Oniwa Metsudai
Données Spirituelles
Grade: 3e Siège de la 11e Division
Lun 12 Juin 2023 - 13:48 - Sang et eau [PV Matsukaze]
La Onzième Division n’était pas réputée pour être la plus immaculée d’entre toutes.
Presque entièrement composée d’hommes issus des plus modestes milieux, le groupe avait mauvaise image, et de ce fait ces Shinigamis se souciaient peu de leur hygiène en comparaison au reste du Seireitei. Et pourtant, au sein de leurs quartiers, nul endroit ne sentait le fauve comme la salle d’entraînement ! Ici pleuvait la sueur - et parfois le sang - des Shinigamis qui plus que tout souhaitaient vivre dans le feu de l’action. Et avant la mise en pratique venait immanquablement la plus rude des préparations qui faisait d’eux les plus léthales des machines à tuer. Pour les plus appliqués, bien sûr.
« Une, deux ! Une, deux ! Une, deux et trois ! Variez vos attaques ! Vous devez imposer votre rythme sans qu’il ne soit lisible ! »
Et cet homme se chargerait de leur enseigner les méthodes de l’ancien temps. Metsudai avait depuis peu repris du service, retrouvant très vite son rôle de maître pour renforcer ses guerriers à la chose martiale. Si beaucoup de guerriers de la Onzième se reposaient davantage sur leur force brute, leur flagrant manque de finesse pouvait aisément se faire ressentir. Il ne leur servirait à rien de frapper fort si leur Shunpô ne leur permettait pas de suivre leur adversaire. Passant parmi les Shinigamis en pleines passes d’entraînement, le vétéran ne manqua pas de noter les faiblesses des uns et les points d’amélioration des autres.
« Kiozan, du nerf ! Frappe avec tes hanches, pas seulement avec tes bras ! Et toi, Nikaido, ton Hohō manque d’application ! Une tête ailleurs sur le champ de bataille, c’est une tête coupée ! »
Déjà deux heures qu’ils s’entraînaient et certains faiblissaient déjà. Quelques-uns titubaient même. Le manque d’endurance serait un problème au début, mais au bout de quelques mois il n’en sera plus rien pour qui y mettra un peu du sien. Et Metsudai ne permettrait aucun relâchement de la part de ses subordonnés. Néanmoins, un court repos musculaire pourrait se montrer salvateur pour le moment.
« Hrm… Repos, trois minutes, pas plus ! Hydratez-vous et on reprend ! Pas toi, Hatsumi, tu me fais cent pompes claquées à la place ! Tu croyais vraiment que tu allais pouvoir tirer au flanc dans mon dos en croyant que je ne te regarderais pas ? Allez, hop, au sol ! »
Le principal intéressé n’eut d’autres choix que de se plier à la punition. Lâchant leurs shinais d’entraînement, les autres tombèrent pour la plupart sur leur postérieur pour souffler un coup avant de partir se désaltérer. Toujours droit comme un I au beau milieu de la pièce, Metsudai resta bras croisés, yeux clos mais écoutant Hatsumi faire ses pompes. Un de ses hommes l’approcha avant la reprise de l’effort, l’air passablement inquiet. « Troisième Siège Oniwa, j’aimerais vous toucher deux mots… » Sans même qu’il n’ait besoin de continuer, le fondateur savait de quoi il retournait. Il se posait des questions quant à leur nouveau leadership, et ces interrogations étaient partagées par bon nombre de gens. Personne ne savait vraiment ce qui s’était dit, mais la rencontre entre le nouveau capitaine et Shinjiro avait bien eu lieu, et nombreux s’étaient attendus à recevoir une convocation pour observer leur duel à mort, dont le Troisième Siège. Ils pouvaient d'ailleurs la recevoir d'un instant à l'autre…
Néanmoins, ils n’étaient pas là pour réfléchir politique. Cette pièce d’entraînement servait comme son nom l’indiquait à s’aguerrir, pas à palabrer, et tant que l’endurcissement était à l’ordre du jour, c’était lui qui primerait sur tout le reste. L’ennemi de l’effort a toujours été la distraction ! Par ailleurs, les trois minutes avaient déjà été écoulées et leurs camarades, à nouveau, revenaient pour l’effort. D’un œil intransigeant, Metsudai fixa ceux de son interlocuteur. « Cela attendra la fin de l’entraînement, et vous vous entraînerez jusqu’au crépuscule. Tu as encore trois heures d’attente, alors mets les à profit et va ! » Fit-il sans détour avant de se remettre en mouvement, indiquant d’un signe de la main de reprendre les passes, ce que firent non sans mal les guerriers exténués.
Qu’importait donc l’identité du dirigeant la Onzième Division.
Si les quatre cents premières années du Gotei 13 ont bien appris quelque chose à Metsudai, c’était que l’important était le groupe lui-même, duquel naîtrait toujours et immanquablement un leader. Sa survie était donc capitale. Et pour assurer sa survie face à un ennemi pour l’instant inconnu mais qui sans doute viendrait à poindre, il fallait que son niveau général augmente. Shinjiro avait raison, il pouvait apporter aux autres un enseignement précieux. Il le savait bien, c’était l’une de ses plus intimes convictions.
En tant que doyen, il en allait de son devoir.
Presque entièrement composée d’hommes issus des plus modestes milieux, le groupe avait mauvaise image, et de ce fait ces Shinigamis se souciaient peu de leur hygiène en comparaison au reste du Seireitei. Et pourtant, au sein de leurs quartiers, nul endroit ne sentait le fauve comme la salle d’entraînement ! Ici pleuvait la sueur - et parfois le sang - des Shinigamis qui plus que tout souhaitaient vivre dans le feu de l’action. Et avant la mise en pratique venait immanquablement la plus rude des préparations qui faisait d’eux les plus léthales des machines à tuer. Pour les plus appliqués, bien sûr.
« Une, deux ! Une, deux ! Une, deux et trois ! Variez vos attaques ! Vous devez imposer votre rythme sans qu’il ne soit lisible ! »
Et cet homme se chargerait de leur enseigner les méthodes de l’ancien temps. Metsudai avait depuis peu repris du service, retrouvant très vite son rôle de maître pour renforcer ses guerriers à la chose martiale. Si beaucoup de guerriers de la Onzième se reposaient davantage sur leur force brute, leur flagrant manque de finesse pouvait aisément se faire ressentir. Il ne leur servirait à rien de frapper fort si leur Shunpô ne leur permettait pas de suivre leur adversaire. Passant parmi les Shinigamis en pleines passes d’entraînement, le vétéran ne manqua pas de noter les faiblesses des uns et les points d’amélioration des autres.
« Kiozan, du nerf ! Frappe avec tes hanches, pas seulement avec tes bras ! Et toi, Nikaido, ton Hohō manque d’application ! Une tête ailleurs sur le champ de bataille, c’est une tête coupée ! »
Déjà deux heures qu’ils s’entraînaient et certains faiblissaient déjà. Quelques-uns titubaient même. Le manque d’endurance serait un problème au début, mais au bout de quelques mois il n’en sera plus rien pour qui y mettra un peu du sien. Et Metsudai ne permettrait aucun relâchement de la part de ses subordonnés. Néanmoins, un court repos musculaire pourrait se montrer salvateur pour le moment.
« Hrm… Repos, trois minutes, pas plus ! Hydratez-vous et on reprend ! Pas toi, Hatsumi, tu me fais cent pompes claquées à la place ! Tu croyais vraiment que tu allais pouvoir tirer au flanc dans mon dos en croyant que je ne te regarderais pas ? Allez, hop, au sol ! »
Le principal intéressé n’eut d’autres choix que de se plier à la punition. Lâchant leurs shinais d’entraînement, les autres tombèrent pour la plupart sur leur postérieur pour souffler un coup avant de partir se désaltérer. Toujours droit comme un I au beau milieu de la pièce, Metsudai resta bras croisés, yeux clos mais écoutant Hatsumi faire ses pompes. Un de ses hommes l’approcha avant la reprise de l’effort, l’air passablement inquiet. « Troisième Siège Oniwa, j’aimerais vous toucher deux mots… » Sans même qu’il n’ait besoin de continuer, le fondateur savait de quoi il retournait. Il se posait des questions quant à leur nouveau leadership, et ces interrogations étaient partagées par bon nombre de gens. Personne ne savait vraiment ce qui s’était dit, mais la rencontre entre le nouveau capitaine et Shinjiro avait bien eu lieu, et nombreux s’étaient attendus à recevoir une convocation pour observer leur duel à mort, dont le Troisième Siège. Ils pouvaient d'ailleurs la recevoir d'un instant à l'autre…
Néanmoins, ils n’étaient pas là pour réfléchir politique. Cette pièce d’entraînement servait comme son nom l’indiquait à s’aguerrir, pas à palabrer, et tant que l’endurcissement était à l’ordre du jour, c’était lui qui primerait sur tout le reste. L’ennemi de l’effort a toujours été la distraction ! Par ailleurs, les trois minutes avaient déjà été écoulées et leurs camarades, à nouveau, revenaient pour l’effort. D’un œil intransigeant, Metsudai fixa ceux de son interlocuteur. « Cela attendra la fin de l’entraînement, et vous vous entraînerez jusqu’au crépuscule. Tu as encore trois heures d’attente, alors mets les à profit et va ! » Fit-il sans détour avant de se remettre en mouvement, indiquant d’un signe de la main de reprendre les passes, ce que firent non sans mal les guerriers exténués.
Qu’importait donc l’identité du dirigeant la Onzième Division.
Si les quatre cents premières années du Gotei 13 ont bien appris quelque chose à Metsudai, c’était que l’important était le groupe lui-même, duquel naîtrait toujours et immanquablement un leader. Sa survie était donc capitale. Et pour assurer sa survie face à un ennemi pour l’instant inconnu mais qui sans doute viendrait à poindre, il fallait que son niveau général augmente. Shinjiro avait raison, il pouvait apporter aux autres un enseignement précieux. Il le savait bien, c’était l’une de ses plus intimes convictions.
En tant que doyen, il en allait de son devoir.