Naoki Shiori
Données Spirituelles
Grade: Vice-Capitaine de la 2ème Division
Mer 14 Sep 2022 - 20:10 - Les deux faces d'une même pièce
Depuis mon entrée en fonction, je cherchais quelques manières d’améliorer l’efficacité du réseau de renseignement au sein du Nibantai. Coupler la purge d’il y avait quelques années avec l’encadrement d’un capitaine allergique à la gestion courante rendait l’organisation de nos unités ouverte à une large marge de progression pour dire les termes poliment. Dans cette phase de restructuration qui me voyait parfois épuiser l’énergie de mes subordonnés ainsi que les miennes propres, j’avais tout intérêt à mettre en place une méthode qui nous verrait atteindre de meilleurs résultats avec un minimum d’efforts.
Pour gagner du temps, j’avais intégré l’absolue nécessité de coopérer avec les autres divisions. En effet, chacune possédait son champ de spécialité et la fragilisation du Gotei 13 rendait essentiel de se tourner vers ces formes de mutualisation des compétences en présence. Quelle quantité de temps les miens avaient-ils passés à obtenir par eux-mêmes des renseignements sur le passé des individus sur lesquels nous enquêtions ? Pour un peu, le besoin de constituer des archives se faisait nécessaire. Seulement, mettre en place de tels appareillages perdait de son sens dès lors que d’autres possédaient déjà des structures solidement établies.
Forte de cette volonté de contribuer au relèvement de nos forces, j’avais adressé un messager au Rokubantai afin de rencontrer le Vice-Capitaine qui se retrouvait à la tête de son corps d’armée. En l’absence d’un capitaine, je me verrais trouver l’opportunité d’échanger d’égal à égal avec un officier qui disposerait du pouvoir suffisant pour mettre sur pied l’entente la plus fructueuse sur le socle de nos capacités respectives.
Le jour où notre rendez-vous fut fixé, je me rendais à la sixième division et me laissais accueillir par les gardes qui se chargeraient de me rediriger suivant les ordres que leur supérieur avait pu donner. Pour ma part, j’avais délégué la prise en charge des affaires courantes du Nibantai au troisième siège qui cherchait justement quelques occasions de trouver sa place. Comme officier supérieur, il importait de prendre sur soi de redistribuer la charge de travail afin que la division devienne en mesure de se gérer par elle-même. De cette manière, elle gagnerait en résilience ainsi qu’en efficacité dans les épisodes de crise où je pouvais me retrouver dans l’incapacité de les diriger comme il se devait.
Dans le même temps, je me préparais à mieux identifier quel genre de personnalité constituerait le Vice Capitaine de la sixième division. Serait-il de nature à prendre suffisamment de hauteur pour que les suggestions que je lui porterai trouve un écho favorable ? Dans le même temps, il pouvait se méfier de l’implication d’une personne qui avait été sortie de prison pour compenser le manque de main d’œuvre à l’époque où les principales têtes du Seireitei tombèrent. Même le capitaine Sora manquait d’informations sur les contours de l’affaire qui m’avait vue incarcérée pendant de longues années. Dans ces mystères, l’imagination pouvait bien placer ce qu’elle voulait.
Toujours est-il que lorsque le nommé Kuchiki me rencontrerait, je lui montrerai l’apparence d’une femme qui se démarquait par deux petites cornes au front. Cette excentricité de côté, je ne possédais rien de vraiment remarquable si ce n’était mon brassard qui attestait de mon rang au sein de la division. Quelques bracelets et colliers de basse facture, que l’on pouvait parfois trouver chez des habitants des districts modestes, venaient orner mes poignets ainsi que mon décolleté. Quant à mon attitude, elle était la plus agréable de prime abord, accueillant toujours mes interlocuteurs d’un sourire bienveillant.
Pour gagner du temps, j’avais intégré l’absolue nécessité de coopérer avec les autres divisions. En effet, chacune possédait son champ de spécialité et la fragilisation du Gotei 13 rendait essentiel de se tourner vers ces formes de mutualisation des compétences en présence. Quelle quantité de temps les miens avaient-ils passés à obtenir par eux-mêmes des renseignements sur le passé des individus sur lesquels nous enquêtions ? Pour un peu, le besoin de constituer des archives se faisait nécessaire. Seulement, mettre en place de tels appareillages perdait de son sens dès lors que d’autres possédaient déjà des structures solidement établies.
Forte de cette volonté de contribuer au relèvement de nos forces, j’avais adressé un messager au Rokubantai afin de rencontrer le Vice-Capitaine qui se retrouvait à la tête de son corps d’armée. En l’absence d’un capitaine, je me verrais trouver l’opportunité d’échanger d’égal à égal avec un officier qui disposerait du pouvoir suffisant pour mettre sur pied l’entente la plus fructueuse sur le socle de nos capacités respectives.
Le jour où notre rendez-vous fut fixé, je me rendais à la sixième division et me laissais accueillir par les gardes qui se chargeraient de me rediriger suivant les ordres que leur supérieur avait pu donner. Pour ma part, j’avais délégué la prise en charge des affaires courantes du Nibantai au troisième siège qui cherchait justement quelques occasions de trouver sa place. Comme officier supérieur, il importait de prendre sur soi de redistribuer la charge de travail afin que la division devienne en mesure de se gérer par elle-même. De cette manière, elle gagnerait en résilience ainsi qu’en efficacité dans les épisodes de crise où je pouvais me retrouver dans l’incapacité de les diriger comme il se devait.
Dans le même temps, je me préparais à mieux identifier quel genre de personnalité constituerait le Vice Capitaine de la sixième division. Serait-il de nature à prendre suffisamment de hauteur pour que les suggestions que je lui porterai trouve un écho favorable ? Dans le même temps, il pouvait se méfier de l’implication d’une personne qui avait été sortie de prison pour compenser le manque de main d’œuvre à l’époque où les principales têtes du Seireitei tombèrent. Même le capitaine Sora manquait d’informations sur les contours de l’affaire qui m’avait vue incarcérée pendant de longues années. Dans ces mystères, l’imagination pouvait bien placer ce qu’elle voulait.
Toujours est-il que lorsque le nommé Kuchiki me rencontrerait, je lui montrerai l’apparence d’une femme qui se démarquait par deux petites cornes au front. Cette excentricité de côté, je ne possédais rien de vraiment remarquable si ce n’était mon brassard qui attestait de mon rang au sein de la division. Quelques bracelets et colliers de basse facture, que l’on pouvait parfois trouver chez des habitants des districts modestes, venaient orner mes poignets ainsi que mon décolleté. Quant à mon attitude, elle était la plus agréable de prime abord, accueillant toujours mes interlocuteurs d’un sourire bienveillant.