Adamas Vildolorez
Données Spirituelles
Grade: Membre de Las Manadas
Dim 2 Oct 2022 - 11:19 - Droit d'avoir et droit de paix
« Quelle est donc cette manigance ? »
L’Arrancar à la crinière de feu toisa l’horizon de ses prunelles d’or, consterné par les informations qui voletaient jusqu’à lui depuis le néant du Hueco Mundo. Il percevait, au lointain, de fines particules d’énergie semblables à des molécules qui jaillissaient de nulle part puis disparaissaient aussitôt. Des sortes molécules filantes dont la nature consistait à s’évanouir sitôt qu’elles apparaissaient. Ces éphémérides ne lui plurent guère. Il sentit qu’une force inconnue cherchait à l’épier dans les ombres pendant qu’il gravait de nouveaux ornements sur la lame noire qu’il venait de refroidir.
Mû par une curiosité malsaine et bientôt obsédé par l’intrigue qui naissait là où son cœur aurait dû avoir sa place, il décida de tenter quelques petites choses pour guetter la réaction de cette énergie inconnue. D’abord, il répandît son propre Reiatsu autour de sa personne pour plomber l’atmosphère et faire tressaillir l’inconscient qui se risquerait à l’approcher de trop près. Mais rien. Pas le moindre éclat, pas la moindre esbroufe. L’étalage de sa force pour instaurer un climat de Terreur ne suffît pas. Feignant la négligence, il poursuivit son travail en singeant la concentration sur le traçage des motifs héraldiques qui sillonnaient la parure de l’instrument mortel. Puis d’un geste vigoureux, le voilà qui attrapa son marteau de guerre et frappa d’un grand coup sur l’enclume. Le claquement du métal tonna dans l’air et fit trembler les autres créations dans un tintamarre strident.
L’onde sonore ainsi projetée provoqua un bref jaillissement qui s’éteignît. Considérant la réaction, le forgeron des ténèbres recommença : la tête de la masse s’abattît contre son réceptacle dans un enfer tonitruant répandant ses vibrations cristallines tous azimuts. Sous le sable, les créatures esclavagisées du créateur poussèrent de timides râles de déplaisir et remuèrent lentement pour tenter d’étouffer ces ondes sauvages et lancinantes. Mais dans le lointain, l’origine des émanations vives semblait déjà s’être accommodée de l’effet de surprise. Pas de réaction, cette fois.
Jugeant inutile de poursuivre ce vain manège, Adamas se déplaça de quelques mètres et enfonça sa main sous la plaine limoneuse. Sous le film nacré du désert se dissimulait de larges maillons de chaînes métalliques qu’il attrapa à deux mains avant de tirer avec une force vigoureuse. Jaillît alors un Hollow quadrupède serti d’un masque pâle sur lequel s’alignaient deux larges rangées de canines aux dimensions étrangement grandes. Au-dessus, deux trous noirs à la place des yeux parurent fixer le forgeron avec un vide de sentiments. La créature faisait au moins trois fois la taille de l’Arrancar, mais ce dernier l’obligea à plier l’échine pour se mettre à sa portée. « Avez-vous faim, Maître ?
- Pas pour l’heure. Je n’ai rien à gagner à me repaître de toi.
- Mais…
- Je vais te donner une chance de prouver ta loyauté et par la même occasion, de te remplir l’estomac. »
Avec une grâce infinie, l’Arrancar posa sa dextre sur le front de son sujet et les chaînes autour de ses membres se délièrent en douceur dans un bruit de cliquetis. En se rétractant, les maillons retournèrent à leur base – rien d’autre d’un large tonneau de métal noir accroché à un chariot d’or.
Dans le lointain, peut-être que les élytres d’un Hollow insectoïde se mirent à vrombir. Peut-être que la carapace d’une créature chitineuse remua sous les dunes. Peut-être que les pinces d’un large spécimen claquèrent. En tout cas, le sujet du Forgeron se mit à la poursuite d’un autre domestique agissant pour le compte d’un autre Maître.
Ou d’une autre Maîtresse.
L’Arrancar à la crinière de feu toisa l’horizon de ses prunelles d’or, consterné par les informations qui voletaient jusqu’à lui depuis le néant du Hueco Mundo. Il percevait, au lointain, de fines particules d’énergie semblables à des molécules qui jaillissaient de nulle part puis disparaissaient aussitôt. Des sortes molécules filantes dont la nature consistait à s’évanouir sitôt qu’elles apparaissaient. Ces éphémérides ne lui plurent guère. Il sentit qu’une force inconnue cherchait à l’épier dans les ombres pendant qu’il gravait de nouveaux ornements sur la lame noire qu’il venait de refroidir.
Mû par une curiosité malsaine et bientôt obsédé par l’intrigue qui naissait là où son cœur aurait dû avoir sa place, il décida de tenter quelques petites choses pour guetter la réaction de cette énergie inconnue. D’abord, il répandît son propre Reiatsu autour de sa personne pour plomber l’atmosphère et faire tressaillir l’inconscient qui se risquerait à l’approcher de trop près. Mais rien. Pas le moindre éclat, pas la moindre esbroufe. L’étalage de sa force pour instaurer un climat de Terreur ne suffît pas. Feignant la négligence, il poursuivit son travail en singeant la concentration sur le traçage des motifs héraldiques qui sillonnaient la parure de l’instrument mortel. Puis d’un geste vigoureux, le voilà qui attrapa son marteau de guerre et frappa d’un grand coup sur l’enclume. Le claquement du métal tonna dans l’air et fit trembler les autres créations dans un tintamarre strident.
L’onde sonore ainsi projetée provoqua un bref jaillissement qui s’éteignît. Considérant la réaction, le forgeron des ténèbres recommença : la tête de la masse s’abattît contre son réceptacle dans un enfer tonitruant répandant ses vibrations cristallines tous azimuts. Sous le sable, les créatures esclavagisées du créateur poussèrent de timides râles de déplaisir et remuèrent lentement pour tenter d’étouffer ces ondes sauvages et lancinantes. Mais dans le lointain, l’origine des émanations vives semblait déjà s’être accommodée de l’effet de surprise. Pas de réaction, cette fois.
Jugeant inutile de poursuivre ce vain manège, Adamas se déplaça de quelques mètres et enfonça sa main sous la plaine limoneuse. Sous le film nacré du désert se dissimulait de larges maillons de chaînes métalliques qu’il attrapa à deux mains avant de tirer avec une force vigoureuse. Jaillît alors un Hollow quadrupède serti d’un masque pâle sur lequel s’alignaient deux larges rangées de canines aux dimensions étrangement grandes. Au-dessus, deux trous noirs à la place des yeux parurent fixer le forgeron avec un vide de sentiments. La créature faisait au moins trois fois la taille de l’Arrancar, mais ce dernier l’obligea à plier l’échine pour se mettre à sa portée. « Avez-vous faim, Maître ?
- Pas pour l’heure. Je n’ai rien à gagner à me repaître de toi.
- Mais…
- Je vais te donner une chance de prouver ta loyauté et par la même occasion, de te remplir l’estomac. »
Avec une grâce infinie, l’Arrancar posa sa dextre sur le front de son sujet et les chaînes autour de ses membres se délièrent en douceur dans un bruit de cliquetis. En se rétractant, les maillons retournèrent à leur base – rien d’autre d’un large tonneau de métal noir accroché à un chariot d’or.
Dans le lointain, peut-être que les élytres d’un Hollow insectoïde se mirent à vrombir. Peut-être que la carapace d’une créature chitineuse remua sous les dunes. Peut-être que les pinces d’un large spécimen claquèrent. En tout cas, le sujet du Forgeron se mit à la poursuite d’un autre domestique agissant pour le compte d’un autre Maître.
Ou d’une autre Maîtresse.
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