[U.C.] LUCILLE

Succinctement, le pouvoir de Lucille consiste à synchroniser sa pression spirituelle à celle d'un autre Hollow. Elle pourra alors reconnaître et détecter une pression spirituelle spécifique à longue distance et même si elle se retrouve mêlée à plusieurs signatures différente. Cette capacité lui permet aussi de partager des longueurs de pression spirituelle avec des Hollow plus faibles, leur donner de l'énergie, synchroniser ses ceros avec les leurs ou encore les « sacrifier » pour se régénérer, dans certain cas, prévoir certains mouvements.

Quand elle était Hollow, Lucille a eu plusieurs formes, de simple monstre vaguement humanoïde, mais extrêmement grande et fine, pas loin des deux mètres cinquante de haut et dont le torse ressemblait à une cuirasse osseuse qui avait l’air solide, mais pas tant que ça, la vivacité de Lucille a toujours été son atout marquant, ça, et ses nombreux moyens de tromper ses adversaires bien avant qu’ils ne deviennent menaçants. Le masque qu’elle portait naguère était d’une grande simplicité et contribuait à cet ensemble constitué de tromperie et de faux-semblants, il ressemblait à un visage humain aussi expressif qu’un vrai. Mais il ne s’agissait de rien de plus que d’un artifice, son visage, un crâne carnassier se trouvant en réalité, sous son menton, a fait bien plus qu'assez de victime pour que vous puissiez les compter...

Ses longs bras, au nombre de quatre, étaient serpentiformes, ils avaient bien plus en commun avec des fouets hérissés de pointes terminés par des mains griffues à quatre doigts, qu’avec de véritables membres, le tout était deux fois plus long que les proportions normales attendues par les règles de l’anatomie humaine. C’était pareil pour les jambes, longues et fines, terminées par des pieds qui avaient bien plus en commun avec des patins à glace tranchants dotés de seulement trois orteils. La créature conservera ces traits jusqu'à sa forme Gillian qui sera agrémenté d'une corne unique au dessus de l’œil gauche, vestige de ce nez géant propre aux Menos de première catégorie et enfin, d'une sorte de tenue noire composée de Reaitsu.

Plus tard, quand elle évolua d'avantage, Lucille rechercha chez les autres Hollows, comme beaucoup d’autres, rien de plus que ce qui lui permettait d’assurer sa survie et son individualité, l’intellect se développait en un dangereux cocktail d’instinct de survie et de recherche du pouvoir à tout prix. Sa forme avait déjà commencer à varier beaucoup de la précédente, mais le trait le plus notable fut la couleur de sa tenue et de son corps en général, attirant et magnifique pour ceux qui n'avaient pas l'habitude de côtoyer ce genre de créature. Elle pouvait luire d'une aura blanchâtre similaire à celui de la lune.

Connaissez-vous l'expression « avoir le cœur sur la main ? », pour clôturer cette description physique, il ne reste plus qu'à parler des deux points communs qu'a toujours eu chacune des apparence de Lucille, à savoir, le trou d'Hollow situé dans le creux de sa paume droite et son stigmate, une marque de couleur violacée similaire à celle d'une Neliel Tu Odelshwank et présente exactement au même emplacement de son visage (son masque, vous l'aurez compris).

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Maintenant que vous avez eu le portrait physique de Lucille, il est temps de commencer à essayer de dépeindre son état d’esprit. Lucille est à un stade de son évolution où exploiter les autres reste et restera toujours une priorité vitale. La chose peut utiliser les même techniques commune à sa race, comme le Cero, mais bien qu’efficiente dans son utilisation, toutes ses autres capacités sont dans la moyenne et, en tant qu’Hollow, ses caractéristiques première concerne le Reaitsu, le sien et celui des autres jouent un rôle primordial dans sa manière d’appréhender la vie, bien que cela ne sera pas décrit en détail ici, il est important de noter que notre monstruosité est parfaitement consciente du fait que si elle n’est pas entourée, elle ne pourra pas survivre. Elle s’en est convaincue, du moins…

Lucille a donc développé une gestuelle, une manière de parler et des tas de méthodes basées sur la communication verbale ou physique pour ne pas que ses pairs ne la tue, ni ne se rendent compte de se réelles intentions. Prédatrice innée, impitoyable et, consciente que tous les Hollows sont constamment dans l’obligation de se chasser mutuellement, le simple fait de ne pas avoir été dévorée dès la première rencontre est un atout plus qu’utile. Son apparence renvoie une forme de faiblesse, à cause de sa finesse, son masque plus expressif que la moyenne a tendance à rendre moins méfiant et ses caractéristiques jugées basses, excepté pour les Cero qu’elle va généralement employé moitié moins puissant qu’elle ne le peut, vont contribuer à faire de cette créature, un « suivant » pour un autre Hollow fort comme il en existe des tas, les meneurs des rares hordes du monde creux sont ses cibles de choix. Le rôle qu’elle joue ajoutera de la crédibilité à l’ensemble.

Ainsi, les impératifs de Lucille sont donc sa propre survie, mais également sa montée en puissance afin de toujours plus s’éloigner de l’heure fatidique. Elle pourra continuer à évoluer progressivement en terme de pur Reaitsu tant qu’elle continue d’utiliser ses atouts sur les autres. Si elle se retrouve au milieu d’Hollow plus faibles, elle les protégera uniquement pour qu’ils lui apportent quelque chose ou le temps de cultiver une capacité qui vaut la peine chez eux. Elle se rend compte qu’elle se méfie de tout le monde et qu’elle décevra ceux qui croient en elle, même si c’est beaucoup plus rare que les cas où les autres résidents du Hueco Mundo la traiterons comme un potentiel casse-croûte ou un souffre-douleur, au mieux et pour les plus « intelligents » d’entre-deux. Mais au final, elle sera toujours au-dessus d’eux, simplement parce qu’elle leur survivra.

Elle vie avec ses innombrables traîtrises en relativisant. C’est « pour sa survie », « ils en auraient fait autant ». Mais est-ce vraiment ce qui est recherché ? Lucille ne souffrirait pas de ces soi-disant « impératifs » ? Peut-on vraiment attendre autre chose de quelqu’un qui a tout de l’attitude d’un traître calculateur dans un monde où la mort peut frapper n’importe quand… ? C’est ce que nous découvrirons tous ensemble.

Vous êtes libre de présenter votre histoire comme vous le souhaitez (chronologie, RP, formes plus créatives).
Minimum 30 lignes complètes.

[U.C.] - Incorporation du contexte à l'histoire actuellement écrite -

J'ai vécu il y a longtemps, dans les montagnes. J'étais la quatrième fille d'une fratrie comptant cinq enfants, fille, ou fils, je ne sais plus trop... Nos parents étaient très pauvre et notre maison pénait à contenir tout ce monde. J'ai des souvenirs assez vagues, mais je ne crois pas avoir jamais fréquenté une école ou avoir vécu plus d'une vingtaine d'années. Mes souvenirs ont parfois tendance à se mélanger avec toutes ces voix que j'ai dans la tête. Alors cela risque d'être beaucoup décousu. Vous voici prévenus.

Ce que je sais, c'est qu'un hiver, mon plus jeune frère est mort de froid. Il était vraiment jeune. J'étais marqué(e). Le primptemps suivant, mon frére le plus âgé avait disparu alors qu'il partait à la chasse. J'ignorais où. Mais sans lui, nous ne pouvions plus nous nourrir. Mon père, qui lui avait tout appris s'était cassé la jambe et notre mère se remettait assez difficilement du précédent décès. Il ne restait que moi et mes deux grandes soeurs... Des jumelles. Des pestes.

J'ai décider de prendre les devant pour retrouver mon grand frère. Je me souviens vaguement m'être disputée avec les deux autres... Elles se plaignaient, mais ne voulaient en aucun cas prendre de risque. Je ne les aimait pas beaucoup pour toutes sortes de raison, mais les principales étant ce qu'elles faisaient, quand elles étaient seule dans la forêt. Le genre de chose que je n'imagine pas entre deux soeurs... Je savais ces choses-là, puisque nous avions souvent vu nos parents... Pardon, je digresse.

N'empêche qu'au village, un peu plus au sud de la rivière, il y avais un garçon que j'aurais aimé... Pardon. Je ne le referais plus, ne vous fachez pas, s'il vous plait... J'avais donc décider d'aller voir au village, mais je n'ai pas trouvé mon frère. Personne ne l'a vu et puis... La nuit tombée, sur le chemin du retour, je sais que j'étais avec quelqu'un, mais je ne sais plus qui. Je me revois après cette soirée là, bien plus haute qu'auparavent, devenue un monstre... Je massacrait ma famille. J'étais un monstre. Oui, j'étais devenu(e) un Hollow. Mais impossible de me rappeler ce qui m'a tué. Est-ce si important ?

Au début j'étais sous le choc, confus(e) de ce que j'avais fait et ce qui m'arrivais. Mes parents et mes soeurs mortes, il ne me restait plus qu'à partir en quête de ce dernier membre restant de ma famille. Mon cher frère....