Kyūbū Reijiro
Données Spirituelles
Grade: Knight of Swords
Lun 17 Avr 2023 - 17:48 - J'les déteste tous !
— Est-ce que j’t’ai d’jà raconté la fois où je suis parti pisser ?
— Meec, t’es chiant… tu m’as déjà sorti tes conneries sur Karakura !
— Giah-ah-ah-ah-ah ! Rien à voir ‘vec ça, j’te jure ! C’d’actualité ! C’comment j’ai quitté une orga de fou après avoir fracassé une d’leur pétasse qui bossait pour eux !
— Mais qu’est-ce tu me baves encore putain… ?
— Ferme la et écoute un peu l’histoire d’tonton Gan’...
Tout commence ici. Non j’déconne, tout a commencé quand j’bossais encore pour l’Ultima Necat. Quand j’étais encore le King des Swords là-bas, qu’on m’respectait un minimum et qu’on r’mettait pas m’parole en doute.J’vivais franch’ment l’belle vie là-bas, pas trop d’quoi me plaindre en vrai, sauf quelques cas qui étaient plus là pour me briser les burnes qu’autre chose. J’ai rejoint c’tte orga’ à la base pour suivre l’Boss tout feu tout flammes, l’salopard qui m’a cramé mon bras, Koshiro. L’plan d’base c’était d’le suivre et de continuer d’tout casser avec lui. Il s’trouve que là-bas, on m’a offert une place tell’ment confortable que j’y suis resté un moment. Et j’pense que j’serai resté plus longtemps si j’avais pas fini par avoir ces emmerdes au derche.
L’Boss, il l’était encore dans un sens, mais pas non plus total’ment. C’est qu’lui aussi il recevait des ordres maint’nant, puis on le voyait plus vraiment non plus… Alors moi, j’ai eu d’quoi m’marrer pendant des années, j’dis pas. J’sais plus quand j’les ai rejoint, mais j’crois que j’suis resté quatre ou cinq ans quand même, c’beau. Mais v’là, quand tout roule tu sais ce que c’est la vie, ‘faut toujours qu’elle vienne t’chier dans l’gueule alors que toi, t’as rien demandé quoi. Toujours les pauvres gens innocents et qui tentent juste d’vivre leur vie qui trinquent d’toute, chienne d’vie quoi.
Moi, l’chienne de vie, c’tte salope d’mort m’est tombée d’ssus sous l’forme d’une pimbêche rouquine aux grands airs. Eh, y’a pas d’secret entre nous, tout c’qui est roux est forcément mauvais. J’en fais pas exception, j’ai fait mon lot de saloperies. Orias pareil, c’tte sale chiure qui a voulu m’coller une enquête aux miches. Non mais sérieux cet enfoiré j’le retiens ! Remettre l’parole d’un frère d’arme en cause ! Entre Kings on était supposé se soutenir, pas s’chier dans l’bottes ! Ou alors c’est qu’il les voulait mes bottes, mais eh il aurait suffit d’demander, j’suis pas un chien, j’partage moi.
J’sais même plus l’nom d’la pétasse qui m’a foutu dans la merde. Une rouquine bien gaulée mais complètement conne. Elle était dans l’unité d’Orias just’ment, pour ça qu’il est impliqué aussi. Et l’pire c’est que j’savais qu’il allait me poser soucis l’zigue, c’pour ça que j’suis allé le voir dans son bureau pour tenter d’tuer l’affaire avant même que les soupçons portent sur moi. Mais non, trop intègre l’type, trop con, trop trop. La haine que j’ai eu quand j’ai appris qu’une enquête était ouverte pour l’cas d’l’autre chiasse. Mais sérieux qui en avait quelqu’chose à foutre d’c’tte goumiche ?
Qu’elle aille crever, même si j’crois que c’déjà fait. Par moi, hehe. Bon en vrai j’me marre, maint’nant que j’suis à l’abri dans une piaule que j’ai loué après ma désertion, mais je l’avais mauvaise en partant. Comme j’ai senti que ça puait fort pour ma fiole et que j’allais manger gros si j’restais à attendre sagement qu’l’affaire soit résolue, j’ai foutu l’camp fissa. Décarrer avant d’finir en taule, ou pire, qu’on me zigouille. J’les connais à l’Ultima, c’pas des enfants de chœur. J’avais pas trente-six options pour sauver ma peau, j’ai déserté.
Alors ouais, y’a de très grandes chances qu’ils finissent par m’retrouver et quand ça va arriver, risque d’y avoir d’très gros dégâts. Mais j’vais t’dire un truc, j’préfère crever en m’battant pour ma liberté que d’crever exécuté comme un clebs dans une cellule pourrie ! Eh ouais ! J’l’ai joué un peu profil bas d’puis c’tte histoire, histoire d’pouvoir au moins profiter un peu d’ma liberté avant qu’la cavalerie débarque pour me l’prendre. J’me d’mande d’ailleurs quels gars d’l’unité ils vont m’envoyer aux fesses quand ils sauront qu’j’suis en vie et que j’les ai planté. Ca va être fendard en vrai ! Et j’commence sérieus’ment à m’faire chier à rester ici, du coup j’vais r’prendre mes activités nocturnes et c’que j’faisais avant tout ça ! L’avantage avec l’fait d’être au chômage, c’est que y’a personne pour t’casser l’burnes à chais pas quelle heure pour t’dire d’rappliquer fissa parce que y’a un bouffeur d’âmes qui s’est ramené en ville.
J’suis heureux comme ça.
A moi l’belle vie, la gnôle et l’putes.
Et comme on dit chez moi, qu’ils aillent tous se faire foutre !
— Mais du coup à quel moment t'es parti pisser... ?
— Juste avant d'me tirer ! J'jouais dans l'bureau, j'avais une grosse envie après les trois litres d'bière que j'm'étais enfilé. Bah pendant que j'la tenais et qu'elle s'vidait d'tout ça, j'ai percuté. Nique l'Ultima, j'me tire !
— Meec, t’es chiant… tu m’as déjà sorti tes conneries sur Karakura !
— Giah-ah-ah-ah-ah ! Rien à voir ‘vec ça, j’te jure ! C’d’actualité ! C’comment j’ai quitté une orga de fou après avoir fracassé une d’leur pétasse qui bossait pour eux !
— Mais qu’est-ce tu me baves encore putain… ?
— Ferme la et écoute un peu l’histoire d’tonton Gan’...
Tout commence ici. Non j’déconne, tout a commencé quand j’bossais encore pour l’Ultima Necat. Quand j’étais encore le King des Swords là-bas, qu’on m’respectait un minimum et qu’on r’mettait pas m’parole en doute.J’vivais franch’ment l’belle vie là-bas, pas trop d’quoi me plaindre en vrai, sauf quelques cas qui étaient plus là pour me briser les burnes qu’autre chose. J’ai rejoint c’tte orga’ à la base pour suivre l’Boss tout feu tout flammes, l’salopard qui m’a cramé mon bras, Koshiro. L’plan d’base c’était d’le suivre et de continuer d’tout casser avec lui. Il s’trouve que là-bas, on m’a offert une place tell’ment confortable que j’y suis resté un moment. Et j’pense que j’serai resté plus longtemps si j’avais pas fini par avoir ces emmerdes au derche.
L’Boss, il l’était encore dans un sens, mais pas non plus total’ment. C’est qu’lui aussi il recevait des ordres maint’nant, puis on le voyait plus vraiment non plus… Alors moi, j’ai eu d’quoi m’marrer pendant des années, j’dis pas. J’sais plus quand j’les ai rejoint, mais j’crois que j’suis resté quatre ou cinq ans quand même, c’beau. Mais v’là, quand tout roule tu sais ce que c’est la vie, ‘faut toujours qu’elle vienne t’chier dans l’gueule alors que toi, t’as rien demandé quoi. Toujours les pauvres gens innocents et qui tentent juste d’vivre leur vie qui trinquent d’toute, chienne d’vie quoi.
Moi, l’chienne de vie, c’tte salope d’mort m’est tombée d’ssus sous l’forme d’une pimbêche rouquine aux grands airs. Eh, y’a pas d’secret entre nous, tout c’qui est roux est forcément mauvais. J’en fais pas exception, j’ai fait mon lot de saloperies. Orias pareil, c’tte sale chiure qui a voulu m’coller une enquête aux miches. Non mais sérieux cet enfoiré j’le retiens ! Remettre l’parole d’un frère d’arme en cause ! Entre Kings on était supposé se soutenir, pas s’chier dans l’bottes ! Ou alors c’est qu’il les voulait mes bottes, mais eh il aurait suffit d’demander, j’suis pas un chien, j’partage moi.
J’sais même plus l’nom d’la pétasse qui m’a foutu dans la merde. Une rouquine bien gaulée mais complètement conne. Elle était dans l’unité d’Orias just’ment, pour ça qu’il est impliqué aussi. Et l’pire c’est que j’savais qu’il allait me poser soucis l’zigue, c’pour ça que j’suis allé le voir dans son bureau pour tenter d’tuer l’affaire avant même que les soupçons portent sur moi. Mais non, trop intègre l’type, trop con, trop trop. La haine que j’ai eu quand j’ai appris qu’une enquête était ouverte pour l’cas d’l’autre chiasse. Mais sérieux qui en avait quelqu’chose à foutre d’c’tte goumiche ?
Qu’elle aille crever, même si j’crois que c’déjà fait. Par moi, hehe. Bon en vrai j’me marre, maint’nant que j’suis à l’abri dans une piaule que j’ai loué après ma désertion, mais je l’avais mauvaise en partant. Comme j’ai senti que ça puait fort pour ma fiole et que j’allais manger gros si j’restais à attendre sagement qu’l’affaire soit résolue, j’ai foutu l’camp fissa. Décarrer avant d’finir en taule, ou pire, qu’on me zigouille. J’les connais à l’Ultima, c’pas des enfants de chœur. J’avais pas trente-six options pour sauver ma peau, j’ai déserté.
Alors ouais, y’a de très grandes chances qu’ils finissent par m’retrouver et quand ça va arriver, risque d’y avoir d’très gros dégâts. Mais j’vais t’dire un truc, j’préfère crever en m’battant pour ma liberté que d’crever exécuté comme un clebs dans une cellule pourrie ! Eh ouais ! J’l’ai joué un peu profil bas d’puis c’tte histoire, histoire d’pouvoir au moins profiter un peu d’ma liberté avant qu’la cavalerie débarque pour me l’prendre. J’me d’mande d’ailleurs quels gars d’l’unité ils vont m’envoyer aux fesses quand ils sauront qu’j’suis en vie et que j’les ai planté. Ca va être fendard en vrai ! Et j’commence sérieus’ment à m’faire chier à rester ici, du coup j’vais r’prendre mes activités nocturnes et c’que j’faisais avant tout ça ! L’avantage avec l’fait d’être au chômage, c’est que y’a personne pour t’casser l’burnes à chais pas quelle heure pour t’dire d’rappliquer fissa parce que y’a un bouffeur d’âmes qui s’est ramené en ville.
J’suis heureux comme ça.
A moi l’belle vie, la gnôle et l’putes.
Et comme on dit chez moi, qu’ils aillent tous se faire foutre !
— Mais du coup à quel moment t'es parti pisser... ?
— Juste avant d'me tirer ! J'jouais dans l'bureau, j'avais une grosse envie après les trois litres d'bière que j'm'étais enfilé. Bah pendant que j'la tenais et qu'elle s'vidait d'tout ça, j'ai percuté. Nique l'Ultima, j'me tire !