Kyōakusei Kenshirō
Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la Gobantai
Jeu 15 Sep 2022 - 10:31 - A casual visit
Le fait d’obtenir un bon siège dans une division avait quand même quelques avantages, il ne pouvait pas le nier. Si de prime abord cela l’avait vraiment saoulé de ne pas être à la Onzième division pour pouvoir montrer à Shinjiro qu’il était le boss, il fallait reconnaître que l’Académie y envoyait déjà pas mal de monde, et qu’en conséquence c’était plus difficile de s’y faire une place. Pas que ça lui fasse peur, mais mieux valait un « tiens » que deux « tu l’auras ». Il n’était pas dupe bien sûr : sa bonne connaissance du Rukongai et le fait qu’il avait acquis le Bankai avant de sortir de l’Académie avaient assurément joué dans la décision de lui donner une si bonne place, dans une division où il recevrait ses ordres directement du conseil militaire.
Cela voulait tout dire à ses yeux – parce que ouais, il y avait pas mal réfléchi quand même – et signifiait qu’on ne l’estimait pas apte encore à diriger sur la durée. Si on lui collait un brassard ou un haori, ça ne s’enlevait pas d’un coup de baguette magique, c’était un réel investissement en gros. Certes, il sortait de l’Académie, et devraient encore y passer les examens pour les deux années à venir. Mais ça n’empêchait rien, il y en avait à qui on faisait sauter des années, et qui se retrouvaient plus haut gradés encore. Donc, on ne lui faisait pas pleinement confiance. Et… quelque part, ce n’était pas un mal à ses yeux. En vrai, il estimait de plus en plus avoir tiré le gros lot, une fois la déception passée. Il ne devait pas se coltiner de réunions reloues, pas de rendez-vous pompeux, et on ne le questionnait pas trop de ses choix vestimentaires (un Shihakushō à capuche – qu’il ne portait pas – et sans manche). Et surtout, pas de compte à rendre à un supérieur direct, ah !
Bon, tout n’était pas si rose dans les faits, et un genre il devrait bien se rendre compte qu’il ne pouvait pas juste faire tout ce qui lui plaisait, et qu’il y aurait des résultats à remettre. Mais pour l’heure, il profitait de cette liberté. Son statut lui donnait de bons avantages – une chambre privative au sein des quartiers de sa division et un grand bureau (qu’un supérieur viendrait lui subtiliser une fois nommé, mais en attendant…), une paie décente, s’accordait les missions qu’il souhaitait et déléguait le reste. Alors aujourd’hui, il avait une « mission » à faire en centre-ville. En tant qu’étudiant issu du Rukongai, il n’avait encore jamais vu les quartiers résidentiels du centre du Seireitei. Une petite journée dans le quartier commercial, afin de refaire certains stocks pour la division. De la petite intendance qu’il aurait pu déléguer bien sûr, mais là c’était le prétexte de déambuler un peu.
D’ailleurs une bonne odeur l’attire. Il n’a jamais été un grand fanatique de thé. Kyōken a même tendance à voir cela avec un peu de mépris d’habitude. Mais là… c’était fleuri, parfumé. Agréable en vrai ! Alors il s’approche de la boutique, regarde les différents produits et surtout, les prix.
Cela voulait tout dire à ses yeux – parce que ouais, il y avait pas mal réfléchi quand même – et signifiait qu’on ne l’estimait pas apte encore à diriger sur la durée. Si on lui collait un brassard ou un haori, ça ne s’enlevait pas d’un coup de baguette magique, c’était un réel investissement en gros. Certes, il sortait de l’Académie, et devraient encore y passer les examens pour les deux années à venir. Mais ça n’empêchait rien, il y en avait à qui on faisait sauter des années, et qui se retrouvaient plus haut gradés encore. Donc, on ne lui faisait pas pleinement confiance. Et… quelque part, ce n’était pas un mal à ses yeux. En vrai, il estimait de plus en plus avoir tiré le gros lot, une fois la déception passée. Il ne devait pas se coltiner de réunions reloues, pas de rendez-vous pompeux, et on ne le questionnait pas trop de ses choix vestimentaires (un Shihakushō à capuche – qu’il ne portait pas – et sans manche). Et surtout, pas de compte à rendre à un supérieur direct, ah !
Bon, tout n’était pas si rose dans les faits, et un genre il devrait bien se rendre compte qu’il ne pouvait pas juste faire tout ce qui lui plaisait, et qu’il y aurait des résultats à remettre. Mais pour l’heure, il profitait de cette liberté. Son statut lui donnait de bons avantages – une chambre privative au sein des quartiers de sa division et un grand bureau (qu’un supérieur viendrait lui subtiliser une fois nommé, mais en attendant…), une paie décente, s’accordait les missions qu’il souhaitait et déléguait le reste. Alors aujourd’hui, il avait une « mission » à faire en centre-ville. En tant qu’étudiant issu du Rukongai, il n’avait encore jamais vu les quartiers résidentiels du centre du Seireitei. Une petite journée dans le quartier commercial, afin de refaire certains stocks pour la division. De la petite intendance qu’il aurait pu déléguer bien sûr, mais là c’était le prétexte de déambuler un peu.
D’ailleurs une bonne odeur l’attire. Il n’a jamais été un grand fanatique de thé. Kyōken a même tendance à voir cela avec un peu de mépris d’habitude. Mais là… c’était fleuri, parfumé. Agréable en vrai ! Alors il s’approche de la boutique, regarde les différents produits et surtout, les prix.
- - COMBIEN ??? Heu, attendez madame, j’ai une question… Pourquoi votre thé il coûte le prix d’une maison là ? Hein madame ? C’est pour faire de la potion magique ? Je pensais que c’était juste de l’herbe séchée, mais ça donne des super pouvoirs en vrai ? Parce que… moi on m’avait dit que juste on le trempait dans l’eau chaude, et puis l’eau on la boit, et puis c’est tout, alors du coup je comprends pas là… Est-ce qu’on peut payer en organe directement, du coup ?