Sabaiba Yoko
Données Spirituelles
Grade: 3e siège de la 2e division
Sam 10 Sep 2022 - 15:39 - [Quartier de la 2ème division] - Autour d'une tasse de thé [PV : Naoki Shiori]
Aujourd’hui, je dois me rendre vers les quartiers de la deuxième division. Quittant les demeure que nous occupions, mon clan et moi. J’ai échangé quelques mots avec les autres et pris un peu de temps pour jouer avec Hokori. J’ai promis que je lui ramènerais un petit quelque chose de la ville. C’est fou comme cette petite arrive à faire plus ou moins ce qu’elle veut de moi. Vraiment… je ne sais pas lui dire non. Je pousse alors un soupir et commence mon chemin. La route est longue, nous n’habitons pas au centre des hauts quartiers, mais nous n’avons pas obtenu une demeure dans les plus mauvais coins du Rukongai.
J’ai revêtu mon uniforme de Shinigami, sombre et austère. Je ne l’aime pas. Alors j’ai rajouté quelques éléments personnels par-dessus. J’étais sobre pour une fois. J’ai simplement pris soin de passer par-dessus quelques pans de tissus de couleur vive, rouge notamment sur la ceinture. J’ai mon arme avec moi. Bien qu’elle ne soit plus nécessaire de la porter en permanence dans la cité des âmes. Mais jamais je ne sors sans elle. Les vieux réflexes ont la vie dure, très dure. Mais le dévoreur d’océans est facile à dissimuler et personne ne devrait voir qu’elle dans mes manches, prête à servir au cas où.
Je regarde un peu les différentes étales sur ma route. J’ai beau être ici depuis quelques années maintenant et je ne m’y fais toujours pas. J’ai le sable dans la peau et j’attends que tout ça ne s’écroule pour n’être que poussière à la moindre occasion. D’être ainsi toujours sur le qui-vive est éreintant pour l’esprit. Mais je n’arrive pas à me défaire de tout ça. Je n’y arriverais sûrement vraiment jamais. Je finis par trouver quelque chose pour Hokori. Un petit bracelet de perles de bois laqué. Je négocie le prix. Il n’était pas spécialement cher, mais j’ai vite appris à faire attention à ces détails-là aussi. Quand on a toujours fait avec peu, on garde ses façons de faire.
L’ambiance chance à mesure que j’avance dans les quartiers militaires. Après tout, je suis troisième siège de la deuxième division et j’occupe un rôle d’officier subalterne. On me salue sobrement ci et là. Les salutations sont plus marquées quand j’arrive dans la deuxième division. Je prends un peu de temps pour régler quelques soucis liés à ma position. Rien de bien méchant, les deux têtes de l’hydre s’occupent fort bien de la maison sans que j’ai vraiment besoin d’y mettre la main à la tâche. Et le temps me glisse entre les mains comme le sable du désert vide.
Je me relève alors, m'étire avec souplesse. Soupir un peu et je quitte cette fois mon bureau. Une idée me vient alors, celle d’un thé chaud. Plus pour la chaleur de la boisson que pour cette dernière. Je me rends alors vers l’une des pièces qui sert pour le repos de la division et en entrant, je vois que je ne suis pas la seule à avoir eu l’idée. J’y trouve, justement, l’une des deux têtes de l’hydre. Ma vice-capitaine. Voilà qu’elle aussi a eu l’idée ou le besoin de souffler dans ce travail qui est le sien. Il est loin le temps de l’académie.
« - Bonjour, vice-capitaine. Je vois que les grands esprits se rencontrent ici. »
J’ai revêtu mon uniforme de Shinigami, sombre et austère. Je ne l’aime pas. Alors j’ai rajouté quelques éléments personnels par-dessus. J’étais sobre pour une fois. J’ai simplement pris soin de passer par-dessus quelques pans de tissus de couleur vive, rouge notamment sur la ceinture. J’ai mon arme avec moi. Bien qu’elle ne soit plus nécessaire de la porter en permanence dans la cité des âmes. Mais jamais je ne sors sans elle. Les vieux réflexes ont la vie dure, très dure. Mais le dévoreur d’océans est facile à dissimuler et personne ne devrait voir qu’elle dans mes manches, prête à servir au cas où.
Je regarde un peu les différentes étales sur ma route. J’ai beau être ici depuis quelques années maintenant et je ne m’y fais toujours pas. J’ai le sable dans la peau et j’attends que tout ça ne s’écroule pour n’être que poussière à la moindre occasion. D’être ainsi toujours sur le qui-vive est éreintant pour l’esprit. Mais je n’arrive pas à me défaire de tout ça. Je n’y arriverais sûrement vraiment jamais. Je finis par trouver quelque chose pour Hokori. Un petit bracelet de perles de bois laqué. Je négocie le prix. Il n’était pas spécialement cher, mais j’ai vite appris à faire attention à ces détails-là aussi. Quand on a toujours fait avec peu, on garde ses façons de faire.
L’ambiance chance à mesure que j’avance dans les quartiers militaires. Après tout, je suis troisième siège de la deuxième division et j’occupe un rôle d’officier subalterne. On me salue sobrement ci et là. Les salutations sont plus marquées quand j’arrive dans la deuxième division. Je prends un peu de temps pour régler quelques soucis liés à ma position. Rien de bien méchant, les deux têtes de l’hydre s’occupent fort bien de la maison sans que j’ai vraiment besoin d’y mettre la main à la tâche. Et le temps me glisse entre les mains comme le sable du désert vide.
Je me relève alors, m'étire avec souplesse. Soupir un peu et je quitte cette fois mon bureau. Une idée me vient alors, celle d’un thé chaud. Plus pour la chaleur de la boisson que pour cette dernière. Je me rends alors vers l’une des pièces qui sert pour le repos de la division et en entrant, je vois que je ne suis pas la seule à avoir eu l’idée. J’y trouve, justement, l’une des deux têtes de l’hydre. Ma vice-capitaine. Voilà qu’elle aussi a eu l’idée ou le besoin de souffler dans ce travail qui est le sien. Il est loin le temps de l’académie.
« - Bonjour, vice-capitaine. Je vois que les grands esprits se rencontrent ici. »