Delila Scarlatti
Données Spirituelles
Grade: Membre de Las Manadas
Dim 16 Oct 2022 - 15:14 - Expérience à ciel ouvert [PV Salvadorès]
La Lune.
Encore. Toujours.
Elle brille au plus haut dans le ciel. Redonne des sensations d'antan, du temps où l'on ne se préoccupait pas de savoir qui était Arrancar ou qui était Hollow, pourvu que le concerné soit Fort. Beau, mais à sa monstrueuse manière. Et Libre. Ou en tout cas, au plus proche de la Bête qui se terre sous leur peau de faux-hommes.
C'est donc toujours avec un plaisir non dissimulé et une chanson fredonnée du bout de ses lèvres roses que la Segunda Espada caresse l'espoir d'y trouver un semblant d'inspiration. Affublée d'une robe plus noire que blanche -brisant alors les traditions normalement imposées aux Arrancars depuis la venue d'Aizen-, Delila a le nez haut et fier devant son chef d'oeuvre. Ses efforts ont fini par payer. Soulagée, elle époussète ses gants griffus avant de reporter son attention sur un étrange appareil qu'elle manipule à ciel ouvert, non loin du mystère défait que représentent les ruines de Las Noches en arrière plan.
Un crash test avant l'heure...
Sa soeur et son frère, non loin d'elle, tiennent compagnie à la Manadas qui, contre toute attente et sans prevenir la moindre âme dans ce Palais, s'était finalement décidée à s'amuser avec les jouets qu'elle avait à sa disposition à défaut de mieux. Sans surprise en réalité : Delila a toujours été libre, exubérante. Sage, mais un peu imprévible. Aujourd'hui, parce que l'envie est là et vient de la frapper, l'Abeille a décidé de mettre son savoir en oeuvre, détachée des murmures qu'on lui attribuait par automatisme ou par connaissance de ses faits et gestes durant ces dernières années de décadence. Elle n'y prête tout simplement plus attention : la révolte contre les Quincys et Kyōaku lui ont appris à se détacher de son titre, tant qu'elle existe aux yeux des autres Arrancars.
Et si certains se sentent l'envie et l'élan de lui dérober le titre, alors n'ont-ils qu'à s'y risquer. A la défier.
Elle ne dira pas non, bien au contraire. C'est la règle.
"Un. Cinq. Un. Six. Un. Sept..."
Bricolant sur une petite montre ancienne, aux aiguilles qui claquent et résonnent dans le désert, ainsi qu'un canon particulièrement imposant mais partiellement démonté et à coeur ouvert, relié à une petite tourelle que les mains expertes de l'Abeille vient d'édifier, la discrétion n'est pour ainsi dire pas au rendez-vous...
"Ava ! Pourrais-tu juste appuyer sur le petit bouton en face de toi, s'il te plait ?
- Tu es sûre ? Les chiffres ne sont pas encore stables, et la trajectoire m'a l'air douteuse...
-N'aie crainte ! On n'obtient rien sans rien...Pense à la Tercera ! Cette innovation, je la dédie en tant que "Phare dans la nuit !" "
Mentalement inquiète, la pauvre Arrancar aux cheveux d'or ne peut s'empêcher de déglutir. Elle sait et connait les risques du métier. Pourquoi sa Soeur ne pouvait-elle tout simplement pas s'occuper autour d'une chasse plutôt que de ce genre d'expériences?
"Il faut toujours tester avant de conclure".
Voilà pourquoi.
Son doigt appuie donc sur ce bouton en une fatalité presque fracassante. Un rayon de lumière jaillit du bout du canon, les aveuglant presque tous au passage.
"Ouh !"
Delila passe une main devant ses yeux, comme pour chasser les particules de lumière qui l'agace dorénavant. La lumière est si intense qu'elle perçoit bien son danger à long terme, si les rayons venaient à continuer de scintiller plus longtemps. Néanmoins, ses lunettes la protègent et chassent ses inquiétudes, alors elle ne peut s'empêcher de sourire quand elle intime à sa soeur de stopper son initiative immédiatement. Si l'énergie accumule montre un intérêt au moins aussi important qu'une petite esbrouffe lors d'un bon rixe, il y a toujours un long chemin à faire pour donner un semblant de... "Raison" à sa création.
Encore. Toujours.
Elle brille au plus haut dans le ciel. Redonne des sensations d'antan, du temps où l'on ne se préoccupait pas de savoir qui était Arrancar ou qui était Hollow, pourvu que le concerné soit Fort. Beau, mais à sa monstrueuse manière. Et Libre. Ou en tout cas, au plus proche de la Bête qui se terre sous leur peau de faux-hommes.
C'est donc toujours avec un plaisir non dissimulé et une chanson fredonnée du bout de ses lèvres roses que la Segunda Espada caresse l'espoir d'y trouver un semblant d'inspiration. Affublée d'une robe plus noire que blanche -brisant alors les traditions normalement imposées aux Arrancars depuis la venue d'Aizen-, Delila a le nez haut et fier devant son chef d'oeuvre. Ses efforts ont fini par payer. Soulagée, elle époussète ses gants griffus avant de reporter son attention sur un étrange appareil qu'elle manipule à ciel ouvert, non loin du mystère défait que représentent les ruines de Las Noches en arrière plan.
Un crash test avant l'heure...
Sa soeur et son frère, non loin d'elle, tiennent compagnie à la Manadas qui, contre toute attente et sans prevenir la moindre âme dans ce Palais, s'était finalement décidée à s'amuser avec les jouets qu'elle avait à sa disposition à défaut de mieux. Sans surprise en réalité : Delila a toujours été libre, exubérante. Sage, mais un peu imprévible. Aujourd'hui, parce que l'envie est là et vient de la frapper, l'Abeille a décidé de mettre son savoir en oeuvre, détachée des murmures qu'on lui attribuait par automatisme ou par connaissance de ses faits et gestes durant ces dernières années de décadence. Elle n'y prête tout simplement plus attention : la révolte contre les Quincys et Kyōaku lui ont appris à se détacher de son titre, tant qu'elle existe aux yeux des autres Arrancars.
Et si certains se sentent l'envie et l'élan de lui dérober le titre, alors n'ont-ils qu'à s'y risquer. A la défier.
Elle ne dira pas non, bien au contraire. C'est la règle.
"Un. Cinq. Un. Six. Un. Sept..."
Bricolant sur une petite montre ancienne, aux aiguilles qui claquent et résonnent dans le désert, ainsi qu'un canon particulièrement imposant mais partiellement démonté et à coeur ouvert, relié à une petite tourelle que les mains expertes de l'Abeille vient d'édifier, la discrétion n'est pour ainsi dire pas au rendez-vous...
"Ava ! Pourrais-tu juste appuyer sur le petit bouton en face de toi, s'il te plait ?
- Tu es sûre ? Les chiffres ne sont pas encore stables, et la trajectoire m'a l'air douteuse...
-N'aie crainte ! On n'obtient rien sans rien...Pense à la Tercera ! Cette innovation, je la dédie en tant que "Phare dans la nuit !" "
Mentalement inquiète, la pauvre Arrancar aux cheveux d'or ne peut s'empêcher de déglutir. Elle sait et connait les risques du métier. Pourquoi sa Soeur ne pouvait-elle tout simplement pas s'occuper autour d'une chasse plutôt que de ce genre d'expériences?
"Il faut toujours tester avant de conclure".
Voilà pourquoi.
Son doigt appuie donc sur ce bouton en une fatalité presque fracassante. Un rayon de lumière jaillit du bout du canon, les aveuglant presque tous au passage.
"Ouh !"
Delila passe une main devant ses yeux, comme pour chasser les particules de lumière qui l'agace dorénavant. La lumière est si intense qu'elle perçoit bien son danger à long terme, si les rayons venaient à continuer de scintiller plus longtemps. Néanmoins, ses lunettes la protègent et chassent ses inquiétudes, alors elle ne peut s'empêcher de sourire quand elle intime à sa soeur de stopper son initiative immédiatement. Si l'énergie accumule montre un intérêt au moins aussi important qu'une petite esbrouffe lors d'un bon rixe, il y a toujours un long chemin à faire pour donner un semblant de... "Raison" à sa création.