Serizawa Miyu
Données Spirituelles
Grade: Six of Cups
Dim 4 Déc 2022 - 15:55 - Boom & Zoom, ça se coiffe d'un R
Il y avait eu l’entretien avec la pimbêche de Jack puis, à l’instant, celui avec ce parvenu de King. Ce qui en était ressorti ? On m’avait mis la pression, et pas qu’un peu. À l’issue de l’expédition au Hueco Mundo, je serais attendue au tournant. Bien entendu, je ne craignais pas ces bagatelles d’épreuves. Au contraire, j’y voyais un exercice stimulant de bachotage me rappelant à mes premières heures de prépa aux écoles d’ingénieur. Pour m’en sortir avec les félicitations du jury, j’allais devoir éplucher les archives de l’Ultima Necat en un temps record.
Seulement, il demeurerait toujours cette lacune emmerdante : comme bleue, je manquais d’expérience. Pire ! Pour être sortie de la voie expérimentale – de quoi faire de moi une Fullbringer artificielle –, je souffrais de ce déphasage embarrassant faisant que parfois, dans le flot de la conversation, j’étais à côté de la plaque dans mes analyses et argumentations. Des faiblesses rhétoriques que je ne supportais pas. Ce pourquoi, j’avais besoin de simuler le réel en me rapprochant d’un vétéran qui, deux choses : ne serait ni Hanae, ni Matsui.
En outre, une personne suffisamment expérimentée pour que je tire un intérêt à venir à sa rencontre, mais sans disposer d’un grade faisant que j’aurais à multiplier les ronds de jambe pour un résultat incertain. Plus que tout, je détestais perdre mon temps. Aussi, avec un besoin très clair, j’épluchais les registres des Cups avec les fiches d’agents de la section. En règle générale, on s’en servait pour organiser les missions ou prévoir des soirées d’intégration. Pour ma part, je me mettais dans l’esprit de sélectionner la meilleure bête pour satisfaire mes attentes en terme de rendement.
Dans ces recherches, je jeta finalement mon dévolu sur un employé pour le moins intrigant. Un revenant. Ces individus mystérieux venus du passé pour des raisons encore non élucidées. J’avais entendu que certains cadres en comptaient eux-mêmes. Et l’avantage de cette bête était qu’il ne possédait qu’un rang au-dessus du mien. Il vivotait dans l’organisation depuis plus longtemps que moi et était un Fullbringer pur jus. Puis surtout, il ne semblait pas bien menaçant à toujours s’enfermer dans sa forge.
Réflexive, je cherchais quels moyens de paiement me permettraient de m’attirer ses bonnes grâces. La certitude, c’était que je ne pouvais pas compter sur mes talents relationnels pour le convaincre de m’éclairer. Pour cette raison, j’épluchais mon matériel en vue de remplir mon sac de quelques gadgets. Une montre connectée, un ordinateur portable, des capteurs, une One Xplayer 1S, un smartphone et autres appareils dernière génération susceptibles de lui en mettre plein la vue. Si avec ça, je ne faisais pas briller les mirettes de l’ancien, alors je ne comprenais plus !
Me dirigeant à l’endroit indiqué sur sa fiche d’agent, je parvenais à une forge vêtue d’un costume blanc sur-mesure avec une cravate enserrant mon col soigneusement disposé. J’étais alors une jeune femme à la silhouette fluette, les cheveux longs de jais descendants jusqu’aux cuisses à l’instar d’un rideau.
– Ehoooo, il y a quelqu’un ?
À voir maintenant si j’arriverais comme un cheveu dans la soupe.
Seulement, il demeurerait toujours cette lacune emmerdante : comme bleue, je manquais d’expérience. Pire ! Pour être sortie de la voie expérimentale – de quoi faire de moi une Fullbringer artificielle –, je souffrais de ce déphasage embarrassant faisant que parfois, dans le flot de la conversation, j’étais à côté de la plaque dans mes analyses et argumentations. Des faiblesses rhétoriques que je ne supportais pas. Ce pourquoi, j’avais besoin de simuler le réel en me rapprochant d’un vétéran qui, deux choses : ne serait ni Hanae, ni Matsui.
En outre, une personne suffisamment expérimentée pour que je tire un intérêt à venir à sa rencontre, mais sans disposer d’un grade faisant que j’aurais à multiplier les ronds de jambe pour un résultat incertain. Plus que tout, je détestais perdre mon temps. Aussi, avec un besoin très clair, j’épluchais les registres des Cups avec les fiches d’agents de la section. En règle générale, on s’en servait pour organiser les missions ou prévoir des soirées d’intégration. Pour ma part, je me mettais dans l’esprit de sélectionner la meilleure bête pour satisfaire mes attentes en terme de rendement.
Dans ces recherches, je jeta finalement mon dévolu sur un employé pour le moins intrigant. Un revenant. Ces individus mystérieux venus du passé pour des raisons encore non élucidées. J’avais entendu que certains cadres en comptaient eux-mêmes. Et l’avantage de cette bête était qu’il ne possédait qu’un rang au-dessus du mien. Il vivotait dans l’organisation depuis plus longtemps que moi et était un Fullbringer pur jus. Puis surtout, il ne semblait pas bien menaçant à toujours s’enfermer dans sa forge.
Réflexive, je cherchais quels moyens de paiement me permettraient de m’attirer ses bonnes grâces. La certitude, c’était que je ne pouvais pas compter sur mes talents relationnels pour le convaincre de m’éclairer. Pour cette raison, j’épluchais mon matériel en vue de remplir mon sac de quelques gadgets. Une montre connectée, un ordinateur portable, des capteurs, une One Xplayer 1S, un smartphone et autres appareils dernière génération susceptibles de lui en mettre plein la vue. Si avec ça, je ne faisais pas briller les mirettes de l’ancien, alors je ne comprenais plus !
Me dirigeant à l’endroit indiqué sur sa fiche d’agent, je parvenais à une forge vêtue d’un costume blanc sur-mesure avec une cravate enserrant mon col soigneusement disposé. J’étais alors une jeune femme à la silhouette fluette, les cheveux longs de jais descendants jusqu’aux cuisses à l’instar d’un rideau.
– Ehoooo, il y a quelqu’un ?
À voir maintenant si j’arriverais comme un cheveu dans la soupe.