Shugoshin Akemi
Données Spirituelles
Grade: Vice-Capitaine de la 8e Division
Ven 14 Oct 2022 - 21:09 - [2017] En bonne et due forme
La veille, elle apprenait tout juste qu’elle avait été désignée protectrice d’un Ogasawara. « Enfin, »pourrait-on dire, sauf que clairement, cela avait un goût amer sur la langue de la Shugoshin. Non pas qu’elle ait une dent contre le désigné, mais plutôt contre ce que cela représentait aux yeux de ses parents, soit une nouvelle façon de la faire payer, de l’humilier. Et c’était seulement cela qui l’énervait. Ah et aussi le fait de devoir quitter une division qu’elle appréciait, où elle s’était assez bien installée. Bref, le gros chamboulement avait de quoi déstabiliser. Pourtant, c’est tout à fait calme et impassible qu’elle arrive au-devant de la demeure de son employeur.
Toute la nuit durant elle a eu le temps de relativiser, d’un peu se faire à l’idée. De toute façon, elle n’avait pas le choix. C’était ainsi un point, c’est tout. Il fallait aller de l’avant et regarder le bon côté des choses. Après tout la huitième division ce n’était pas si mal et puis elle n’avait pas hérité d’une petite peste. D’ailleurs… Comment est-il ? Pour l’avoir déjà vu à plusieurs reprises lors d’événements mondains, elle peut déjà dire qu’il a fière allure. On ne peut pas douter de sa noble ascendance lorsqu’on le voit et bien souvent elle a vu des jeunes femmes glousser en l’admirant. Mais l’apparence ne fait pas tout et pour le reste elle ne le connaît pas vraiment. Elle se souvient de ce qu’il s’est passé lors de l’enterrement de son père, mais peut-on vraiment tirer des conclusions d’une période si tragique dans la vie d’un fils ? De toute façon, qu’importe comment il peut être au fond, ça ne changera rien au fait qu’elle doive veiller à le garder en vie quoi qu’il lui en coûte parce que tel est son devoir. Ainsi a-t-elle été élevée. Pour elle rien n'est plus normal ou même honnorifique.
Après avoir montré patte blanche, ou plutôt chevelure blanche, trait caractéristique de son clan, elle est amenée dans le hall où on lui demande d’attendre que le maître soit prêt. Il s’agit de sa première fois. On ne lui a pas expliqué comment cela devait se passer, si elle aurait droit à des présentations, ou si elle serait complètement ignorée, devant se contenter de veiller telle une ombre silencieuse dès les premières secondes. La seule chose qu’elle sait de par son éducation, c’est qu’elle ne peut parler la première et qu’elle devra attendre qu’il lui adresse la parole. Mais jointes dans son dos, katana pendant à son côté, droite comme un piquet, elle n’a plus qu’à patienter.
Toute la nuit durant elle a eu le temps de relativiser, d’un peu se faire à l’idée. De toute façon, elle n’avait pas le choix. C’était ainsi un point, c’est tout. Il fallait aller de l’avant et regarder le bon côté des choses. Après tout la huitième division ce n’était pas si mal et puis elle n’avait pas hérité d’une petite peste. D’ailleurs… Comment est-il ? Pour l’avoir déjà vu à plusieurs reprises lors d’événements mondains, elle peut déjà dire qu’il a fière allure. On ne peut pas douter de sa noble ascendance lorsqu’on le voit et bien souvent elle a vu des jeunes femmes glousser en l’admirant. Mais l’apparence ne fait pas tout et pour le reste elle ne le connaît pas vraiment. Elle se souvient de ce qu’il s’est passé lors de l’enterrement de son père, mais peut-on vraiment tirer des conclusions d’une période si tragique dans la vie d’un fils ? De toute façon, qu’importe comment il peut être au fond, ça ne changera rien au fait qu’elle doive veiller à le garder en vie quoi qu’il lui en coûte parce que tel est son devoir. Ainsi a-t-elle été élevée. Pour elle rien n'est plus normal ou même honnorifique.
Après avoir montré patte blanche, ou plutôt chevelure blanche, trait caractéristique de son clan, elle est amenée dans le hall où on lui demande d’attendre que le maître soit prêt. Il s’agit de sa première fois. On ne lui a pas expliqué comment cela devait se passer, si elle aurait droit à des présentations, ou si elle serait complètement ignorée, devant se contenter de veiller telle une ombre silencieuse dès les premières secondes. La seule chose qu’elle sait de par son éducation, c’est qu’elle ne peut parler la première et qu’elle devra attendre qu’il lui adresse la parole. Mais jointes dans son dos, katana pendant à son côté, droite comme un piquet, elle n’a plus qu’à patienter.