Ōshiro Naoko
Données Spirituelles
Grade: 16e Siège du Kidōshū
Mar 4 Oct 2022 - 2:41 - with everything on the line (yuta)
Vous alliez remettre ça. C’est que ce tu lui as dit, quelques années plus tôt. Que vous alliez remettre ça. Un jour. Sans trop préciser quand. Et si vous vous êtes entraînés à quelques reprises ensemble, au cours de vos années à l’Académie… Cela faisait un moment tout de même que vous ne vous étiez pas retrouvé un en face de l’autre. Et ça n’avait jamais été sérieux. Jamais il ne t’a poussé dans tes derniers retranchements et jamais toi tu as pu le faire. Et c’est donc pour ça que tu traverses les couloirs des quartiers militaires, te dirigeant vers celui de la onzième division.
Tu passes pas mal de temps par ici, que tu te dis. Plus que tu ne l’aurais cru, en sachant que tu as pris la décision de ne pas suivre les attentes de ta famille, concernant ton choix de division. La raison est pourtant très simple et ne les concerne même pas : Yuta. Un mec du Rukongai, avec un sourire arrogant et beaucoup trop de suffisance. Un mec que tu t’es surprise à apprécier, au fil des années. À vouloir apprendre à connaître, même si tu t’es faite disputer par ta mère, lorsqu’elle l’a appris.
Un mec qui finalement te plaît bien.
Que tu irais même jusqu’à trouver charmant.
Un soupir, tandis que tu te rapproches du lieu de rendez-vous. Une main qui glisse sur ton visage et qui tape doucement contre ta joue. Il faut te ressaisir. À l’époque, tu te laisses trop facilement distraire par ses beaux sourires. Tu refuses que la même chose se passe aujourd’hui. Sans avoir quelconque espoir de l’emporter, tu veux au moins avoir l’occasion de lui donner du fil à retordre. Tu veux qu’il te remarque. Qu’il te voit. Qu’il voit que tu t’es entraînée. Que tu as grandi. Tu veux qu’il cesse de te sous-estimer. Cesse de te voir comme cette petite chose fragile qu’il doit protéger. À laquelle il doit faire attention. Tu veux lui prouver quelque chose.
Et te prouver à toi-même que tu vaux quelque chose.
Tu entres alors dans la salle qu’il a réservé à son nom. - Désolée du retard, je devais finir quelque chose avant de pouvoir partir. Que tu lui dis lorsque tu l’aperçois, un sourire sur les lèvres. - J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre. De toute façon, ce n’est pas comme si vous étiez pressés. Ou plutôt, toi, tu ne l’es pas spécialement.
Après tout, tu sais déjà que tu vas avoir mal.
Tu passes pas mal de temps par ici, que tu te dis. Plus que tu ne l’aurais cru, en sachant que tu as pris la décision de ne pas suivre les attentes de ta famille, concernant ton choix de division. La raison est pourtant très simple et ne les concerne même pas : Yuta. Un mec du Rukongai, avec un sourire arrogant et beaucoup trop de suffisance. Un mec que tu t’es surprise à apprécier, au fil des années. À vouloir apprendre à connaître, même si tu t’es faite disputer par ta mère, lorsqu’elle l’a appris.
Un mec qui finalement te plaît bien.
Que tu irais même jusqu’à trouver charmant.
Un soupir, tandis que tu te rapproches du lieu de rendez-vous. Une main qui glisse sur ton visage et qui tape doucement contre ta joue. Il faut te ressaisir. À l’époque, tu te laisses trop facilement distraire par ses beaux sourires. Tu refuses que la même chose se passe aujourd’hui. Sans avoir quelconque espoir de l’emporter, tu veux au moins avoir l’occasion de lui donner du fil à retordre. Tu veux qu’il te remarque. Qu’il te voit. Qu’il voit que tu t’es entraînée. Que tu as grandi. Tu veux qu’il cesse de te sous-estimer. Cesse de te voir comme cette petite chose fragile qu’il doit protéger. À laquelle il doit faire attention. Tu veux lui prouver quelque chose.
Et te prouver à toi-même que tu vaux quelque chose.
Tu entres alors dans la salle qu’il a réservé à son nom. - Désolée du retard, je devais finir quelque chose avant de pouvoir partir. Que tu lui dis lorsque tu l’aperçois, un sourire sur les lèvres. - J’espère que je ne t’ai pas trop fait attendre. De toute façon, ce n’est pas comme si vous étiez pressés. Ou plutôt, toi, tu ne l’es pas spécialement.
Après tout, tu sais déjà que tu vas avoir mal.