Ogasawara Kōga
Données Spirituelles
Grade: 9e siège de l'Hachibantai
Lun 10 Oct 2022 - 11:18 - Ogasawara Kōga - Bakushō no Sōzokunin
Ogasawara Kōga
Race Shinigami
Âge Un siècle
Grade Neuvième Siège de la Huitième Division
Pouvoir
Kaminari - Son shikai est un marteau court manipulant la foudre, dont chaque coup provoque le tonnerre.
- Kaminari:
Description
Démarche droite et port de tête haut. Noblesse et dignité se dégagent naturellement de lui, sans glisser pour autant vers une prétention trop écrasante. Une fierté certes, et tout à fait légitime selon lui. Il est un Ogasawara après tout, neveu de l’actuelle chef de famille. Mais cela n’est pas le seul point dont il tient son aplomb. Car même s’il n’en a jamais joué ou cherché à mettre ce point en avant, le succès qu’il a toujours eu avec la gente féminine a pu en effet le façonner par assez qu’il puisse ainsi en ressentir une certaine vanité. En effet, outre sa noble et pure ascendance, il a eu la chance d’être doté de traits fins et harmonieux. S’il fut souvent de nature ténébreuse, ajoutant à son charme, il tente de se faire plus amical désormais, même si ce ne sera souvent que de façade.
La vérité, c’est que même s’il tente de ne pas trop le montrer, il s’estime certainement mieux que vous. Oui, vous tous ! Il est le véritable héritier des Ogasawara à ses yeux, clan qui aurait depuis longtemps dû accepter la domination naturelle des hommes, ou du moins la primogénité comme tout autre clan. Il est le Bakushō no Sōzokunin, comme l’a surnommé son père. Ce surnom résonne pourtant d’amertume, et n’est jamais mis en avant, inconnu même de qui n’était pas dans leur sphère privée. Cette héritage, il le porte pourtant sur le front, y arborant un sceau permanent à l’effigie du kamon de sa branche familiale, mais rares sont ceux qui en connaissent l’origine ou l’utilité.
Sa longue chevelure se pare d’un brun clair, tantôt doré, tantôt cuivré suivant les reflets qui le frappent. Le regard intense de l'Ogasawara se pare de nuances similaires, d’un brun si clair qu’il s’y fait doré. Fait remarquable : il est fréquent que ses iris se voient animées d’une lueur mordorée lorsqu’il fait appel à son pouvoir, s’accordant alors avec les deux traits venant barioler le coin de ses yeux. Sa tenue s’harmonise parfaitement lorsqu'il ne porte pas le Shihakushō, optant pour un brun clair rehaussé d’or, soulignant gracieusement sa silhouette svelte.
La vérité, c’est que même s’il tente de ne pas trop le montrer, il s’estime certainement mieux que vous. Oui, vous tous ! Il est le véritable héritier des Ogasawara à ses yeux, clan qui aurait depuis longtemps dû accepter la domination naturelle des hommes, ou du moins la primogénité comme tout autre clan. Il est le Bakushō no Sōzokunin, comme l’a surnommé son père. Ce surnom résonne pourtant d’amertume, et n’est jamais mis en avant, inconnu même de qui n’était pas dans leur sphère privée. Cette héritage, il le porte pourtant sur le front, y arborant un sceau permanent à l’effigie du kamon de sa branche familiale, mais rares sont ceux qui en connaissent l’origine ou l’utilité.
Sa longue chevelure se pare d’un brun clair, tantôt doré, tantôt cuivré suivant les reflets qui le frappent. Le regard intense de l'Ogasawara se pare de nuances similaires, d’un brun si clair qu’il s’y fait doré. Fait remarquable : il est fréquent que ses iris se voient animées d’une lueur mordorée lorsqu’il fait appel à son pouvoir, s’accordant alors avec les deux traits venant barioler le coin de ses yeux. Sa tenue s’harmonise parfaitement lorsqu'il ne porte pas le Shihakushō, optant pour un brun clair rehaussé d’or, soulignant gracieusement sa silhouette svelte.
Histoire
L’implosion de l’héritier
2003 – Veillée
Plus jamais il ne pourrait sentir cette odeur sans un haussement de cœur. Les fleurs, l’encens, les bougies. Indépendamment les unes des autres, elles constituaient pour beaucoup des moments agréables. Ensemble, elles ne signifiaient rien d’autre que la peine, le deuil, la souffrance pour lui de voir partir un père.
Car en ce jour funeste se déroule la veillée funèbre de Shinsuke, aîné du clan Ogasawara. Pourtant ses obsèques ne sont pas à la hauteur de ce qu’elles auraient dû être, aux yeux de son seul fils Kōga. Cela devrait être un moment de recueillement pour le Seireitei tout entier ! L’aîné de l’une des familles du Yondai Kizoku, tout le gratin devrait être là à faire des ronds de jambe pour préserver les faveurs d’un des clans les plus puissants de toute l’histoire de la Soul Society. En quelque sorte, c’était un peu le cas. Mais ce n’était pas au défunt qu’ils défilaient soumettre leurs hommages, ni à son unique héritier. L’obséquieux défilé avait lieu aux pieds de sa tante Junko, cadette de Shinsuke ayant juste eu la chance de naître femme dans le seul clan majeur ayant pour règle – obsolète pour Kōga – de n’être dirigé que par des femmes.
Alors, au lieu d’être très largement protégé par une garde d’élite comme Junko l’avait été, Shinsuke était ce jour-là à son devoir, en tant que l’un des six juges de la Chambre 46. Une position qui restait prestigieuse, mais qui ne le priva pas de recevoir la visite de l’un des Sternritter du Wandenreich lors de l’invasion récente du Seireitei. Une victime parmi d’autres, nombreuses. La seule qui comptait pour lui, comme son monde venait de s’écrouler.
Et il les voyait tous. Les uns après les autres, s’incliner respectueusement devant un cercueil empli de fleurs, avant de passer montrer bien plus de respect encore pour cette femme qui siégeait là où son père aurait dû être. C’était cela qu’il associerait à son dégoût, cet écœurement qui toujours resterait lié dans sa mémoire avec l’odeur des fleurs. De l’encens. Des bougies. Ce sentiment se mêlait pleinement à sa peine et sa colère ne faisait que s’étendre et le ronger. « Seule l’explosion intérieure permet de briller », lui avait dit son père en lui apprenant sa technique, afin de l’encourager à contenir ce qui l’animait. Mais ce jour-là il n’en fut pas capable…
De nature emportée, c’était la formation que son père lui avait confiée, au terme de laquelle il lui avait donné le titre de Bakushō no Sōzokunin. S’il ne devait hériter que d’une chose, ce serait de cela. De cette puissance qu’il devait mettre à profit de sa famille. Mais l’acceptation de ce sort, cet enseignement, ne fut pas respecté. En pleine cérémonie, il avait ôté le bandeau frontal qu’il portait au quotidien, tout comme son père avant lui. Un bandeau blanc, où figurait le kamon Ogasawara, signifiant pour eux qu’ils se devaient d’être serviteurs de la branche principale, mais aussi qui dissimulait le sceau présent sur leur front, symbole de leur puissance mais surtout de la branche désormais secondaire qu’ils constituaient. Lui seul à présent… et il le porterait désormais avec fierté, sans plus s’en cacher.
Kōga avait manifesté sa colère, devant le cortège de nobles qui encore venaient s’incliner devant sa tante. Avait jeté son bandeau à ses pieds, et lui avait asséné que leurs places auraient dû être échangées. Que son père devrait être là à sa place, en tant que légitime héritier de ce clan, et non elle, profitant d’une coutume qu’il récusait. Qu’en tant qu’aîné, Shinsuke aurait dû profiter d’une protection digne de ce nom, comme elle avait elle-même été couvée. Un scandale qu’il ne manquerait pas de payer...
Bakushō no Sōzokunin
2023 – En veille
Après tout, juste devant elle, ne venait-il pas de montrer qu’il avait complété son sceau ? Et qu’ainsi, il avait maîtrisé la technique et la puissance léguée par son père. Cette marque le désignait à un avenir honorable, contrairement à son comportement qu’il conviendrait donc de corriger. S’il n’était de toute évidence pas digne de siéger au sein de la Chambre comme son père avant lui, elle lui accorderait au moins d’occuper une fonction plus en adéquation tant avec ses aptitudes et aspirations.
Il dût alors rejoindre l’Académie. Élève brillant compte-tenu de l’avance qu’il avait sur les autres – sa formation personnelle avait déjà été menée depuis longtemps – il lui fallut néanmoins treize années pour parvenir à la fin du cursus. Plus du double de ce qu’il convenait de coutume pour n’importe quel étudiant dans la moyenne. Tous ceux qui n’en connaîtraient pas les raisons en coulisse ne pourraient dès lors que s’en questionner, mais tous devraient faire avec le silence qu’il offrirait en réponse. Ce ne fut qu’alors que les rangs du Gotei 13 furent entamés de manière importante qu’il lui fut enfin accordé d’intégrer leurs rangs.
Et si Kōga pensait avoir déjà été largement puni, il comprit à quel point l’ironie pouvait frapper durement. Il fut affecté à la Huitième Division, en charge de la protection du Seireitei, au Neuvième siège, ce qui ne pouvait être une coïncide. Il est en effet connu que le neuf est un nombre qui porte malheur, de par la manière de le prononcer qui est similaire [ndla : au Japon, 9 se dit kyû /ku, qui signifie aussi « souffrance », c’est réel.] Et au cas où la subtilité lui échapperait, un mot qui lui fut apporté le jour-même. « Servir et protéger. Souffrir en silence », accompagné d’un bandeau qu’il ne connaissait que trop bien mais qu’il refuserait de porter à nouveau.
C’était il y a six ans déjà. Et rien n’avait changé. Une partie de lui s’était parfois attendue à la prochaine démonstration du goût des chiffres de sa tante. Treize années à l’Académie. Neuvième siège. Un quatre lui était-il réservé ? [ndla : au Japon, 4 peut se dire shi, ce qui signifie « mort ».] Peut-être par la Shugoshin qui avait été mise à sa protection lorsqu’il avait rejoint cette division ? Parfois il s’en été méfié en effet, mais estimait avoir appris à la connaître et pouvoir lui faire confiance. Quoi qu’il en soit, l’Ogasawara était déterminé. Au fond de lui, l’explosion couvait toujours. Mais il devait la maîtriser. La contrôler pour qu’au moment de relâcher sa puissance, celle-ci soit plus foudroyante encore. Alors seulement, les choses rentreront en ordre...
HRP
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OC → [i]OC[/i] est [b]Ogasawara Kōga[/b]
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