Naoki Shiori
Données Spirituelles
Grade: Vice-Capitaine de la 2ème Division
Dim 18 Sep 2022 - 17:54 - Retour de politesses
Voilà quelques temps, un membre de la neuvième division était venu s’instruire de nos méthodes dans le cadre de son apprentissage. J’ignorais si cela avait bien été l’intention de celle qui se trouvait être sa supérieure, toujours est-il que je lui avais promis de retourner quelques observations portées à l’encontre de ses performances à cette dernière. Pour cette raison, j’avais adressé à leurs quartiers une missive en vue de m’annoncer au jour où je me mis en route. J’ignorais alors l’accueil qui me serait réservé au sens où couramment, les autres divisions voyaient quelques rivalités entre le Nibantai et le Kyubantai.
Pour ma part, je faisais la distinction entre les deux. Elles se complétaient plus qu’elles s’opposaient, même si cela pouvait rapidement changer dès lors que nous nous placions dans une posture de défiance. À mon niveau, autant que faire se peut, je renvoyais toutes les demandes qui ne visaient qu’à court-circuiter l’appareil de justice du Gotei 13, comme avait récemment essayé de le faire le Vice Capitaine de la troisième division. Autrement, mon parti pris tenait à faciliter le travail des enquêteurs conventionnels en traitant dans l’ombre les affaires oubliables qui ne feraient qu’inutilement surcharger l’administration de la justice. Seulement, pour bien faire, il me fallait travailler notre organisation respective de vive voix plutôt que de tout le temps agir dans le dos de l’autre.
Je profitais donc de cette opportunité que m’avait donné le nommé Tetsu pour échafauder ce projet qui me verrait rencontrer sa capitaine. Cette dernière avait laissé, de ce que j’avais lu indirectement dans mes rapports, une empreinte plus pointilleuse que le responsable de la sixième division lui-même. Je m’attendais donc à rencontrer une personne à cheval sur l’étiquette. Pour cette raison, je veilla à soigner mon apparence qui était celle d’une femme se démarquant par deux petites cornes au front. Cette excentricité de côté, je ne possédais rien de vraiment remarquable si ce n’était mon brassard qui attestait de mon rang au sein de la division. Quelques bracelets et colliers de basse facture, que l’on pouvait parfois trouver chez des habitants des districts modestes, venaient orner mes poignets ainsi que mon décolleté.
Ces signes subtils de mes origines modestes, je n’avais pas particulièrement l’intention de les cacher. De toute manière, je ne m’attendais pas à véhiculer une bonne image chez la personne qui allait être mon interlocutrice. Après tout, au vu de sa position, je me dis qu’elle ne devait pas être étrangère de mon dossier pour un peu qu’elle collabora suffisamment avec le Nibantai avant mon arrivée pour statuer de mon cas alors que j’intégrais l’académie. En effet, voilà quelques années, je sortais des prisons du Nibantai afin de corriger le manque de main d’œuvre qu’avait provoqué la purge il y avait des années de ça.
Ce qui avait justifié mon enfermement ? Une affaire compliquée qui m’avait vu être la victime d’un rituel sordide. Mais pouvais-je vraiment être considérée ainsi au constat que ma survie ne tenait qu’au meurtre de tous ceux qui s’étaient retrouvés piégés en même temps que moi dans cette grotte scellée par une pierre ? Les interrogatoires que je m’étais retrouvée à passer n’avaient guère profité de mes lumières à l’époque. En effet, j’étais toujours demeurée vague dans mes réponses. Mais au moins, mon comportement à l’ombre s’était révélé exemplaire, d’où le fait que l’on consente à me réintégrer. Et depuis lors, je ne montra rien qui pouvait me classer comme un potentiel dangereux, même si je le demeurerais toujours aux yeux de ceux qui connaissaient la vérité.
Enfin, je verrais bien à quelle sauce je serai mangée sur place. En attendant, je me contentais de m’adapter à l’organisation qui me porterait aux devants de la capitaine. Arrivée à son niveau, je me tentais à une salutation que je voulais plus soignée que d’accoutumée. Après tout, elle était la plus gradée. Une noble, pour ne rien arranger. Donc autant chercher à faire bonne impression même si je maîtrisais encore mal l’étiquette d’usage.
– Shiori Naoki, Fukutaicho au Nibantai. Je vous remercie d’avoir consenti à ma demande de vous rencontrer.
Pour ma part, je faisais la distinction entre les deux. Elles se complétaient plus qu’elles s’opposaient, même si cela pouvait rapidement changer dès lors que nous nous placions dans une posture de défiance. À mon niveau, autant que faire se peut, je renvoyais toutes les demandes qui ne visaient qu’à court-circuiter l’appareil de justice du Gotei 13, comme avait récemment essayé de le faire le Vice Capitaine de la troisième division. Autrement, mon parti pris tenait à faciliter le travail des enquêteurs conventionnels en traitant dans l’ombre les affaires oubliables qui ne feraient qu’inutilement surcharger l’administration de la justice. Seulement, pour bien faire, il me fallait travailler notre organisation respective de vive voix plutôt que de tout le temps agir dans le dos de l’autre.
Je profitais donc de cette opportunité que m’avait donné le nommé Tetsu pour échafauder ce projet qui me verrait rencontrer sa capitaine. Cette dernière avait laissé, de ce que j’avais lu indirectement dans mes rapports, une empreinte plus pointilleuse que le responsable de la sixième division lui-même. Je m’attendais donc à rencontrer une personne à cheval sur l’étiquette. Pour cette raison, je veilla à soigner mon apparence qui était celle d’une femme se démarquant par deux petites cornes au front. Cette excentricité de côté, je ne possédais rien de vraiment remarquable si ce n’était mon brassard qui attestait de mon rang au sein de la division. Quelques bracelets et colliers de basse facture, que l’on pouvait parfois trouver chez des habitants des districts modestes, venaient orner mes poignets ainsi que mon décolleté.
Ces signes subtils de mes origines modestes, je n’avais pas particulièrement l’intention de les cacher. De toute manière, je ne m’attendais pas à véhiculer une bonne image chez la personne qui allait être mon interlocutrice. Après tout, au vu de sa position, je me dis qu’elle ne devait pas être étrangère de mon dossier pour un peu qu’elle collabora suffisamment avec le Nibantai avant mon arrivée pour statuer de mon cas alors que j’intégrais l’académie. En effet, voilà quelques années, je sortais des prisons du Nibantai afin de corriger le manque de main d’œuvre qu’avait provoqué la purge il y avait des années de ça.
Ce qui avait justifié mon enfermement ? Une affaire compliquée qui m’avait vu être la victime d’un rituel sordide. Mais pouvais-je vraiment être considérée ainsi au constat que ma survie ne tenait qu’au meurtre de tous ceux qui s’étaient retrouvés piégés en même temps que moi dans cette grotte scellée par une pierre ? Les interrogatoires que je m’étais retrouvée à passer n’avaient guère profité de mes lumières à l’époque. En effet, j’étais toujours demeurée vague dans mes réponses. Mais au moins, mon comportement à l’ombre s’était révélé exemplaire, d’où le fait que l’on consente à me réintégrer. Et depuis lors, je ne montra rien qui pouvait me classer comme un potentiel dangereux, même si je le demeurerais toujours aux yeux de ceux qui connaissaient la vérité.
Enfin, je verrais bien à quelle sauce je serai mangée sur place. En attendant, je me contentais de m’adapter à l’organisation qui me porterait aux devants de la capitaine. Arrivée à son niveau, je me tentais à une salutation que je voulais plus soignée que d’accoutumée. Après tout, elle était la plus gradée. Une noble, pour ne rien arranger. Donc autant chercher à faire bonne impression même si je maîtrisais encore mal l’étiquette d’usage.
– Shiori Naoki, Fukutaicho au Nibantai. Je vous remercie d’avoir consenti à ma demande de vous rencontrer.