Kiseichu Falthène
Données Spirituelles
Grade: 7e Siège de la 5e Division
Sam 30 Sep 2023 - 19:21 - Un visage familier ? [Pv Bai-Long]
En une centaine d’années, c’était fou comment tout avait changé et à la fois ne l’avait pas fait. Tu étais de ceux qui pensaient jusque-là la Soul Society éternelle. Que dans les grandes notes, son fonctionnement resterait inchangé, peu importe les changements de capitaines. Il fallait croire que non.
Après avoir été menacé tant de fois et frôler l’extermination à autant de reprises, des changements avaient été nécessaires. Tu commençais à peine à t’habituer à certains, et ne cherchais même pas à te renseigner d’avantages sur d'autres. Les changements concernant ta part des choses n’étaient pas aussi importants que ça, en fin de compte, cela devait être une affaire de capitaine et de vice-capitaine plus qu’autre choses.
Toi, tu étais un pion dans ce grand échiquier, quel important que la reine pouvait maintenant se déplacer comme un cavalier ou qu’il y avait maintenant trois tours sur le plateau, un pion ça ne fait qu’une chose, avancer tout droit.
Mais assez de cette déprime, il y avait bien une chose qui n’avait pas changé, c’était la vie en dortoir. C’était assez nostalgique d’être instinctivement ostracisé pour des actes que tu n’avais pas commis, cela permettait d’être au calme et en plus de profiter d’un bien meilleur lit que ce que l’on avait en prison. Oh pour sûr, cela te grignotait le moral il y a une centaine d'années, mais maintenant ? Meh.
Tu te demandais comment ces gens agiraient dans ta situation. Est-ce qu’ils se recroquevilleraient dans un coin, laisseraient leur frustration éclater, se défenderaient ? Toi, tu avais conclu que l’apathie était la réponse à tout ou presque. Cela ne t’empêchait pas de te dire que si tu étais si dangereux que cela, ils seraient un peu plus discrets dans leurs messes basses.
Ces réflexions s’arrêtaient lorsque ton Shihakushō était enfin mis. Tu avais perdu l’habitude de l'enfiler, il fallait se l'avouer. Tu devais être impeccable, aujourd’hui, tu patrouillais le rukongai. Tu devais donc donner une bonne image des shinigamis, sinon tu n’aurais pas été dérangé d’y aller en étant débraillé. Autant dire que c’était surtout pour éviter les corvées supplémentaires que tu y mettais autant d’attention.
Tu ne seras pas seul aujourd’hui, tu ne t’étais toujours pas décider si ce serait une bonne chose ou non, tout ce que tu savais, c’était que vous deviez vous rejoindre un peu plus loin dans le rukongai. Son nom te disait quelque chose, il devait être déjà dans la division quand tu y étais, tu doutais de le connaître plus que cela cependant.
Tu aurais aimé avoir quelque chose à penser sur le trajet, mais non. Tu reconnaissais le point de “rendez-vous” et tu avais fait tout ce chemin en te faisant chier comme un rat mort. Cette journée s’annonçait d’enfer tu pouvais le sentir.
“Septième siège Kiseichu, t’es le dixième c’est ça ?”
Tu ne faisais aucun effort sur ta présentation, ou pour masquer ton ennui absolu. On ne t’avait pas sorti de prison pour être courtois ou agréable.
Après avoir été menacé tant de fois et frôler l’extermination à autant de reprises, des changements avaient été nécessaires. Tu commençais à peine à t’habituer à certains, et ne cherchais même pas à te renseigner d’avantages sur d'autres. Les changements concernant ta part des choses n’étaient pas aussi importants que ça, en fin de compte, cela devait être une affaire de capitaine et de vice-capitaine plus qu’autre choses.
Toi, tu étais un pion dans ce grand échiquier, quel important que la reine pouvait maintenant se déplacer comme un cavalier ou qu’il y avait maintenant trois tours sur le plateau, un pion ça ne fait qu’une chose, avancer tout droit.
Mais assez de cette déprime, il y avait bien une chose qui n’avait pas changé, c’était la vie en dortoir. C’était assez nostalgique d’être instinctivement ostracisé pour des actes que tu n’avais pas commis, cela permettait d’être au calme et en plus de profiter d’un bien meilleur lit que ce que l’on avait en prison. Oh pour sûr, cela te grignotait le moral il y a une centaine d'années, mais maintenant ? Meh.
Tu te demandais comment ces gens agiraient dans ta situation. Est-ce qu’ils se recroquevilleraient dans un coin, laisseraient leur frustration éclater, se défenderaient ? Toi, tu avais conclu que l’apathie était la réponse à tout ou presque. Cela ne t’empêchait pas de te dire que si tu étais si dangereux que cela, ils seraient un peu plus discrets dans leurs messes basses.
Ces réflexions s’arrêtaient lorsque ton Shihakushō était enfin mis. Tu avais perdu l’habitude de l'enfiler, il fallait se l'avouer. Tu devais être impeccable, aujourd’hui, tu patrouillais le rukongai. Tu devais donc donner une bonne image des shinigamis, sinon tu n’aurais pas été dérangé d’y aller en étant débraillé. Autant dire que c’était surtout pour éviter les corvées supplémentaires que tu y mettais autant d’attention.
Tu ne seras pas seul aujourd’hui, tu ne t’étais toujours pas décider si ce serait une bonne chose ou non, tout ce que tu savais, c’était que vous deviez vous rejoindre un peu plus loin dans le rukongai. Son nom te disait quelque chose, il devait être déjà dans la division quand tu y étais, tu doutais de le connaître plus que cela cependant.
Tu aurais aimé avoir quelque chose à penser sur le trajet, mais non. Tu reconnaissais le point de “rendez-vous” et tu avais fait tout ce chemin en te faisant chier comme un rat mort. Cette journée s’annonçait d’enfer tu pouvais le sentir.
“Septième siège Kiseichu, t’es le dixième c’est ça ?”
Tu ne faisais aucun effort sur ta présentation, ou pour masquer ton ennui absolu. On ne t’avait pas sorti de prison pour être courtois ou agréable.