Yūko Seiichi
Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la Douzième Division
Dim 17 Sep 2023 - 9:25 - La petite maison de l'araignée ~ Ft Reo
Quelques cordes vibrent dans l'ambiance de cette maison à l'architecture ancienne et délabrée. Isolée du reste du Treizième District Ouest par un chemin, l'endroit semble calme, décoré par d'anciennes tombes. Seule cette musique vient interrompre le calme naturel qui règne en ces lieux. À qui la faute ? Seiichi apprécie la musique procurée par les cordes d'un shamisen – même s'il ne se décrira jamais comme un très bon instrumentaliste, préférant encore plus écouter les autres jouer. Mais, aujourd'hui. Ah, aujourd'hui ce ne sont pas seulement les cordes du shamisen de Seiichi qui sont pincées. Dans les ombres de l'architecture, quelque chose d'autre semble jouer, en rythme avec le Capitaine de la Douzième Division. Nulle véritable forme semble visible. Juste cette présence. Qui joue de concert avec lui. Ce qui le pousse à sourire, doucement. À fermer ses yeux finement maquillés.
Yūko Seiichi n'a pas grand chose d'un Shinigami en cet instant. Ni Shihakushō, ni sabre. Juste un long kimono aux motifs doux d'automne. Une tenue de civil en somme. Des doigts bandés, comme d'anciennes blessures qui restent, qui dansent sur les cordes de l'instrument. À ses côtés, une pipe à tabac et un vieux service à thé. Est-ce la première fois qu'il vient ici ? Oh que non. Alors, bien entendu, il a pris ses habitudes. Il a laissé sa présence. Comme le ferait n'importe quel fantôme cherchant un autre objectif que d'être rassemblé derrière l'autorité d'un État militaire.
Oui. Aujourd'hui, Yūko Seiichi n'est pas un shinigami – même s'il reste un esprit qui pense. Et il pense, oui. À ce sifflement. Qui est absent maintenant. Qui ne reviendra sans doute plus. Ah. Oui. Cette énigme restera sans doute à jamais sans réponses. Mais au moins l'imagination et les souvenirs, eux, restent. Il y a à faire. Il y a encore à faire. De cet organisme auquel il était greffé, il n'a guère d'informations. Mais il peut imaginer son utilité.
Il pourrait frissonner.
Mais cela ne lui fait que sourire un peu plus.
Alors il y pense. Tout comme il pense à autre chose. Son esprit n'est pas monomaniaque. Il pense à sa prochaine invention. Aux nouveaux médicaments à développer. Les projets d'observation du Monde Creux. Le développement des modèles de surveillance du Monde Vivant en rapport avec la Treizième Division. Ah. Oui, plusieurs araignées se promènent et tissent dans l'esprit du Capitaine de la Douzième. Des idées qui n'attendent qu'à être produites. Testées. Utilisées. Améliorées. Oui. Tant de choses. Tant de choses qu'un sifflement ne peut empêcher d'oublier. Ah, mais quand même …
À quoi pensais-tu, mon cher agresseur ?
Le fantôme s'arrête alors de jouer. Tandis que son partenaire dans l'ombre semble s'être lui-même stoppé. Un soupir délicat traverse ses lèvres, alors qu'il abaisse l'instrument, le déposant à côté de lui. Plus aucun bruit. Plus que ce silence. Son sourire s'est effacé. Pour retrouver une attitude nonchalante. Non. Il ne sera pas encore un Shinigami, qu'importe qui vient. Aujourd'hui, il restera un fantôme. Mais pour une fois. Allez. Pour une fois. Il peut bien jouer un peu plus.
Doucement donc sa main vient chercher son kiseru, l'allumant pour inspirer les premières toxines. Puis, une gorgée de thé. Oh, certes, c'est du simple tabac, mais qu'importe. Cela reste un plaisir simple. Puis. Après quelques secondes à laisser le silence s'installer.
« Qui est là … ? »
Il peut bien être un fantôme avec un peu de perception des choses. Un bruit dans l'architecture. Un morceau de pierre ou de bois peu solide, craquant au mouvement d'un pied curieux. La musique ne couvre pas tout.
Et quelqu'un était bien présent, dissimulé – ou du moins pas définitivement à découvert. Alors pourquoi ne pas commencer par se présenter.
Promis.
Je ne mange personne.
Yūko Seiichi n'a pas grand chose d'un Shinigami en cet instant. Ni Shihakushō, ni sabre. Juste un long kimono aux motifs doux d'automne. Une tenue de civil en somme. Des doigts bandés, comme d'anciennes blessures qui restent, qui dansent sur les cordes de l'instrument. À ses côtés, une pipe à tabac et un vieux service à thé. Est-ce la première fois qu'il vient ici ? Oh que non. Alors, bien entendu, il a pris ses habitudes. Il a laissé sa présence. Comme le ferait n'importe quel fantôme cherchant un autre objectif que d'être rassemblé derrière l'autorité d'un État militaire.
Oui. Aujourd'hui, Yūko Seiichi n'est pas un shinigami – même s'il reste un esprit qui pense. Et il pense, oui. À ce sifflement. Qui est absent maintenant. Qui ne reviendra sans doute plus. Ah. Oui. Cette énigme restera sans doute à jamais sans réponses. Mais au moins l'imagination et les souvenirs, eux, restent. Il y a à faire. Il y a encore à faire. De cet organisme auquel il était greffé, il n'a guère d'informations. Mais il peut imaginer son utilité.
Il pourrait frissonner.
Mais cela ne lui fait que sourire un peu plus.
Alors il y pense. Tout comme il pense à autre chose. Son esprit n'est pas monomaniaque. Il pense à sa prochaine invention. Aux nouveaux médicaments à développer. Les projets d'observation du Monde Creux. Le développement des modèles de surveillance du Monde Vivant en rapport avec la Treizième Division. Ah. Oui, plusieurs araignées se promènent et tissent dans l'esprit du Capitaine de la Douzième. Des idées qui n'attendent qu'à être produites. Testées. Utilisées. Améliorées. Oui. Tant de choses. Tant de choses qu'un sifflement ne peut empêcher d'oublier. Ah, mais quand même …
À quoi pensais-tu, mon cher agresseur ?
Le fantôme s'arrête alors de jouer. Tandis que son partenaire dans l'ombre semble s'être lui-même stoppé. Un soupir délicat traverse ses lèvres, alors qu'il abaisse l'instrument, le déposant à côté de lui. Plus aucun bruit. Plus que ce silence. Son sourire s'est effacé. Pour retrouver une attitude nonchalante. Non. Il ne sera pas encore un Shinigami, qu'importe qui vient. Aujourd'hui, il restera un fantôme. Mais pour une fois. Allez. Pour une fois. Il peut bien jouer un peu plus.
Doucement donc sa main vient chercher son kiseru, l'allumant pour inspirer les premières toxines. Puis, une gorgée de thé. Oh, certes, c'est du simple tabac, mais qu'importe. Cela reste un plaisir simple. Puis. Après quelques secondes à laisser le silence s'installer.
« Qui est là … ? »
Il peut bien être un fantôme avec un peu de perception des choses. Un bruit dans l'architecture. Un morceau de pierre ou de bois peu solide, craquant au mouvement d'un pied curieux. La musique ne couvre pas tout.
Et quelqu'un était bien présent, dissimulé – ou du moins pas définitivement à découvert. Alors pourquoi ne pas commencer par se présenter.
Promis.
Je ne mange personne.