Delila Scarlatti
Données Spirituelles
Grade: Membre de Las Manadas
Dim 18 Sep 2022 - 1:28 - Convoquer au labo de l'Abeille ![PV Vaccio]
Tic.
Tac.
Tic.
Tac...
Un incessant et douloureux bruit d'horloge résonnait dans un laboratoire délabré. Quelques piliers typiques de la salle où toutes les sciences et toutes les technologies ponctuaient cet enfer impersonnel composé de dalles blancs. Pour autant, il était clair, au vu des maquettes et des répliques de corps humain ou difformes qui trônaient ça et là sur un présentoir, que la résidente de ces ruines portait plus d'attaches pour les choses relevant de l'anatomie et de la guerre que des machines pures et dures. Une passion comme une autre, que le toit à moitié déchiré de la plus grande salle ne semblait d'ailleurs pas dérangé la créature humanoïde et visiblement enjouée dans son silence, laquelle travaillait à ciel ouvert sur...
Une soudure.
A bien y prêter attention, tout y était : de ces gants bien relevés aux poignets jusqu'au masque en plastique transparent, protégeant sa tignasse obsidienne et ses yeux gris de chat. Dans un fredonnement inspiré, Delila était prête. Sa main saisit d'ailleurs une machine dans une forme de précipitation, bercé par le temps qui s'écoulait depuis la montre qu'elle avait ramené du monde des Hommes.
tic...
tac...
tic...
Soudain, quand elle pressa la gachette, une énorme giclée de flammes envahit la table de métal et sembla carboniser ce qui ressemblait à s'y méprendre à une arme blanche. Difficile de savoir, avec tout ce feu qui lèche son combustible et qui torture les lignes et les couleurs dans ses nuances jaunes et orangées...La performance eut le mérite de tirer un sourire à la gardienne.
Pourtant, Delila avait la tête ailleurs. A raison.
Elle avait entrevu un Arrancar, lors d'une réunion au sein du clan. Un vagabond bien discret, et pourtant tout aussi étrange et excentrique à sa façon. Ô, la Pourfendeuse en avait vu, des étrangetés au cours de ses années de service sous Aizen. Mais ce sujet-ci était quelque peu différent. Ses pressentiments ne mentaient jamais...Alors, une lettre avait été envoyée, sans être rédigée de n'importe quelle façon. Elle avait envoyé sa soeur d'armes pour lui délivrer le message.
Son lance flamme continuait à faire couler le fer tandis que ses lèvres, elle, semblaient continuer à fredonner sous la violence et la chaleur de son expertise.
Mais pensait-elle réellement le poids de ses mots ? La valeur de ses ordres dans cette lettre ? Non. Mais avec un peu de chance et un bon jeu d'intimidation, ce dernier se sentirait probablement dans l'obligation de mettre un pied dans cet endroit où une drôle de végétation venait d'ailleurs de s'installer. Ca, couplé à beaucoup de meubles, et à tout autant de livres qui pourrait presque faire passer cet endroit pour une bibliothèque sur la partie la plus reculée de l'habitat de l'Abeille solitaire...
Et maintenant ? Maintenant, "patience est mère de sûreté"...
Le loup ne mit d'ailleurs pas longtemps à pointer le bout de son nez car, soudain, un bruit résonna dans un crissement exagéré...
Tac.
Tic.
Tac...
Un incessant et douloureux bruit d'horloge résonnait dans un laboratoire délabré. Quelques piliers typiques de la salle où toutes les sciences et toutes les technologies ponctuaient cet enfer impersonnel composé de dalles blancs. Pour autant, il était clair, au vu des maquettes et des répliques de corps humain ou difformes qui trônaient ça et là sur un présentoir, que la résidente de ces ruines portait plus d'attaches pour les choses relevant de l'anatomie et de la guerre que des machines pures et dures. Une passion comme une autre, que le toit à moitié déchiré de la plus grande salle ne semblait d'ailleurs pas dérangé la créature humanoïde et visiblement enjouée dans son silence, laquelle travaillait à ciel ouvert sur...
Une soudure.
A bien y prêter attention, tout y était : de ces gants bien relevés aux poignets jusqu'au masque en plastique transparent, protégeant sa tignasse obsidienne et ses yeux gris de chat. Dans un fredonnement inspiré, Delila était prête. Sa main saisit d'ailleurs une machine dans une forme de précipitation, bercé par le temps qui s'écoulait depuis la montre qu'elle avait ramené du monde des Hommes.
tic...
tac...
tic...
Soudain, quand elle pressa la gachette, une énorme giclée de flammes envahit la table de métal et sembla carboniser ce qui ressemblait à s'y méprendre à une arme blanche. Difficile de savoir, avec tout ce feu qui lèche son combustible et qui torture les lignes et les couleurs dans ses nuances jaunes et orangées...La performance eut le mérite de tirer un sourire à la gardienne.
Pourtant, Delila avait la tête ailleurs. A raison.
Elle avait entrevu un Arrancar, lors d'une réunion au sein du clan. Un vagabond bien discret, et pourtant tout aussi étrange et excentrique à sa façon. Ô, la Pourfendeuse en avait vu, des étrangetés au cours de ses années de service sous Aizen. Mais ce sujet-ci était quelque peu différent. Ses pressentiments ne mentaient jamais...Alors, une lettre avait été envoyée, sans être rédigée de n'importe quelle façon. Elle avait envoyé sa soeur d'armes pour lui délivrer le message.
"Vaccio,
J'ai eu l'occasion de vous entrevoir au sein du palais. Je sais que nous ne nous connaissons pas, pour autant, j'ai toujours eu à coeur de me tenir informée des nouveaux éléments qui composent la Cour de notre Roi, Grimmjow Jaggerjaques.
J'apprécierai donc vous rencontrer, quand bien même vous avez...vos occupations à vous. En tant qu'Espada n°2 et donc plus haute instance martiale du clan après notre Roi, passez donc me voir demain au laboratoire du Palais. Au cas où ce ne serait pas clair, ceci est un ordre.
Delila Scarlatti"
J'ai eu l'occasion de vous entrevoir au sein du palais. Je sais que nous ne nous connaissons pas, pour autant, j'ai toujours eu à coeur de me tenir informée des nouveaux éléments qui composent la Cour de notre Roi, Grimmjow Jaggerjaques.
J'apprécierai donc vous rencontrer, quand bien même vous avez...vos occupations à vous. En tant qu'Espada n°2 et donc plus haute instance martiale du clan après notre Roi, passez donc me voir demain au laboratoire du Palais. Au cas où ce ne serait pas clair, ceci est un ordre.
Delila Scarlatti"
Son lance flamme continuait à faire couler le fer tandis que ses lèvres, elle, semblaient continuer à fredonner sous la violence et la chaleur de son expertise.
Mais pensait-elle réellement le poids de ses mots ? La valeur de ses ordres dans cette lettre ? Non. Mais avec un peu de chance et un bon jeu d'intimidation, ce dernier se sentirait probablement dans l'obligation de mettre un pied dans cet endroit où une drôle de végétation venait d'ailleurs de s'installer. Ca, couplé à beaucoup de meubles, et à tout autant de livres qui pourrait presque faire passer cet endroit pour une bibliothèque sur la partie la plus reculée de l'habitat de l'Abeille solitaire...
Et maintenant ? Maintenant, "patience est mère de sûreté"...
Le loup ne mit d'ailleurs pas longtemps à pointer le bout de son nez car, soudain, un bruit résonna dans un crissement exagéré...