Naoki Shiori
Données Spirituelles
Grade: Vice-Capitaine de la 2ème Division
Dim 25 Sep 2022 - 1:25 - Une visite qui se passait de baldaquin
Dans ma routine, je trouvais peu d’occasions de sortir des quartiers du Nibantai. De mon capitaine, je ne recevais qu’un mot d’ordre : gère la merde et si ça devient intéressant, appelles moi. Soit, des directives qui ressemblaient davantage à des caprices qu’autre chose. S’il était une chose de clair chez le nommé Sora, c’était sa puissance martiale qui lui prêtait une assurance à toutes épreuves. Pour autant, même moi, je pouvais avoir besoin d’aller sur le terrain pour ne pas rouiller. Et dans cet état d’esprit, j’accueillais un dossier qui aurait dû me voir céder la main à mon supérieur en temps ordinaire.
Une sombre affaire de disparitions dans un district avec quelques signes laissant à croire qu’un ou plusieurs hollows pouvaient être impliqués. En temps ordinaire, ces informations devraient simplement être redirigées vers les services de la troisième division. Cependant, je trouvais quelques éléments de renseignements intrigants autour de l’attitude des habitants à proximité de ces événements qui étaient parfaitement du ressort de la deuxième. Avec ces éléments, une lumière vint éclairer mon esprit. En effet, je trouvais là une belle occasion de retourner voir une personne qui avait pu m’intriguer. Un homme qui connaissait parfaitement nos méthodes et qui trouverait ici une belle voie pour être sorti de l’ennui. Dans le même temps, j’avais là une belle opportunité de cerner un homme friand des mystères.
Ce pourquoi je fis savoir à mes subordonnés que je m’occuperai en personne de cette affaire. En effet, la mission pouvait représenter un niveau de danger tel que je voyais peu d’autres alternatives à investir une force au moins égale à celle de vices capitaines. Après tout, plusieurs shinigamis affectés à cette mission n’en étaient jamais revenus. Alors autant éviter de gaspiller plus de ressources humaines.
Dans un premier temps, je partais donc en direction du Sanbantai. Sur le chemin, je m’arrêtais pour acheter un assortiment de confiseries. Car au souvenir des attentions que m’adressa Hinotori, je me dis qu’il verrait d’un mauvais œil que je me présente à lui les mains vides. En revanche, j’évitais le thé ou autres boissons qui n’encouragerait qu’à allonger le temps de nos discussions. À présent, je connaissais pareillement sa tendance à laisser traîner le temps et je ne souhaitais pas non plus m’éterniser trop longtemps dans un cadre qui me verrait prendre du retard dans mon emploi du temps.
Bien sûr, avant d’atteindre m’a destination, je m’étais annoncée. Aussi, mon destinataire serait informé de ma venue sans que je n’en précise spécialement les motifs. Lui-même était demeuré évasif à ma place pour au final me faire tourner en bourrique autour d’une affaire imaginaire. Quoiqu’il en soit, arrivée à bon port, je laissais ses subordonnés m’orienter et m’amener vers les bureaux du principal concerné. Pour nos retrouvailles, je lui adressais les salutations d’usage.
– Bien le bonjour, Sanbantai Fukutaicho. J’espère que vous vous portez bien en cet après-midi. Je me suis dit qu’à cette heure, quelques confiseries ne vous déplairait pas. La dernière fois que vous êtes passé, il m’a semblé que vous aimiez bien les sucreries.
Disais-je en lui présentant lesdites confiseries avec mon sourire le plus agréable. Pour un peu, il pouvait penser que je ne venais que pour tuer le temps comme il l’avait fait pour moi. Seulement, je ne tenais pas spécialement à l’entretenir dans ce relâchement.
– Que diriez-vous que nous grignotions un peu avant que j’en vienne à l’objet de ma visite ?
Une sombre affaire de disparitions dans un district avec quelques signes laissant à croire qu’un ou plusieurs hollows pouvaient être impliqués. En temps ordinaire, ces informations devraient simplement être redirigées vers les services de la troisième division. Cependant, je trouvais quelques éléments de renseignements intrigants autour de l’attitude des habitants à proximité de ces événements qui étaient parfaitement du ressort de la deuxième. Avec ces éléments, une lumière vint éclairer mon esprit. En effet, je trouvais là une belle occasion de retourner voir une personne qui avait pu m’intriguer. Un homme qui connaissait parfaitement nos méthodes et qui trouverait ici une belle voie pour être sorti de l’ennui. Dans le même temps, j’avais là une belle opportunité de cerner un homme friand des mystères.
Ce pourquoi je fis savoir à mes subordonnés que je m’occuperai en personne de cette affaire. En effet, la mission pouvait représenter un niveau de danger tel que je voyais peu d’autres alternatives à investir une force au moins égale à celle de vices capitaines. Après tout, plusieurs shinigamis affectés à cette mission n’en étaient jamais revenus. Alors autant éviter de gaspiller plus de ressources humaines.
Dans un premier temps, je partais donc en direction du Sanbantai. Sur le chemin, je m’arrêtais pour acheter un assortiment de confiseries. Car au souvenir des attentions que m’adressa Hinotori, je me dis qu’il verrait d’un mauvais œil que je me présente à lui les mains vides. En revanche, j’évitais le thé ou autres boissons qui n’encouragerait qu’à allonger le temps de nos discussions. À présent, je connaissais pareillement sa tendance à laisser traîner le temps et je ne souhaitais pas non plus m’éterniser trop longtemps dans un cadre qui me verrait prendre du retard dans mon emploi du temps.
Bien sûr, avant d’atteindre m’a destination, je m’étais annoncée. Aussi, mon destinataire serait informé de ma venue sans que je n’en précise spécialement les motifs. Lui-même était demeuré évasif à ma place pour au final me faire tourner en bourrique autour d’une affaire imaginaire. Quoiqu’il en soit, arrivée à bon port, je laissais ses subordonnés m’orienter et m’amener vers les bureaux du principal concerné. Pour nos retrouvailles, je lui adressais les salutations d’usage.
– Bien le bonjour, Sanbantai Fukutaicho. J’espère que vous vous portez bien en cet après-midi. Je me suis dit qu’à cette heure, quelques confiseries ne vous déplairait pas. La dernière fois que vous êtes passé, il m’a semblé que vous aimiez bien les sucreries.
Disais-je en lui présentant lesdites confiseries avec mon sourire le plus agréable. Pour un peu, il pouvait penser que je ne venais que pour tuer le temps comme il l’avait fait pour moi. Seulement, je ne tenais pas spécialement à l’entretenir dans ce relâchement.
– Que diriez-vous que nous grignotions un peu avant que j’en vienne à l’objet de ma visite ?