Hinotori Mamoru
Données Spirituelles
Grade: Vice Capitaine - 3ème Division
Ven 23 Sep 2022 - 12:30 - Forges Hinotori
DOMAINE HINOTORI
- Hinotori Dono, la commande a été faite. Les tuyaux ont été réalisés en deux catégories, comme vous l'aviez demandé.
- Bien. Il est essentiel de suivre le plan qui a été prévu, pour les installations, nous le ferons au fur et à mesure que nous obtiendrons les autorisations des Capitaines en titre.
- Et pour l'architecte ?
- Il a quitté le Seireitei après avoir fini son travail.
D'un signe de la tête, le seigneur des Hinotori remercia son intendant. Il n'avait plus besoin de son service et le laissait vaquer à ses occupations. Au centre de ce bureau de recherche, un brasier flambait superbement. Depuis qu'il était né, il avait toujours connu des flammes dans chaque pièce de ce manoir. Absorbé un instant par la danse du feu, il en sortit afin d'observer de nouveau les plans qui étaient dépliés devant lui.
Prenant un coussin, il le mit sous lui. Le sol était froid ici et il aimait pas ça. Ses pupilles ambrées continuaient de suivre tous les traits qui avaient été dessiné sur le plan. C'était grandiose mais il manquait quelque chose. Sans cela, c'était impossible. Ses lèvres se plissèrent quelques instants. Le Capitaine Nagatsuki serait un allié de valeur pour la suite, à son corps défendant ou de par sa volonté... Là dessus, il n'avait aucune assurance. Une dizaine de minutes passèrent et il se disait que le temps était venu d'aller là bas.
FORGES HINOTORI
Dans les secteurs proches du Rukongai, deux immenses bâtiments crachaient deux colonnes de fumée noire dans le ciel. Le soleil était à son zénith. Un palanquin, recouvert d'un voile doré et orné du Mon de la famille Hinotori, avançait dans les rues à une allure paisible. A l'intérieur, le blondinet était allongé et lisait deux parchemins avec attention. Tout avançait comme prévu au niveau matériel, la suite serait une danse diplomatique, d'étiquette et de convenances.
- Aina-Chan...
Les rires de joie d'une petite fille attirèrent son attention. Il aimait ce quartier pour la vie qui y régnait, ici tout était libre. Le feu de la vie ne semblait jamais vouloir s'éteindre. Songeur, ses mains lâchèrent ses parchemins pour s'allonger sur le dos. Son regard fixait le plafond de toile qui lui faisait face. Son esprit vagabondait entre le Charleston et la musique de son siècle. Des tas de souvenir l'attaquèrent alors comme une légion maudite.
Les crépitements des flammes prenaient possession des étoles, un cri, des cris...
Ses yeux s'ouvrirent en grand. Encore ce cauchemar. Cette dague mémorielle l'épuisait à chaque instant mais c'était un sacrifice, une charge dirait d'autres, qu'il avait accepté il y avait très longtemps. Un profond soupir sortit de ses bronches. L'ennui était présent et cela manquait de quelque chose... Une coupelle de saké lui aurait fait le plus grand bien. Un des serviteurs ouvrit alors le voile qui le séparait du commun des mortels.
- Hinotori Dono, nous sommes arrivés.
Il fit un signe d'assentiment et remercia ce dernier. Il plia alors les notes et les parchemins afin de les remettre dans la petite caissette qui l'accompagnait lors de ses déplacements. Un de ses Yojimbos assurait sa sécurité quand il n'était pas là, qui irait chercher là dedans quelque chose de toute façon ? Un parfum de je m'en foutisme le traversa, trait que sa mère haïssait il y avait bien longtemps.
- Hinotori Dono, la commande a été faite. Les tuyaux ont été réalisés en deux catégories, comme vous l'aviez demandé.
- Bien. Il est essentiel de suivre le plan qui a été prévu, pour les installations, nous le ferons au fur et à mesure que nous obtiendrons les autorisations des Capitaines en titre.
- Et pour l'architecte ?
- Il a quitté le Seireitei après avoir fini son travail.
D'un signe de la tête, le seigneur des Hinotori remercia son intendant. Il n'avait plus besoin de son service et le laissait vaquer à ses occupations. Au centre de ce bureau de recherche, un brasier flambait superbement. Depuis qu'il était né, il avait toujours connu des flammes dans chaque pièce de ce manoir. Absorbé un instant par la danse du feu, il en sortit afin d'observer de nouveau les plans qui étaient dépliés devant lui.
Prenant un coussin, il le mit sous lui. Le sol était froid ici et il aimait pas ça. Ses pupilles ambrées continuaient de suivre tous les traits qui avaient été dessiné sur le plan. C'était grandiose mais il manquait quelque chose. Sans cela, c'était impossible. Ses lèvres se plissèrent quelques instants. Le Capitaine Nagatsuki serait un allié de valeur pour la suite, à son corps défendant ou de par sa volonté... Là dessus, il n'avait aucune assurance. Une dizaine de minutes passèrent et il se disait que le temps était venu d'aller là bas.
FORGES HINOTORI
Dans les secteurs proches du Rukongai, deux immenses bâtiments crachaient deux colonnes de fumée noire dans le ciel. Le soleil était à son zénith. Un palanquin, recouvert d'un voile doré et orné du Mon de la famille Hinotori, avançait dans les rues à une allure paisible. A l'intérieur, le blondinet était allongé et lisait deux parchemins avec attention. Tout avançait comme prévu au niveau matériel, la suite serait une danse diplomatique, d'étiquette et de convenances.
- Aina-Chan...
Les rires de joie d'une petite fille attirèrent son attention. Il aimait ce quartier pour la vie qui y régnait, ici tout était libre. Le feu de la vie ne semblait jamais vouloir s'éteindre. Songeur, ses mains lâchèrent ses parchemins pour s'allonger sur le dos. Son regard fixait le plafond de toile qui lui faisait face. Son esprit vagabondait entre le Charleston et la musique de son siècle. Des tas de souvenir l'attaquèrent alors comme une légion maudite.
Les crépitements des flammes prenaient possession des étoles, un cri, des cris...
Ses yeux s'ouvrirent en grand. Encore ce cauchemar. Cette dague mémorielle l'épuisait à chaque instant mais c'était un sacrifice, une charge dirait d'autres, qu'il avait accepté il y avait très longtemps. Un profond soupir sortit de ses bronches. L'ennui était présent et cela manquait de quelque chose... Une coupelle de saké lui aurait fait le plus grand bien. Un des serviteurs ouvrit alors le voile qui le séparait du commun des mortels.
- Hinotori Dono, nous sommes arrivés.
Il fit un signe d'assentiment et remercia ce dernier. Il plia alors les notes et les parchemins afin de les remettre dans la petite caissette qui l'accompagnait lors de ses déplacements. Un de ses Yojimbos assurait sa sécurité quand il n'était pas là, qui irait chercher là dedans quelque chose de toute façon ? Un parfum de je m'en foutisme le traversa, trait que sa mère haïssait il y avait bien longtemps.