Kurosawa Kyoya
Données Spirituelles
Grade: King of Swords
Sam 19 Aoû 2023 - 22:13 - Yakuza talk - ou pas [PV Emiko]
Jeu d'influence, jeu de pouvoir, jeu de mots à la bonne oreille et de coups de fil à la bonne personne.
Son ombre s'étend jusque là où ses pantins ignorent jusqu'à son nom. Parce qu'il a eu le temps, parce qu'il cultive son réseau depuis plusieurs années, décennies... Vies. Alors aujourd'hui, Kurosawa est un nom influent, dans le domaine publique, mais aussi dans les ombres. En cet instant, c'est son pouvoir parmi les ombres qu'il fait jouer.
Il a lu les rapports, les dossiers, les profils du personnel. Il a vu un nom familier, parmi ses Swords. Il a sourit, amusé. Les relations alliances et rivalités du monde Yakuza sont un jeu politique à part entière, avec ses complexités, ses règles. Aujourd'hui plus que jamais, les organisations criminelles japonaises jouent sur le flou entre le légal et l'illégal. Pourquoi se limiter à gagner sur un seul tableau, quand deux sont disponibles ? Pourquoi ne jouer ses jetons que d'un côté de la loi... Pourquoi être un criminel ouvert, avoué et donc vulnérable, lorsque d'authentiques business légaux, profitables et légitimes peuvent servir de façade en plus d'apporter leurs propres bénéfices.
Néanmoins, tout le monde n'évolue pas. La basse criminalité continue d'exister, et certains clans ne jouent pas le jeu selon les règles définies par le consensus. Trop violents, trop visibles, trop... Bruyants. Ceux là, il faut parfois les rappeler à l'ordre. Tirer sur la laisse.
Les faire taire.
Il attend, assis en tailleur au sommet de l'immeuble. Là, dans cette grande tour au centre ville, les rangées d'étage séparent différentes sections. Un centre commercial au rez-de-chaussée et aux quelques premiers étages, divers bureaux appartenant à diverses entreprises en montant, puis un centre sportif, puis un grand restaurant, puis un hôtel... Puis, le dernier étage. Un jardin zen, imposant, majestueux, un coin de tranquillité parsemé de symboles bouddhistes
Depuis sa position, il a une vue de choix sur l'entièreté du paysage. Sur l'entrée d'où quiconque voudra se rendre sur place devra se présenter, aussi. À son flanc, Mugen repose, rangée dans son fourreau. Habillé d'un kimono rouge sombre surmonté d'un haori noir, il semble dans l'attente.
Ici, dans ce cadre, il a le luxe de se vêtir des vêtements de sa jeunesse sans faire tâche. Il a beau avoir su évoluer avec le temps, les élans de nostalgie existent, dans l'âme de cet homme trop ancien avoir vécu une unique vie.
Il se demande, parfois.
Comment est-ce que le monde se rappellerait de son nom, s'il n'avait eu qu'une seule vie, sans voir les choses, sans entendre les esprits.
Sans rien, sinon son histoire, sa lame, et son demi-siècle d'espérance de vie.
Son ombre s'étend jusque là où ses pantins ignorent jusqu'à son nom. Parce qu'il a eu le temps, parce qu'il cultive son réseau depuis plusieurs années, décennies... Vies. Alors aujourd'hui, Kurosawa est un nom influent, dans le domaine publique, mais aussi dans les ombres. En cet instant, c'est son pouvoir parmi les ombres qu'il fait jouer.
Il a lu les rapports, les dossiers, les profils du personnel. Il a vu un nom familier, parmi ses Swords. Il a sourit, amusé. Les relations alliances et rivalités du monde Yakuza sont un jeu politique à part entière, avec ses complexités, ses règles. Aujourd'hui plus que jamais, les organisations criminelles japonaises jouent sur le flou entre le légal et l'illégal. Pourquoi se limiter à gagner sur un seul tableau, quand deux sont disponibles ? Pourquoi ne jouer ses jetons que d'un côté de la loi... Pourquoi être un criminel ouvert, avoué et donc vulnérable, lorsque d'authentiques business légaux, profitables et légitimes peuvent servir de façade en plus d'apporter leurs propres bénéfices.
Néanmoins, tout le monde n'évolue pas. La basse criminalité continue d'exister, et certains clans ne jouent pas le jeu selon les règles définies par le consensus. Trop violents, trop visibles, trop... Bruyants. Ceux là, il faut parfois les rappeler à l'ordre. Tirer sur la laisse.
Les faire taire.
Il attend, assis en tailleur au sommet de l'immeuble. Là, dans cette grande tour au centre ville, les rangées d'étage séparent différentes sections. Un centre commercial au rez-de-chaussée et aux quelques premiers étages, divers bureaux appartenant à diverses entreprises en montant, puis un centre sportif, puis un grand restaurant, puis un hôtel... Puis, le dernier étage. Un jardin zen, imposant, majestueux, un coin de tranquillité parsemé de symboles bouddhistes
Depuis sa position, il a une vue de choix sur l'entièreté du paysage. Sur l'entrée d'où quiconque voudra se rendre sur place devra se présenter, aussi. À son flanc, Mugen repose, rangée dans son fourreau. Habillé d'un kimono rouge sombre surmonté d'un haori noir, il semble dans l'attente.
Ici, dans ce cadre, il a le luxe de se vêtir des vêtements de sa jeunesse sans faire tâche. Il a beau avoir su évoluer avec le temps, les élans de nostalgie existent, dans l'âme de cet homme trop ancien avoir vécu une unique vie.
Il se demande, parfois.
Comment est-ce que le monde se rappellerait de son nom, s'il n'avait eu qu'une seule vie, sans voir les choses, sans entendre les esprits.
Sans rien, sinon son histoire, sa lame, et son demi-siècle d'espérance de vie.