Pas-Yokai
Données Spirituelles
Grade: Âme
Lun 7 Nov 2022 - 2:25 - Curiosité [PV Miyu]
Aujourd'hui, ça s'appelle Yokai.
Ni visage ni silhouette plus humaine. Nulle mascarade : rien d'autre que sa grande forme longiligne, ses mains qui terminent en griffes, son faciès absent et cette aura Alien qui le définit. ça se tient droit, haut, et ça marche les sables de ce désert à la fois étranger et familier, direction la Grande Cataracte.
Ça a entendu le vent murmurer le récit de ces humains qui se seraient installés dans un petit coin isolé du Hueco Mundo. Des humains et leurs installations, leur technologie. Ça a entendu le récit des anomalies dans le sillage de leur arrivée : la région serait devenue instable, dangereuse. C'est curieux, alors ça marche jusque vers les lieux du blasphème.
Ça ne croit pas à l'Acuerdo, alors ça ne se soucie pas.
Mais tant que ça ne voit pas, alors sera que le murmure du vent et rien d'autre.
Ça a trop marché le monde des hommes, alors ça a perdu de vue le Yermo. Monde de néant, où rien ne se passe, en tout cas, rien qui n'intéresse l'ombre sans visage. Jusqu'à récemment.
Ça marche, ça glisse, ça se faufile, ça observe.
Les installations au loin. De cette distance, des signes de dégâts, comme après une déflégration. Cet endroit est dangereux, le vent a-t-il murmuré. Un endroit de disparitions, un endroit qui trompe les sens et qui dévore l'essence. Alors ça marche, ça glisse et se faufile, oui, mais ça observe de loin.
Sa présence étouffée, la couleur de sa peau se confond avec le sable que ses pieds foulent. Grand, mais discret, silencieux, caméléon colossale. La chose observe, et son regard sans yeux aperçoit une présence au loin, plus éloignée des infrastructures, et donc de leur sécurité.
Une opportunité.
Ça approche. Ça reste encore distant, ça joue avec le dessin des dunes pour ne pas se découvrir. Là, à bonne distance, ça invoque un mensonge.
Un mensonge aux airs d'homme entre deux âges, élégant, élancé. Sa posture trahit un caractère droit, ses yeux gris tissent le récit d'un esprit vivace. Des beaux vêtements, tout de blanc, qui donneraient presque l'impression de venir d'une autre époque. Ses cheveux poivre et sel ramenés en arrière, il arbore moustache et barbe bien taillées. Somme toute, un homme qui pourrait presque sembler humain, si ça n'était pas pour ce fragment de masque qui couvre partiellement le côté droit supérieur de son visage : un bout de crâne tout ce qu'il y a de plus réaliste, de quoi donner une aura particulière à l'homme.
Le mensonge avance d'un pas droit, avise d'un regard qui sonde... Puis qui observe plus au loin les infrastructures endommagées, les traces dans le sable.
Eh bien, il semblerait que nos invités aient rencontrés quelques déconvenues.
Naturellement, le mensonge ment. « Nos invités », dit-il comme pour se donner une affiliation sans la nommer directement. Le mensonge est un outil utile... Une façon de tâter le terrain.
Le Créateur derrière la Créature n'a que peu d'informations sur les humains. Ultimement, la seule certitude : celle de leur présence tolérée par l'Acuerdo. Un marché flou aux fins inconnues. En ce sens, le mensonge va devoir jouer un jeu dangereux : jouer un rôle avec une partition incomplète.
Ni visage ni silhouette plus humaine. Nulle mascarade : rien d'autre que sa grande forme longiligne, ses mains qui terminent en griffes, son faciès absent et cette aura Alien qui le définit. ça se tient droit, haut, et ça marche les sables de ce désert à la fois étranger et familier, direction la Grande Cataracte.
Ça a entendu le vent murmurer le récit de ces humains qui se seraient installés dans un petit coin isolé du Hueco Mundo. Des humains et leurs installations, leur technologie. Ça a entendu le récit des anomalies dans le sillage de leur arrivée : la région serait devenue instable, dangereuse. C'est curieux, alors ça marche jusque vers les lieux du blasphème.
Ça ne croit pas à l'Acuerdo, alors ça ne se soucie pas.
Mais tant que ça ne voit pas, alors sera que le murmure du vent et rien d'autre.
Ça a trop marché le monde des hommes, alors ça a perdu de vue le Yermo. Monde de néant, où rien ne se passe, en tout cas, rien qui n'intéresse l'ombre sans visage. Jusqu'à récemment.
Ça marche, ça glisse, ça se faufile, ça observe.
Les installations au loin. De cette distance, des signes de dégâts, comme après une déflégration. Cet endroit est dangereux, le vent a-t-il murmuré. Un endroit de disparitions, un endroit qui trompe les sens et qui dévore l'essence. Alors ça marche, ça glisse et se faufile, oui, mais ça observe de loin.
Sa présence étouffée, la couleur de sa peau se confond avec le sable que ses pieds foulent. Grand, mais discret, silencieux, caméléon colossale. La chose observe, et son regard sans yeux aperçoit une présence au loin, plus éloignée des infrastructures, et donc de leur sécurité.
Une opportunité.
Ça approche. Ça reste encore distant, ça joue avec le dessin des dunes pour ne pas se découvrir. Là, à bonne distance, ça invoque un mensonge.
Un mensonge aux airs d'homme entre deux âges, élégant, élancé. Sa posture trahit un caractère droit, ses yeux gris tissent le récit d'un esprit vivace. Des beaux vêtements, tout de blanc, qui donneraient presque l'impression de venir d'une autre époque. Ses cheveux poivre et sel ramenés en arrière, il arbore moustache et barbe bien taillées. Somme toute, un homme qui pourrait presque sembler humain, si ça n'était pas pour ce fragment de masque qui couvre partiellement le côté droit supérieur de son visage : un bout de crâne tout ce qu'il y a de plus réaliste, de quoi donner une aura particulière à l'homme.
Le mensonge avance d'un pas droit, avise d'un regard qui sonde... Puis qui observe plus au loin les infrastructures endommagées, les traces dans le sable.
Eh bien, il semblerait que nos invités aient rencontrés quelques déconvenues.
Naturellement, le mensonge ment. « Nos invités », dit-il comme pour se donner une affiliation sans la nommer directement. Le mensonge est un outil utile... Une façon de tâter le terrain.
Le Créateur derrière la Créature n'a que peu d'informations sur les humains. Ultimement, la seule certitude : celle de leur présence tolérée par l'Acuerdo. Un marché flou aux fins inconnues. En ce sens, le mensonge va devoir jouer un jeu dangereux : jouer un rôle avec une partition incomplète.
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