendre à l'évidence : ils ne reviendront pas.
D'un coup, d'un seul, la majorité des divisions se trouvent soudain décapitées. Les choses s'organisent dans l'urgence, et on parle déjà d'un conseil militaire spécial qui prendra les décisions le temps que les têtes tombées soient remplacées.
Tout ça annonce des heures sombres comme Soul Society n'en a que peu connu, et une victoire si cher payée ne peut qu'avoir le goût de cendres.
Comme tous les autres officiers, à part ceux qui ont également péri au cours des derniers affrontements, Sora prend part à la cérémonie organisée en leur honneur.
Il fait acte de présence ; est là sans l'être. S'il ne se réjouit pas à l'idée de ce que demain réserve, il n'a pas non plus de larmes à verser. Il doute de toute façon que sa capitaine aurait quoi que ce soit à faire que l'on s'apitoie sur son sort ; il importe davantage que l'on continue son œuvre, d'autant que son clan s'éteint avec elle.
De surcroît, il n'est pas dupe.
Quels que soient les hommages qu'on pourrait leur rendre, il n'ignore pas que la mécanique militaire continue de tourner - ne serait-ce que parce que toute pause dans son fonctionnement serait catastrophique.
À son échelle, ce ne sont que des rouages à remplacer, et il est probable que l'on cherche déjà des pièces de rechange.
Alors même qu'ils se recueillent sur le monument aux morts, il se sait observé, lui et tant d'autres ; devine déjà que certains d'entre eux seront approchés avant même que l'encens ait fini de brûler. Que déjà, de nouveaux noms s'inscrivent dans le grand livre et des haori sont brodés, à peine leur mort prononcée.
Les apparences sont préservées, mais le combat doit continuer.
Aya,
Je crois que je commence à comprendre. Que si je suis encore ici, c'est pour aider à partir ceux qui n'ont plus rien à faire là. Qui n'ont plus le droit de rester quand on a déjà perdu trop de gens comme toi. Tout le sang que je pourrais avoir sur les mains ne les réchauffera jamais autant que le souvenir de ton étreinte, je le sais à présent, mais ça ne peut pas continuer comme ça.
Peut-être s'attend-t-il moins à ce que ce soit lui qu'on aborde sur le chemin du retour, cependant. Certes, ses états de service sont excellents, d'un côté comme de l'autre. Certes, son Siège le place en ligne directe de succession.
Certes, s'il avait vraiment voulu cacher ce Bankai, il aurait su s'y prendre pour que nul n'en sache jamais rien. D'aucuns en seraient morts, mais il est bien placé pour savoir qu'un secret pèse parfois plus lourd que quelques vies.
Mais sa réputation est ce qu'elle est, et si ses pairs n'en ont cure, tous ne seront pas de cet avis - à fortiori ceux qui ont des raisons de le craindre, et ils sont plus nombreux qu'on voudrait bien l'admettre. Rien ne fait mieux qu'une guerre naître les monstres, et tous les masques ne sont pas apparents.
Ce ne sera apparemment pas un problème, à ce qu'on lui dit.
Ainsi soit-il, alors.
Rendez-vous est pris, des préparatifs sont mis en place. Avoir été personnellement démarché sur ordre du haut commandement ne le dispense pas de passer le test d'aptitude comme tout un chacun.
▬ Ne perdons pas de temps... Dites-moi ce que je dois faire.
Il s'y soumet sans discuter. Son passage est exempt d'appréhension, d'anticipation - de tout, en vérité ; il se contente de faire, et laisse les choses suivre leur cours, aux examinateurs le bon soin de passer au crible sa prestation.
Il n'est pas sans espérer qu'ils sachent tous autant qu'ils sont que s'il le doit, ce pouvoir, un jour, il le retournera contre eux.
Passé cela, le reste n'est que formalité.
La Deuxième Division ne sera pas restée sans Capitaine bien longtemps.
Oh, Aya,
Que diraient-ils s'ils savaient que je les tuerais tous, si ça pouvait te ramener ?
HRP
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Comment avez-vous connu le forum : Il y a dix ans, on m'a dit « c'est la dernière fois ». On a raté.
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JUJUTSU KAISEN → [i]FUSHIGURO TŌJI[/i] est [b]IGARASHI SORA[/b]
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