Kyūbū Reijiro
Données Spirituelles
Grade: Knight of Swords
Ven 15 Déc 2023 - 2:25 - Vers la prochaine étape. [Solo]
— Bon retour, Knight Kyūbū. J’adresse un signe de la main à Shiyumi, reprenant rapidement conscience avec l’extérieur. C’est que ça a son petit effet sur la cervelle que de plonger dans ces petites cuves régénératrices. Si ça te soigne les blessures et aide à la récupération de la fatigue, ça me fait toujours cette impression de plonger dans une sorte de faux sommeil qui me déconnecte de la réalité. Et le pire c’est que j’ai pas spécialement le temps de réfléchir une fois à l’intérieur, je crois juste que le vide se fait dans ma tronche et que je pense plus à rien. Un vrai processus de régénération, maintenant pas certain que ça fonctionne comme ça pour tout le monde.
— Merci, Shiyumi. L’infirmière en cheffe dans cette partie de l'Arcānum me file mes fringues, attendant que je termine de me sécher à l’aide d’une serviette pour me saisir de ma tenue de travail. Malgré ce petit côté désinvolte que je peux avoir, je rigole jamais avec la présentation quand je bosse. Un bon soldat c’est avant tout un soldat avec une tenue impeccable, ça changera jamais. Et même si on a pas tous la même définition de la bonne tenue à avoir dans cette organisation, un vrai costume complet c’est la base selon moi. Fracasser de la bestiole oui, le faire fringué d’un costard hors de prix, encore plus.
— Cette petite plongée vous a fait du bien ?
Je prends le temps de terminer mon nœud de cravate et d’enfiler la veste de mon costume avant de répondre, Shiyumi pianotant de son côté sur le clavier d’un ordinateur pas loin de là. — Ouais, plutôt. J’en avais besoin, je sens que j’ai pas totalement récupéré depuis mon petit échange avec Kyoya, c’est marrant ! Alors oui, je vois bien sur sa fiole qu’elle ne comprend pas ce qu’il y a de drôle à s’être fait ravager la tronche, mais je lui en veux pas. C’est un truc que seuls les vrais guerriers peuvent piger, recherchent. Cette évolution constante du corps et de l’esprit vers l’état de forme le plus parfait, le plus absolu. — Je sens que ça revient, en tout cas. D’ici une semaine ou deux, je serai plus opérationnel que jamais.
Parce que c’est en se faisant détruire que l’on apprend le mieux, qu’on se renforce et évolue de la façon la plus efficace. Je suis le genre de type qui marche comme ça, plus il reçoit de claques et plus il devient coriace. Plus je me bats et plus j’apprends, plus je me frotte à des adversaires de haut niveau et plus je progresse. Mon dernier duel contre Kyoya m’a permis d’ouvrir les yeux sur mon niveau actuel et de comprendre où je pêchais, comment monter une marche de plus, voire même carrément une dizaine en une seule fois.
Alors c’est normal que je mette un peu de temps à m’en remettre, malgré les différentes plongées dans la cuve et le repos pris à côté, c’est parce que mon corps est en train de changer. Et quand il sera fin prêt, je pourrais passer à la prochaine étape, lui donner ce qu’il réclame, ce qu’il mérite. — Tout est bon de mon côté, rien d’anormal à signaler. Je vous dis à la semaine prochaine alors, Knight Kyūbū. Un sourire me traverse la face, je termine de fixer la montre à mon poignet avant de faire volte face, prenant la direction de la sortie. — A la prochaine, Shiyumi. Un simple geste de la main par-dessus mon épaule, sans me retourner, je quitte la pièce.
— Merci, Shiyumi. L’infirmière en cheffe dans cette partie de l'Arcānum me file mes fringues, attendant que je termine de me sécher à l’aide d’une serviette pour me saisir de ma tenue de travail. Malgré ce petit côté désinvolte que je peux avoir, je rigole jamais avec la présentation quand je bosse. Un bon soldat c’est avant tout un soldat avec une tenue impeccable, ça changera jamais. Et même si on a pas tous la même définition de la bonne tenue à avoir dans cette organisation, un vrai costume complet c’est la base selon moi. Fracasser de la bestiole oui, le faire fringué d’un costard hors de prix, encore plus.
— Cette petite plongée vous a fait du bien ?
Je prends le temps de terminer mon nœud de cravate et d’enfiler la veste de mon costume avant de répondre, Shiyumi pianotant de son côté sur le clavier d’un ordinateur pas loin de là. — Ouais, plutôt. J’en avais besoin, je sens que j’ai pas totalement récupéré depuis mon petit échange avec Kyoya, c’est marrant ! Alors oui, je vois bien sur sa fiole qu’elle ne comprend pas ce qu’il y a de drôle à s’être fait ravager la tronche, mais je lui en veux pas. C’est un truc que seuls les vrais guerriers peuvent piger, recherchent. Cette évolution constante du corps et de l’esprit vers l’état de forme le plus parfait, le plus absolu. — Je sens que ça revient, en tout cas. D’ici une semaine ou deux, je serai plus opérationnel que jamais.
Parce que c’est en se faisant détruire que l’on apprend le mieux, qu’on se renforce et évolue de la façon la plus efficace. Je suis le genre de type qui marche comme ça, plus il reçoit de claques et plus il devient coriace. Plus je me bats et plus j’apprends, plus je me frotte à des adversaires de haut niveau et plus je progresse. Mon dernier duel contre Kyoya m’a permis d’ouvrir les yeux sur mon niveau actuel et de comprendre où je pêchais, comment monter une marche de plus, voire même carrément une dizaine en une seule fois.
Alors c’est normal que je mette un peu de temps à m’en remettre, malgré les différentes plongées dans la cuve et le repos pris à côté, c’est parce que mon corps est en train de changer. Et quand il sera fin prêt, je pourrais passer à la prochaine étape, lui donner ce qu’il réclame, ce qu’il mérite. — Tout est bon de mon côté, rien d’anormal à signaler. Je vous dis à la semaine prochaine alors, Knight Kyūbū. Un sourire me traverse la face, je termine de fixer la montre à mon poignet avant de faire volte face, prenant la direction de la sortie. — A la prochaine, Shiyumi. Un simple geste de la main par-dessus mon épaule, sans me retourner, je quitte la pièce.
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