Kurosawa Kyoya
Données Spirituelles
Grade: King of Swords
Dim 15 Oct 2023 - 13:54 - where the secrets lie (kyoya)
- Quelques uns savent. La majorité non. La majorité ne sait même pas qui il est vraiment. Pour eux, Kurosawa Kyoya est un cousin, un oncle, une figure éloignée dans la famille. Il est l'homme derrière le groupe industriel, un homme que l'on voit et à qui on parle, mais qui pourtant reste excessivement mystérieux. - Peu importe. Je ne fais pas ça pour leur reconnaissance. Qu'ils savent ou non est sans incidence.
Il le fait pour eux, et pour soi. Pour perpétrer sa lignée. Pour garder ce lien à son humanité. Car en vérité, cela fait longtemps que Kyoya est plus qu'un homme, qu'un mortel. Ce nom, cette famille, le sang qui coule dans ses veines et qu'il transmet à d'autres... C'est son ancre. Ce qui lui permet de rester attaché au royaume des hommes.
Tant que le nom survit, alors l'être humain survit.
ça l'est. C'est plus facile oui. Mais il ne détaille pas le pourquoi du comment. C'est une conversation qui serait inutilement désagréable. « C'est plus facile parce que je ne m'attache que peu aux gens autour de moi », « c'est plus facile parce que la majorité des personnes dans ma vie ne sont que des outils », ce sont des vérités qui existent, mais qui n'ont pas besoin d'être répétées à voix haute. Oh, les gens qui comptent existent. Mais ils sont rares, terriblement rares. Et même eux...
Même eux, il ne peut pas les considérer comme une personne normale considérerait ses proches.
Même eux, ils ne sont pas comme lui.
- Je n'étais pas assez fort pour les combattre, au début de mon existence. Ce n'est que quelques décennies plus tard que j'ai commencé à pouvoir leur tenir tête. Il a longtemps été spectateur, parce qu'il a longtemps été un humain qui voit, mais un humain tout de même. Il était un guerrier émérite, même exceptionnel... Mais pas surnaturel. Pas surhumain. Ce n'est que lorsque son corps a commencé à le rapprocher des prouesses des mythes et demi-dieux des légendes que les choses ont réellement changées. - Mais même là, mes interventions restaient rares, discrètes. Parce que les Shinigamis veillent. Et ils n'aiment pas que des... Anomalies comme nous autres s'immiscent dans les affaires de ce monde. Anomalies.il ne choisit pas le mot au hasard. - Il existe un concept de balance des âmes. Je ne connais pas exactement tous les détails, mais je sais que lorsqu'un Shinigami tue un Hollow, il l'exorcise, il purifie son âme. Lorsque nous tuons un Hollow, il n'y a rien. La chose meurt, disparaît, effacée. Une pause, un songe. - De ce que nous en savons, tout du moins.
Ce monde est si complexe... La vérité pourrait bien être ailleurs.
- Ce que tu dois retenir, c'est que lorsque l'on tue, la « balance des âmes » est perturbée. Le Hollow disparaît, mais son âme n'est pas purifiée, elle ne passe pas de l'autre côté. Un silence, une gravité sur ses traits. - C'est... Dangereux. Et triste, aussi. Son regard reste sur la route, mais c'est comme s'il regardait quelque chose au travers de l'horizon. - Alors j'évitais de les tuer. Quand je pouvais, je neutralisais les Hollows sans porter le coup fatal. Mais je n'ai pas toujours eu le choix.
Les choses seraient trop simple autrement.
Quant à aujourd'hui ? Aujourd'hui... Il estime qu'il n'a plus le luxe d'être aussi prudent. Aussi miséricordieux. Les menaces se multiplient, et elles sont tous au pas de la porte. Voire, elles ont déjà traversées la porte.
Aujourd'hui, il tue. Au diable les conséquences.
Il le fait pour eux, et pour soi. Pour perpétrer sa lignée. Pour garder ce lien à son humanité. Car en vérité, cela fait longtemps que Kyoya est plus qu'un homme, qu'un mortel. Ce nom, cette famille, le sang qui coule dans ses veines et qu'il transmet à d'autres... C'est son ancre. Ce qui lui permet de rester attaché au royaume des hommes.
Tant que le nom survit, alors l'être humain survit.
ça l'est. C'est plus facile oui. Mais il ne détaille pas le pourquoi du comment. C'est une conversation qui serait inutilement désagréable. « C'est plus facile parce que je ne m'attache que peu aux gens autour de moi », « c'est plus facile parce que la majorité des personnes dans ma vie ne sont que des outils », ce sont des vérités qui existent, mais qui n'ont pas besoin d'être répétées à voix haute. Oh, les gens qui comptent existent. Mais ils sont rares, terriblement rares. Et même eux...
Même eux, il ne peut pas les considérer comme une personne normale considérerait ses proches.
Même eux, ils ne sont pas comme lui.
- Je n'étais pas assez fort pour les combattre, au début de mon existence. Ce n'est que quelques décennies plus tard que j'ai commencé à pouvoir leur tenir tête. Il a longtemps été spectateur, parce qu'il a longtemps été un humain qui voit, mais un humain tout de même. Il était un guerrier émérite, même exceptionnel... Mais pas surnaturel. Pas surhumain. Ce n'est que lorsque son corps a commencé à le rapprocher des prouesses des mythes et demi-dieux des légendes que les choses ont réellement changées. - Mais même là, mes interventions restaient rares, discrètes. Parce que les Shinigamis veillent. Et ils n'aiment pas que des... Anomalies comme nous autres s'immiscent dans les affaires de ce monde. Anomalies.il ne choisit pas le mot au hasard. - Il existe un concept de balance des âmes. Je ne connais pas exactement tous les détails, mais je sais que lorsqu'un Shinigami tue un Hollow, il l'exorcise, il purifie son âme. Lorsque nous tuons un Hollow, il n'y a rien. La chose meurt, disparaît, effacée. Une pause, un songe. - De ce que nous en savons, tout du moins.
Ce monde est si complexe... La vérité pourrait bien être ailleurs.
- Ce que tu dois retenir, c'est que lorsque l'on tue, la « balance des âmes » est perturbée. Le Hollow disparaît, mais son âme n'est pas purifiée, elle ne passe pas de l'autre côté. Un silence, une gravité sur ses traits. - C'est... Dangereux. Et triste, aussi. Son regard reste sur la route, mais c'est comme s'il regardait quelque chose au travers de l'horizon. - Alors j'évitais de les tuer. Quand je pouvais, je neutralisais les Hollows sans porter le coup fatal. Mais je n'ai pas toujours eu le choix.
Les choses seraient trop simple autrement.
Quant à aujourd'hui ? Aujourd'hui... Il estime qu'il n'a plus le luxe d'être aussi prudent. Aussi miséricordieux. Les menaces se multiplient, et elles sont tous au pas de la porte. Voire, elles ont déjà traversées la porte.
Aujourd'hui, il tue. Au diable les conséquences.