Delila Scarlatti
Données Spirituelles
Grade: Membre de Las Manadas
Lun 12 Sep 2022 - 0:43 - Du temps où notre nom était Colonie (PV Farasha)
Parfois, Delila revenait sur ses pas. Surtout quand elle n'avait rien à faire, et que sa tête ne se prêtait ni au combat, ni à l'étude. Elle traversait alors en discrétion les salles de Las Noches, puis le désert, pour finalement s'aventurer aux frontières de l'Arbolada et y pénétrer entre les arbres...Sans hostilité aucune, certes. Mais toujours au même endroit. Cet endroit, il était surement autrefois très connu pour les gens de sa trempe, mais aujourd'hui quelque peu éteint. Tous ces instants de chasse, de décisions et d'amitié n'ont pour autant jamais relevé de la fiction...
Cet endroit oui, c'était sa maison.
Sa Colonie.
Sa Colmena.
Et quelque part, dans son cœur inexistant, l'Arbolada rimait avec une touchante nostalgie. C'était là qu'elle avait grandi, à la frontière de la forêt et du désert, passant d'un état de chrysalide incertaine à un insecte volant humanoïde. Depuis ces immenses galeries souterraines aux pans architecturaux auparavant simples mais élégants et presque mathématiques qu'ils avaient bâti des centenaires et des centenaires durant, ils n'en restaient finalement que le vide et les vestiges de ce qui fut autrefois un lieu particulièrement sonore. Au final, le dôme de Las Noches portait peut-être bien une empreinte un peu plus évidente des talents bâtisseurs de sa Rûche et du son qui bourdonnent et chauffent toujours leur tête d'un millier de réflexions et de calculs.
Dans les arbres en revanche, quelques pièces et cellules étaient restés intactes, la preuve que l'ambition ne se porte pas à se contenter uniquement de conquérir la terre mais également les cieux. Suspendus aux arbres, de petits pontons droits -lorsqu'ils ne sont pas détruits- permettaient de rejoindre les différentes salles pour les rares rampants qui peuplaient la Colonia. A en juger la disposition des cellules blanches suspendues comme des petites chambres dans les airs, tout se prêtait à mettre ce beau monde dans une disposition telle qu'une paire d'ailes en devenait presque nécessaire.
Néanmoins, à peine Delila pénétra-t-elle au centre de cette architecture qu'elle y retrouva une pointe de sérénité. De liberté. Lorsque sa main frôla l'arbre, les souvenirs refirent surface. Sa gorge se serra et elle tenta en vain de La destitution de l'ancienne reine et la destruction d'une grande partie de leur colonie revinrent en salves d'image, impitoyable.
Au loin pourtant, une petite bâtisse continuait à éclairer étrangement les lieux, bien plus ancienne que les autres et probablement délaissée par le passé. Poussée par cette lumière légère mais accueillante, la Segunda s'approcha de ses murs à pas légers. Construite par les premières générations de sa Colonie, il y avait un quelque chose de symbolique à y prendre place et à s'y asseoir, juste à son entrée...
Finalement, tout y était presque parfait et peut-être oui...peut-être y retrouverait-elle un peu de repos. Assise à son entrée, Delila ressortit son calepin, passa une plume contre ses lèvres et ses dents, et griffonna quelques observations qu'ils lui passaient à l'esprit.
Cet endroit oui, c'était sa maison.
Sa Colonie.
Sa Colmena.
Et quelque part, dans son cœur inexistant, l'Arbolada rimait avec une touchante nostalgie. C'était là qu'elle avait grandi, à la frontière de la forêt et du désert, passant d'un état de chrysalide incertaine à un insecte volant humanoïde. Depuis ces immenses galeries souterraines aux pans architecturaux auparavant simples mais élégants et presque mathématiques qu'ils avaient bâti des centenaires et des centenaires durant, ils n'en restaient finalement que le vide et les vestiges de ce qui fut autrefois un lieu particulièrement sonore. Au final, le dôme de Las Noches portait peut-être bien une empreinte un peu plus évidente des talents bâtisseurs de sa Rûche et du son qui bourdonnent et chauffent toujours leur tête d'un millier de réflexions et de calculs.
Dans les arbres en revanche, quelques pièces et cellules étaient restés intactes, la preuve que l'ambition ne se porte pas à se contenter uniquement de conquérir la terre mais également les cieux. Suspendus aux arbres, de petits pontons droits -lorsqu'ils ne sont pas détruits- permettaient de rejoindre les différentes salles pour les rares rampants qui peuplaient la Colonia. A en juger la disposition des cellules blanches suspendues comme des petites chambres dans les airs, tout se prêtait à mettre ce beau monde dans une disposition telle qu'une paire d'ailes en devenait presque nécessaire.
Néanmoins, à peine Delila pénétra-t-elle au centre de cette architecture qu'elle y retrouva une pointe de sérénité. De liberté. Lorsque sa main frôla l'arbre, les souvenirs refirent surface. Sa gorge se serra et elle tenta en vain de La destitution de l'ancienne reine et la destruction d'une grande partie de leur colonie revinrent en salves d'image, impitoyable.
- "Reine Maelissa..."
Au loin pourtant, une petite bâtisse continuait à éclairer étrangement les lieux, bien plus ancienne que les autres et probablement délaissée par le passé. Poussée par cette lumière légère mais accueillante, la Segunda s'approcha de ses murs à pas légers. Construite par les premières générations de sa Colonie, il y avait un quelque chose de symbolique à y prendre place et à s'y asseoir, juste à son entrée...
- Spoiler:
Finalement, tout y était presque parfait et peut-être oui...peut-être y retrouverait-elle un peu de repos. Assise à son entrée, Delila ressortit son calepin, passa une plume contre ses lèvres et ses dents, et griffonna quelques observations qu'ils lui passaient à l'esprit.