Kurosawa Kyoya
Données Spirituelles
Grade: King of Swords
Jeu 29 Sep 2022 - 16:48 - Might is Right [PV Mamoru]
Si je me rappelle bien, l'échange a ressemblé à quelque chose du goût de...
- Tu fais trop le main, Yuta. Oublie pas que t'es un jeunot ici, respecte tes ainés, ok gamin ?
- Hm, mais je suis plus haut gradé que toi, par contre, du coup...
- Du coup rien du tout ! Ils filent les sièges comment des p'tits fours depuis que c'est la merde au Gotei, ça veut plus rien dire d'être un siège aujourd'hui !
- Mais, ok, ta théorie se tient sur le papier... Par contre, pourquoi c'est moi le nouveau qui finit siège supérieur, et pas toi « le vétéran » ? Elle est où ta promotion?
- F-...Ferme-la, gamin, j't'ai dit, tu fais trop le malin.
- Moi ma théorie tu vois, c'est que je suis plus jeune et meilleur que toi, et ça t'énerve. C'est que t'es « un ancien », mais que pour toi, ça veut juste dire que t'as été mauvais pendant de longues, longues années... Tu sais. Le type médiocre qui ira jamais plus loin.
Si je me rappelle bien, il gueulé un coup après ça. Genre beaucoup. Si ça tenait qu'à lui, il aurait voulu régler l'affaire sur le coup, mais d'autres l'ont dissuadés. Finalement, l'idée est venue, naturelle comme la lumière du jour dans un endroit comme la Onzième Division : régler ça sur l'aire de combat.
C'est à peu prés comme ça que je me suis retrouvé ici, entouré d'une foule d'autres types de la Onzième, sur ce terrain sablé, avec Joe-Le-Mauvais quelques mètres plus loin en face, un regard haineux sur sa face de rat. J'crois qu'il a pas trop aimé le goût de la vérité... Triste. Après eh, ça m'arrive de chercher la merde en premier, mais là, légitime défense, promis m'sieur l'agent. J'vais pas me laisser marcher sur les pieds par un vieux Shinigami haineux, stagnant, qui a la haine contre moi parce que je suis plus haut en sortant de l'académie qu'il ne l'a jamais été en je sais combien de décennies. Qu'est-ce que j'y peux ? T'as perdu à la lotterie du talent, moi non. La vie est injuste, ouin ouin.
Mais t'en fais pas. Si t'as du mal à comprendre avec les mots, j'vais te montrer. C'est comme ça que tout le monde parle ici, de toute façon.
Bon, euh, les gars, faisons simple, vous voulez bien ? Zanpakutō autorisé, pas de Shikai, pas d'entourloupes. Le premier à abandonner, sortir du terrain ou plus être en état de se battre, perd. Je vais espérer que vous soyez pas assez débiles pour que j'aie besoin de préciser de tuer personne. Vous vous aimez pas, vous voulez régler ça sur le terrain, très bien, mais on reste civilisés, d'accord?
Notre arbitre autoproclamé fait son speech, et je me contente d'acquiescer... Puis, de me débarrasser de mon Zanpakutō pour le déposer sur le côté. J'en aurais pas besoin pour toi. Et de fixer mon adversaire, un grand sourire arrogant sur mes traits, et mes mains qui partent se cacher dans mes poches. À part ceux que j'ai croisé à l'académie, pas grand monde sait que j'utilise de toute façon pas vraiment mon Zanpakutō. Tout le monde part du principe que la chaîne qui scelle ma lame dans le fourreau peut être brisée, qu'elle ne bloque pas le sabre... Mais non. Enfin. Je trouve ça plus drôle de le narguer, lui dire que je le prends pas au sérieux. Et vu sa tronche, ça marche.
Le gong sonne le début du combat, et Joe-Le-Mauvais fonce vers moi en beuglant, toute lame sortie. Pas spécialement lent, mais pas spécialement rapide. Une certaine maîtrise dans le mouvement, mais un style indiscipliné, brut... Il lui manque quelque chose. Tu vois, c'est de ça dont je parlais. C'est pas qu'il est mauvais. C'est qu'il est banal. Qu'il ne se démarque pas, et ne se démarquera jamais. J'appelle ça le syndrome personnage secondaire.
Au final, c'est pas tant Joe-Le-Mauvais que Average Joe. Littéralement.
La lame s'abat, et j'esquive d'un simple pas de côté, rapide. Le schéma se répète, une fois, deux fois, quatre fois, huit, seize fois. Je danse, je m'amuse, je joue avec lui, je garde mes mains bien enfoncées dans mes poches, et mon sourire bien grand sur mon visage, un air de « c'est tout ? » sur mes traits. Putain, si tu voyais sa tête, comme il a la haine... Tseh.
Bon. Mes pas s'arrêtent. Et si t'essayais de toucher au moins une fois, hm?
Il me voit là, immobile, et il met plus de force derrière le coup. Ça part, et une main quitte une poche : J'intercepte sa lame au creux de ma main, et je la maintiens, fort. Le coup était puissant, physiquement, assez pour que mes pieds ancrés au sol laissent un petit sillon... Mais il n'y a mis que ça : de la force. C'est là que la différence entre nos Reiatsu entre en jeu.
C'est là que c'est moi qui reçoit le coup, mais que c'est lui qui saigne.
- On continue, ou t'as compris ta leçon? Je le lui dis à voix basse, qu'il soit le seul à attendre.
- Va te faire f-...
Je soupire, et je ne lui laisse pas finir sa phrase. Ma main part englober son visage, et un Shunpo plus tard, je finis à l'extrême bord de l'aire de combat, et lui finit au sol, prés des pieds du public. Là, mon dos se voûte, mes genoux se plient, et je m'approche de son oreille.
M'accuse pas parce que les huiles ont décidées de pas te faire monter les échelons, Genki. Première fois que je l'appelle par son nom. Renforce-toi et arrache leur la promotion des mains, si t'y tiens tant que ça.
En attendant, ne reproche pas leur force à ceux qui sont au-dessus de toi.
J'aurais peut-être dû gérer ça d'une autre façon. « Plus mature »,qu'ils diraient. Je savais que Genki était du menu fretin pour moi, j'vais être honnête... Mais ce combat, c'était un message. Pas tant pour lui que pour tous les autres, parce que je sais qu'il y a plus d'un parmi les rangs qui parle. Dans leur esprit, t'es « le petit nouveau » tant que t'as pas prouvé que tu mérites ta place autant qu'un autre... Si c'est pas plus.
Eh bah voilà. Preuve fournie. Satisfaits ?
- Tu fais trop le main, Yuta. Oublie pas que t'es un jeunot ici, respecte tes ainés, ok gamin ?
- Hm, mais je suis plus haut gradé que toi, par contre, du coup...
- Du coup rien du tout ! Ils filent les sièges comment des p'tits fours depuis que c'est la merde au Gotei, ça veut plus rien dire d'être un siège aujourd'hui !
- Mais, ok, ta théorie se tient sur le papier... Par contre, pourquoi c'est moi le nouveau qui finit siège supérieur, et pas toi « le vétéran » ? Elle est où ta promotion?
- F-...Ferme-la, gamin, j't'ai dit, tu fais trop le malin.
- Moi ma théorie tu vois, c'est que je suis plus jeune et meilleur que toi, et ça t'énerve. C'est que t'es « un ancien », mais que pour toi, ça veut juste dire que t'as été mauvais pendant de longues, longues années... Tu sais. Le type médiocre qui ira jamais plus loin.
Si je me rappelle bien, il gueulé un coup après ça. Genre beaucoup. Si ça tenait qu'à lui, il aurait voulu régler l'affaire sur le coup, mais d'autres l'ont dissuadés. Finalement, l'idée est venue, naturelle comme la lumière du jour dans un endroit comme la Onzième Division : régler ça sur l'aire de combat.
C'est à peu prés comme ça que je me suis retrouvé ici, entouré d'une foule d'autres types de la Onzième, sur ce terrain sablé, avec Joe-Le-Mauvais quelques mètres plus loin en face, un regard haineux sur sa face de rat. J'crois qu'il a pas trop aimé le goût de la vérité... Triste. Après eh, ça m'arrive de chercher la merde en premier, mais là, légitime défense, promis m'sieur l'agent. J'vais pas me laisser marcher sur les pieds par un vieux Shinigami haineux, stagnant, qui a la haine contre moi parce que je suis plus haut en sortant de l'académie qu'il ne l'a jamais été en je sais combien de décennies. Qu'est-ce que j'y peux ? T'as perdu à la lotterie du talent, moi non. La vie est injuste, ouin ouin.
Mais t'en fais pas. Si t'as du mal à comprendre avec les mots, j'vais te montrer. C'est comme ça que tout le monde parle ici, de toute façon.
Bon, euh, les gars, faisons simple, vous voulez bien ? Zanpakutō autorisé, pas de Shikai, pas d'entourloupes. Le premier à abandonner, sortir du terrain ou plus être en état de se battre, perd. Je vais espérer que vous soyez pas assez débiles pour que j'aie besoin de préciser de tuer personne. Vous vous aimez pas, vous voulez régler ça sur le terrain, très bien, mais on reste civilisés, d'accord?
Notre arbitre autoproclamé fait son speech, et je me contente d'acquiescer... Puis, de me débarrasser de mon Zanpakutō pour le déposer sur le côté. J'en aurais pas besoin pour toi. Et de fixer mon adversaire, un grand sourire arrogant sur mes traits, et mes mains qui partent se cacher dans mes poches. À part ceux que j'ai croisé à l'académie, pas grand monde sait que j'utilise de toute façon pas vraiment mon Zanpakutō. Tout le monde part du principe que la chaîne qui scelle ma lame dans le fourreau peut être brisée, qu'elle ne bloque pas le sabre... Mais non. Enfin. Je trouve ça plus drôle de le narguer, lui dire que je le prends pas au sérieux. Et vu sa tronche, ça marche.
Le gong sonne le début du combat, et Joe-Le-Mauvais fonce vers moi en beuglant, toute lame sortie. Pas spécialement lent, mais pas spécialement rapide. Une certaine maîtrise dans le mouvement, mais un style indiscipliné, brut... Il lui manque quelque chose. Tu vois, c'est de ça dont je parlais. C'est pas qu'il est mauvais. C'est qu'il est banal. Qu'il ne se démarque pas, et ne se démarquera jamais. J'appelle ça le syndrome personnage secondaire.
Au final, c'est pas tant Joe-Le-Mauvais que Average Joe. Littéralement.
La lame s'abat, et j'esquive d'un simple pas de côté, rapide. Le schéma se répète, une fois, deux fois, quatre fois, huit, seize fois. Je danse, je m'amuse, je joue avec lui, je garde mes mains bien enfoncées dans mes poches, et mon sourire bien grand sur mon visage, un air de « c'est tout ? » sur mes traits. Putain, si tu voyais sa tête, comme il a la haine... Tseh.
Bon. Mes pas s'arrêtent. Et si t'essayais de toucher au moins une fois, hm?
Il me voit là, immobile, et il met plus de force derrière le coup. Ça part, et une main quitte une poche : J'intercepte sa lame au creux de ma main, et je la maintiens, fort. Le coup était puissant, physiquement, assez pour que mes pieds ancrés au sol laissent un petit sillon... Mais il n'y a mis que ça : de la force. C'est là que la différence entre nos Reiatsu entre en jeu.
C'est là que c'est moi qui reçoit le coup, mais que c'est lui qui saigne.
- On continue, ou t'as compris ta leçon? Je le lui dis à voix basse, qu'il soit le seul à attendre.
- Va te faire f-...
Je soupire, et je ne lui laisse pas finir sa phrase. Ma main part englober son visage, et un Shunpo plus tard, je finis à l'extrême bord de l'aire de combat, et lui finit au sol, prés des pieds du public. Là, mon dos se voûte, mes genoux se plient, et je m'approche de son oreille.
M'accuse pas parce que les huiles ont décidées de pas te faire monter les échelons, Genki. Première fois que je l'appelle par son nom. Renforce-toi et arrache leur la promotion des mains, si t'y tiens tant que ça.
En attendant, ne reproche pas leur force à ceux qui sont au-dessus de toi.
J'aurais peut-être dû gérer ça d'une autre façon. « Plus mature »,qu'ils diraient. Je savais que Genki était du menu fretin pour moi, j'vais être honnête... Mais ce combat, c'était un message. Pas tant pour lui que pour tous les autres, parce que je sais qu'il y a plus d'un parmi les rangs qui parle. Dans leur esprit, t'es « le petit nouveau » tant que t'as pas prouvé que tu mérites ta place autant qu'un autre... Si c'est pas plus.
Eh bah voilà. Preuve fournie. Satisfaits ?