Artemio Vittoria
Données Spirituelles
Grade: Cuarta Espada
Mar 14 Nov 2023 - 5:58 - Le Consilio nouveau
Les choses n'allaient pas en s'améliorant.
En dépit des puissances ici rassemblées, l'Espada peinait à venir à bout de ces infâmes muridés. Être pris par surprise - bien qu'ils se trouvent sur leur propre territoire - ne leur avait rendu aucun service, pas plus que de voir la soi-disant « recrue parfaite » présentée par Isielle être si facilement exécutée.
Concernant son propre cas, Artemio n'était pas sans déplorer de n'avoir pas prêté un peu plus attention à ses blessures ; s'il avait été en pleine forme, sans doute qu'il n'en aurait fait qu'une bouchée. Qu'il ne resterait déjà plus d'eux que leurs cendres, s'il daignait au moins leur laisser cela.
Mais ce n'était pas le moment de regretter, de s'attarder sur des « et si », pas alors que les créatures faisaient pleuvoir sur eux un feu nourri d'attaques plus répugnantes les unes que les autres. Si les rafales d'énergie rappelaient les leurs par certains côtés, la façon qu'ils avaient de les produire - et même de se battre, de manière générale - était profondément répugnante.
Comme s'ils avaient pour but de les tourner en dérision ; qu'ils étaient une insulte à leur espèce, une perversion de ce qu'ils étaient. Cela ne saurait être toléré.
▬ Je croyais vous avoir dit de ne pas me toucher. De toute évidence, vous êtes sourds en plus d'être laids ! déclara-t-il avant d'ériger tout autour de lui la barrière pourpre d'un Negación, forte de deux couches d'épaisseur.
À en juger par l'intensité du bombardement dont ils faisaient l'objet, et qui ne semblait pas près de faiblir, cela ne suffirait pas à arrêter l'entièreté de la déflagration, mais lui permettrait au moins d'en éviter l'essentiel. Contrairement aux jeunes Hollows, il n'avait pas la sottise d'encore croire cette protection indestructible, si robuste qu'elle puisse paraître à ceux qui s'en servaient pour la première fois.
Par chance, étant le mieux placé pour le voir en difficulté, Borick choisit le bon moment pour lui venir en aide, envoyant deux de ses Menos lui servir de bouclier et encaisser une partie du choc à sa place. S'ils n'eurent sans doute même pas conscience du danger mortel dans lequel cela les mettait, entre leur propre stupidité et le contrôle qu'exerçait sur eux le Tercera Espada, Artemio ne se sentit pas moins obligé de mettre leur sacrifice à profit.
Car cela lui donnait le temps, pourvu qu'il ignore la douleur, le sang qui lui coulait sur le visage, d'enfin brandir son Zanpakutō de la seule manière qu'il connaissait vraiment...
▬ Calcine, Resplandor !
Et dans un déluge de flammes, il fut à nouveau lui-même, libéré des limitations de sa trompeuse carcasse ; redevint le géant de feu, le dieu flamboyant qu'il était autrefois - qu'il n'avait au fond jamais cessé d'être, quoi que les apparences laissent penser.
À l'aura écrasante qui pesait tout autour de lui s'ajouta la chaleur inhérente à cette apparition ; indissociable de la simple existence du titan incandescent qui se dressait désormais au milieu de ce qui, par la force des choses, était devenu leur champ de bataille.
Ceux qui l'avaient déjà vu sous sa forme vraie pourraient toutefois s'étonner que celle-ci ne soit pas entièrement conforme au souvenir qu'ils en avaient. Plus massive encore qu'auparavant, elle semblait avoir changé d'aspect pour s'ensauvager, pour devenir plus pure, plus primale qu'une « simple » Resurrección ne devrait l'être - même en sachant qui en était à l'origine.
À eux d'en tirer les conclusions qui s'imposaient.
▬ Disparaissez. ordonna-t-il, impérieux - avant d'attraper l'un des Gillians aimablement prêtés par El Emperador, qu'il dépassait désormais largement en taille du haut de ses dix mètres, et de faire passer son pouvoir à travers lui.
Chacun des trous dans son masque tristement similaire à celui de tous ses semblables s'illumina à mesure qu'il développait malgré lui un « feu intérieur » qui, certes, allait causer sa perte, mais lui donnerait également l'occasion de briller une toute dernière fois.
Car mieux vaut se consumer que de s'éteindre.
Gorgé sans l'avoir voulu d'un brasier dévorant qu'il serait bien incapable de contenir, le Menos Grande devint un véritable feu d'artifice, vomissant des flammes de tous les côtés, tant par les mains que par la bouche, alors que sa propre énergie - sa propre existence - servait malgré lui de carburant à cette version magnifiée de la technique d'Artemio ; de cette Erupción dont leurs ennemis ne sortiraient pas indemnes.
Cela pouvait paraître cruel, mais une fois encore, sans doute n'avait-il pas même conscience de ce qui était en train de lui arriver... Et surtout, cela faisait de lui une parfaite diversion.
Chancelant, plus ébranlé qu'il ne voulait bien l'admettre par tous les projectiles qui l'avaient touché, Artemio chargea un nouveau Cero, son masque parfaitement lisse semblant se rompre en son milieu pour former une gueule béante aux contours effilés, faits d'esquilles et d'éclats aux angles inquiétants.
Et si ledit Cero n'avait rien de très impressionnant, puisqu'étant parfaitement ordinaire, les proportions démesurées prises par son créature le rendaient plus impressionnante qu'il ne l'était vraiment. Du moins jusqu'à ce que la chaleur environnante paraisse se rassembler d'elle-même autour d'Artemio, et venir doter son attaque des mêmes propriétés incendiaires que le reste de son répertoire.
Sa cible principale était bien entendu la bande de rats mutants qui s'en étaient pris à lui, mais à cette taille, le moindre de ses mouvements avait des portées - et des répercussions - allant bien au-delà de ces quelques misérables spécimens, comme ceux s'en prenant aux autres n'allaient pas tarder à l'apprendre à leurs dépens.
Cela fait, il n'eut d'autre choix que de mettre le genou à terre, faisant trembler le sol par la même occasion. Il sentait sa conscience lui échapper ; mieux valait rapidement mettre un terme à cette pantalonnade.
En dépit des puissances ici rassemblées, l'Espada peinait à venir à bout de ces infâmes muridés. Être pris par surprise - bien qu'ils se trouvent sur leur propre territoire - ne leur avait rendu aucun service, pas plus que de voir la soi-disant « recrue parfaite » présentée par Isielle être si facilement exécutée.
Concernant son propre cas, Artemio n'était pas sans déplorer de n'avoir pas prêté un peu plus attention à ses blessures ; s'il avait été en pleine forme, sans doute qu'il n'en aurait fait qu'une bouchée. Qu'il ne resterait déjà plus d'eux que leurs cendres, s'il daignait au moins leur laisser cela.
Mais ce n'était pas le moment de regretter, de s'attarder sur des « et si », pas alors que les créatures faisaient pleuvoir sur eux un feu nourri d'attaques plus répugnantes les unes que les autres. Si les rafales d'énergie rappelaient les leurs par certains côtés, la façon qu'ils avaient de les produire - et même de se battre, de manière générale - était profondément répugnante.
Comme s'ils avaient pour but de les tourner en dérision ; qu'ils étaient une insulte à leur espèce, une perversion de ce qu'ils étaient. Cela ne saurait être toléré.
▬ Je croyais vous avoir dit de ne pas me toucher. De toute évidence, vous êtes sourds en plus d'être laids ! déclara-t-il avant d'ériger tout autour de lui la barrière pourpre d'un Negación, forte de deux couches d'épaisseur.
À en juger par l'intensité du bombardement dont ils faisaient l'objet, et qui ne semblait pas près de faiblir, cela ne suffirait pas à arrêter l'entièreté de la déflagration, mais lui permettrait au moins d'en éviter l'essentiel. Contrairement aux jeunes Hollows, il n'avait pas la sottise d'encore croire cette protection indestructible, si robuste qu'elle puisse paraître à ceux qui s'en servaient pour la première fois.
Par chance, étant le mieux placé pour le voir en difficulté, Borick choisit le bon moment pour lui venir en aide, envoyant deux de ses Menos lui servir de bouclier et encaisser une partie du choc à sa place. S'ils n'eurent sans doute même pas conscience du danger mortel dans lequel cela les mettait, entre leur propre stupidité et le contrôle qu'exerçait sur eux le Tercera Espada, Artemio ne se sentit pas moins obligé de mettre leur sacrifice à profit.
Car cela lui donnait le temps, pourvu qu'il ignore la douleur, le sang qui lui coulait sur le visage, d'enfin brandir son Zanpakutō de la seule manière qu'il connaissait vraiment...
▬ Calcine, Resplandor !
Et dans un déluge de flammes, il fut à nouveau lui-même, libéré des limitations de sa trompeuse carcasse ; redevint le géant de feu, le dieu flamboyant qu'il était autrefois - qu'il n'avait au fond jamais cessé d'être, quoi que les apparences laissent penser.
À l'aura écrasante qui pesait tout autour de lui s'ajouta la chaleur inhérente à cette apparition ; indissociable de la simple existence du titan incandescent qui se dressait désormais au milieu de ce qui, par la force des choses, était devenu leur champ de bataille.
Ceux qui l'avaient déjà vu sous sa forme vraie pourraient toutefois s'étonner que celle-ci ne soit pas entièrement conforme au souvenir qu'ils en avaient. Plus massive encore qu'auparavant, elle semblait avoir changé d'aspect pour s'ensauvager, pour devenir plus pure, plus primale qu'une « simple » Resurrección ne devrait l'être - même en sachant qui en était à l'origine.
À eux d'en tirer les conclusions qui s'imposaient.
▬ Disparaissez. ordonna-t-il, impérieux - avant d'attraper l'un des Gillians aimablement prêtés par El Emperador, qu'il dépassait désormais largement en taille du haut de ses dix mètres, et de faire passer son pouvoir à travers lui.
Chacun des trous dans son masque tristement similaire à celui de tous ses semblables s'illumina à mesure qu'il développait malgré lui un « feu intérieur » qui, certes, allait causer sa perte, mais lui donnerait également l'occasion de briller une toute dernière fois.
Car mieux vaut se consumer que de s'éteindre.
Gorgé sans l'avoir voulu d'un brasier dévorant qu'il serait bien incapable de contenir, le Menos Grande devint un véritable feu d'artifice, vomissant des flammes de tous les côtés, tant par les mains que par la bouche, alors que sa propre énergie - sa propre existence - servait malgré lui de carburant à cette version magnifiée de la technique d'Artemio ; de cette Erupción dont leurs ennemis ne sortiraient pas indemnes.
Cela pouvait paraître cruel, mais une fois encore, sans doute n'avait-il pas même conscience de ce qui était en train de lui arriver... Et surtout, cela faisait de lui une parfaite diversion.
Chancelant, plus ébranlé qu'il ne voulait bien l'admettre par tous les projectiles qui l'avaient touché, Artemio chargea un nouveau Cero, son masque parfaitement lisse semblant se rompre en son milieu pour former une gueule béante aux contours effilés, faits d'esquilles et d'éclats aux angles inquiétants.
Et si ledit Cero n'avait rien de très impressionnant, puisqu'étant parfaitement ordinaire, les proportions démesurées prises par son créature le rendaient plus impressionnante qu'il ne l'était vraiment. Du moins jusqu'à ce que la chaleur environnante paraisse se rassembler d'elle-même autour d'Artemio, et venir doter son attaque des mêmes propriétés incendiaires que le reste de son répertoire.
Sa cible principale était bien entendu la bande de rats mutants qui s'en étaient pris à lui, mais à cette taille, le moindre de ses mouvements avait des portées - et des répercussions - allant bien au-delà de ces quelques misérables spécimens, comme ceux s'en prenant aux autres n'allaient pas tarder à l'apprendre à leurs dépens.
Cela fait, il n'eut d'autre choix que de mettre le genou à terre, faisant trembler le sol par la même occasion. Il sentait sa conscience lui échapper ; mieux valait rapidement mettre un terme à cette pantalonnade.