Hyakurai Yasuzake
Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la 13e Division
Sam 3 Déc 2022 - 2:08 - Thermes et auberge [Quartiers de la 13e - PV Shugoshin Akemi]
- HRP:
- @Shugoshin Akemi
Pour information, on ressent un sentiment d'ébriété du moment que l'on entre dans le bankai de Yasuzake. Les boissons y font plus d'effet qu'à l'accoutumée.
La taverne vue de dehors :
20h34, dans un jardin au cœur de la 13e.
Chaque division a son rôle. La première supervise, la quatrième soigne, la huitième s’occupe des problèmes dans le Seireitei… Et la treizième surveille ce qui n’a pas lieu dans le Seireitei. Ou plutôt elle surveille les grosses concentrations d’être spirituels dans le monde des humains. Tokyo, principalement. Vous le savez, eux aussi.
Lorsqu’il en a pris le « contrôle » en 2017, lorsque la Kuchiki a rejoint le conseil de guerre et Sentarō est parti sans revenir, Yasuzake a créé une tradition. Tous les membres de la division devaient aller aux termes publics du sud du Rukongai au moins une fois par semaine. Le mardi, le jeudi ou le samedi, de sorte que tous puissent y aller au moins une fois, de sorte à créer un instant de vie pure, éloigné de toutes les considérations liées au reiatsu, au reishi ou encore au jūreishi pour une nuit.
Durant cinq années, les membres de la treizième ont occupé ces thermes deux fois par semaine et, si cela peut paraître anodin, rendez-vous compte. Ils venaient tous. Ils riaient, chantaient, s’aspergeaient les uns les autres dans des batailles d’eau d’une stupidité adolescente et incompréhensible pour des êtres parfois centenaires.
Ils ont été l’âme de ces thermes.
Puis, dès le début de l’année 2023, ils en ont disparu. Oh les membres de la treizième y retournaient, individuellement ou en petit groupe… Mais ils n’arrivaient plus par grappe de cinquante.
La raison ? La raison est si simple qu’elle pourrait vous faire rire : Yasuzake est devenu capitaine en découvrant son bankai. Il a appris qu’il pouvait créer une auberge. UNE AUBERGE !
Ainsi, plutôt que d’emmener les membres aux termes, plutôt que de payer pour tous, il a trouvé le stratagème ultime : utiliser son bankai trois fois par semaine pour s’entraîner et créer un espace directement dans les quartiers de la treizième où les shinigamis sous ses ordres pourraient s’amuser. Un endroit où il pourrait les entendre rire sans risquer de ne pas être trouvables par ses pairs en cas de crise ou d’attaque.
Des règles ont évidemment été mises en place : chaque membre de la treizième n’a droit qu’à une soirée par semaine, toute personne jugée trop saoule par le capitaine doit partir se coucher, l’état du capitaine – et donc son énergie disponible – détermine la faisabilité des soirées. Et surtout, la règle la plus importante, il est interdit de parler de l’auberge du capitaine.
Comprenez bien que ça n’est pas pour conserver le secret de son bankai. Loin de là… Mais il redoute tant le regard des autres capitaines quant à cette pratique qu’il préfère la taire. Faire comme si elle n’avait jamais existé. L’air de rien.
Il a également demandé à certains de ces subordonnés d’apprendre à créer des barrières sonores pour que soient atténués les bruits de la fête et qu’ils ne dérangent pas ceux en fonction.
Que le Capitaine Commandant Kyōraku soit au courant ne l’étonnerait pas. Que ceux de la deuxième et douzième le soient ne l’étonnerait pas non plus.
Mais tout de même, il croit qu’en dehors de ces trois personnes – et peut-être le conseil de guerre, à la rigueur – personne ne sait. Personne n’a compris ce qu’il fait.
Comment pourrait-il se douter que les gérants des thermes se posent des questions ? Oh il le devrait : la treizième a disparu de leurs radars en deux semaines… Mais tout de même. Eux ne sont pas des shinigamis, mais de simples commerçants. Comment pourraient-ils voir ?
Ainsi, en ce troisième jeudi d’avril, pour la quarantième fois depuis son accession au rang de Capitaine, Yasuzake a dit les trois mots : « Shuenaijin fuhengi hatago » ; et l’auberge est apparue. Comme toujours il l’a placée dans l’un des petits jardins de la treizième division, ceux qui sont bien au centre de leurs quartiers, où personne ne risque de passer par hasard.
C’est que la taverne elle-même, parce qu’elle semble issue d’un roman de fantasy basé en Europe médiévale, détonne beaucoup trop de la réalité du Seireitei.
La soirée commence tranquillement, une bonne trentaine de membres sont déjà là, sous le regard bienveillant de Yasuzake. Il les adore, ces soirées. Il se doit de tenir la barre, de s’assurer que rien ne dégénère, mais il les adore. En leur sein la treizième se libère. Les conflits se règlent et les malentendus se dissipent.
Elles octroient à la treizième division le droit d’exister autrement que par sa mission.
La soirée commence, donc, et tandis qu’il est assis non loin de la porte d’entrée de la pièce principale, elle s’ouvre. Yasuzake se tourne, la liste des membres de la treizième tenue de la main droite, un stylo dans la gauche. Il se penche légèrement pour reconnaître un visage et rayer son nom. Il se doit de savoir qui est venu.
« Aaaaaaaah tu es donc venue… » Il s’interrompt, horrifié. Qui est-elle ? Longs cheveux blancs et Shihakushō d’une grande qualité. Le regard bleu du ciel d’été, à l’inverse du ciel d’hiver que l’on trouve dans les yeux de Yasuzake… Qui. Est. Elle ? « Vous… Je peux vous aider ? »
Et le capitaine, sourcils haussés et lèvres contrites, se décompose. Les problèmes commencent, visiblement.
Chaque division a son rôle. La première supervise, la quatrième soigne, la huitième s’occupe des problèmes dans le Seireitei… Et la treizième surveille ce qui n’a pas lieu dans le Seireitei. Ou plutôt elle surveille les grosses concentrations d’être spirituels dans le monde des humains. Tokyo, principalement. Vous le savez, eux aussi.
Lorsqu’il en a pris le « contrôle » en 2017, lorsque la Kuchiki a rejoint le conseil de guerre et Sentarō est parti sans revenir, Yasuzake a créé une tradition. Tous les membres de la division devaient aller aux termes publics du sud du Rukongai au moins une fois par semaine. Le mardi, le jeudi ou le samedi, de sorte que tous puissent y aller au moins une fois, de sorte à créer un instant de vie pure, éloigné de toutes les considérations liées au reiatsu, au reishi ou encore au jūreishi pour une nuit.
Durant cinq années, les membres de la treizième ont occupé ces thermes deux fois par semaine et, si cela peut paraître anodin, rendez-vous compte. Ils venaient tous. Ils riaient, chantaient, s’aspergeaient les uns les autres dans des batailles d’eau d’une stupidité adolescente et incompréhensible pour des êtres parfois centenaires.
Ils ont été l’âme de ces thermes.
Puis, dès le début de l’année 2023, ils en ont disparu. Oh les membres de la treizième y retournaient, individuellement ou en petit groupe… Mais ils n’arrivaient plus par grappe de cinquante.
La raison ? La raison est si simple qu’elle pourrait vous faire rire : Yasuzake est devenu capitaine en découvrant son bankai. Il a appris qu’il pouvait créer une auberge. UNE AUBERGE !
Ainsi, plutôt que d’emmener les membres aux termes, plutôt que de payer pour tous, il a trouvé le stratagème ultime : utiliser son bankai trois fois par semaine pour s’entraîner et créer un espace directement dans les quartiers de la treizième où les shinigamis sous ses ordres pourraient s’amuser. Un endroit où il pourrait les entendre rire sans risquer de ne pas être trouvables par ses pairs en cas de crise ou d’attaque.
Des règles ont évidemment été mises en place : chaque membre de la treizième n’a droit qu’à une soirée par semaine, toute personne jugée trop saoule par le capitaine doit partir se coucher, l’état du capitaine – et donc son énergie disponible – détermine la faisabilité des soirées. Et surtout, la règle la plus importante, il est interdit de parler de l’auberge du capitaine.
Comprenez bien que ça n’est pas pour conserver le secret de son bankai. Loin de là… Mais il redoute tant le regard des autres capitaines quant à cette pratique qu’il préfère la taire. Faire comme si elle n’avait jamais existé. L’air de rien.
Il a également demandé à certains de ces subordonnés d’apprendre à créer des barrières sonores pour que soient atténués les bruits de la fête et qu’ils ne dérangent pas ceux en fonction.
Que le Capitaine Commandant Kyōraku soit au courant ne l’étonnerait pas. Que ceux de la deuxième et douzième le soient ne l’étonnerait pas non plus.
Mais tout de même, il croit qu’en dehors de ces trois personnes – et peut-être le conseil de guerre, à la rigueur – personne ne sait. Personne n’a compris ce qu’il fait.
Comment pourrait-il se douter que les gérants des thermes se posent des questions ? Oh il le devrait : la treizième a disparu de leurs radars en deux semaines… Mais tout de même. Eux ne sont pas des shinigamis, mais de simples commerçants. Comment pourraient-ils voir ?
Ainsi, en ce troisième jeudi d’avril, pour la quarantième fois depuis son accession au rang de Capitaine, Yasuzake a dit les trois mots : « Shuenaijin fuhengi hatago » ; et l’auberge est apparue. Comme toujours il l’a placée dans l’un des petits jardins de la treizième division, ceux qui sont bien au centre de leurs quartiers, où personne ne risque de passer par hasard.
C’est que la taverne elle-même, parce qu’elle semble issue d’un roman de fantasy basé en Europe médiévale, détonne beaucoup trop de la réalité du Seireitei.
La soirée commence tranquillement, une bonne trentaine de membres sont déjà là, sous le regard bienveillant de Yasuzake. Il les adore, ces soirées. Il se doit de tenir la barre, de s’assurer que rien ne dégénère, mais il les adore. En leur sein la treizième se libère. Les conflits se règlent et les malentendus se dissipent.
Elles octroient à la treizième division le droit d’exister autrement que par sa mission.
La soirée commence, donc, et tandis qu’il est assis non loin de la porte d’entrée de la pièce principale, elle s’ouvre. Yasuzake se tourne, la liste des membres de la treizième tenue de la main droite, un stylo dans la gauche. Il se penche légèrement pour reconnaître un visage et rayer son nom. Il se doit de savoir qui est venu.
« Aaaaaaaah tu es donc venue… » Il s’interrompt, horrifié. Qui est-elle ? Longs cheveux blancs et Shihakushō d’une grande qualité. Le regard bleu du ciel d’été, à l’inverse du ciel d’hiver que l’on trouve dans les yeux de Yasuzake… Qui. Est. Elle ? « Vous… Je peux vous aider ? »
Et le capitaine, sourcils haussés et lèvres contrites, se décompose. Les problèmes commencent, visiblement.