Shinken Katsuo
Données Spirituelles
Grade: Ten of Cups
Mer 26 Juil 2023 - 20:28 - Une prière oubliée... [Hethna]
Silencieux, l’homme s’avance sur les pavés qui le mène vers l’un des nombreux sanctuaire de Tokyo. Malgré la saison propice à l’affluence, il ne croise que peu de promeneurs et encore moins de touristes. Sans doute la pluie n’est-elle pas étrangère à cette absence bienvenue. Un parapluie reposant sur son épaule, l’abritant en partie de la mousson, le forgeron s’avance au rythme des clapotis de l’eau. Un son qui apaise son esprit, à défaut d’apaiser son coeur. Un instant, il s’arrête au milieu de l’allée, contemplant de ses prunelles mordorées, le ciel sombre déversant sur le monde cette pluie battante. Il se perd dans la contemplation des cieux, semblable à ce qu’ils furent. Immuables.
Pourquoi est ce que cela lui semble t-il si nostalgique ?
Son regard se trouble jusqu’à ce que ses paupières s’éteignent finalement avant de reprendre sa route. Ses vêtements demeurent en tout point semblable à ce qu’il porte de coutume, un kimono sombre assorti d’un obi plus clair. Ses pieds sont trempés mais cela l’importe peu, les températures demeurant clémentes au vu de la période de l’année. Et puis, il avait toujours eu une bonne constitution aussi ne s’en préoccupe t-il que peu.
Continuant sa marche, le forgeron finit par apercevoir le sanctuaire vers lequel il se dirige. Sans doute est ce parce que ce dernier semble être un vestige de sa propre époque qu’il ressent, en l’observant, un certain apaisement. Ou peut être est ce d’autres sentiments… Lentement, il se dirige vers le Temizuya dans l’intention de se purifier, déposant son parapluie sur le côté, ce n’est qu’à cet instant qu’il se souvient des bandages couvrant ses mains. Ses prunelles s’attardent sur les bandes qui dissimulent les brulures qui recouvrent encore ses mains avant qu’ils ne viennent doucement les ôter. Lentement, il les plie avant de venir les faire disparaitre dans la ceinture de son kimono pour finalement réaliser ses ablutions.
Malgré la fragilité de ses mains, c’est sans hésitation qu’il fait glisser l’eau sacrée sur ses doigts, se débarassant de leur souillure pour pouvoir prier les kamis. Toujours, lorsqu’il affrontait des hollows, il finissait toujours par se rendre dans un temple pour se purifier. Une habitude profondément ancrée que son maître lui avait enseignée et qu’il n’avait pas oubliée. Qu’il ne pouvait que respecter. Un rituel qui, pourtant, ne parvient à apaiser son esprit aujourd’hui.
A l’abri sous le Temizuya, le forgeron contemple le temple, le corps purifié mais l’esprit embrumé.
Il ne sait même pas quelle prière leur adresser.
Pourquoi est ce que cela lui semble t-il si nostalgique ?
Son regard se trouble jusqu’à ce que ses paupières s’éteignent finalement avant de reprendre sa route. Ses vêtements demeurent en tout point semblable à ce qu’il porte de coutume, un kimono sombre assorti d’un obi plus clair. Ses pieds sont trempés mais cela l’importe peu, les températures demeurant clémentes au vu de la période de l’année. Et puis, il avait toujours eu une bonne constitution aussi ne s’en préoccupe t-il que peu.
Continuant sa marche, le forgeron finit par apercevoir le sanctuaire vers lequel il se dirige. Sans doute est ce parce que ce dernier semble être un vestige de sa propre époque qu’il ressent, en l’observant, un certain apaisement. Ou peut être est ce d’autres sentiments… Lentement, il se dirige vers le Temizuya dans l’intention de se purifier, déposant son parapluie sur le côté, ce n’est qu’à cet instant qu’il se souvient des bandages couvrant ses mains. Ses prunelles s’attardent sur les bandes qui dissimulent les brulures qui recouvrent encore ses mains avant qu’ils ne viennent doucement les ôter. Lentement, il les plie avant de venir les faire disparaitre dans la ceinture de son kimono pour finalement réaliser ses ablutions.
Malgré la fragilité de ses mains, c’est sans hésitation qu’il fait glisser l’eau sacrée sur ses doigts, se débarassant de leur souillure pour pouvoir prier les kamis. Toujours, lorsqu’il affrontait des hollows, il finissait toujours par se rendre dans un temple pour se purifier. Une habitude profondément ancrée que son maître lui avait enseignée et qu’il n’avait pas oubliée. Qu’il ne pouvait que respecter. Un rituel qui, pourtant, ne parvient à apaiser son esprit aujourd’hui.
A l’abri sous le Temizuya, le forgeron contemple le temple, le corps purifié mais l’esprit embrumé.
Il ne sait même pas quelle prière leur adresser.