Hisaishi Shūmei
Données Spirituelles
Grade: 3e Siège de la 7e Division
Lun 19 Sep 2022 - 19:41 - Bad Spirits & Bad student [pv. Naoki]
Sans aucune vergogne autre que le sentiment d’être pris par ma propre fatigue, j’observe la pile de document qui s’entasse sur le bureau depuis un moment. Je dois avouer que j’imaginais le quotidien de shinigami légèrement plus mouvementé que ce qu’est ma vie aujourd’hui. La Septième division ayant la gestion de l’Académie des Arts spirituels, où toutes les futures recrues potentielles viennent s’initier et se former avant d’intégrer les Treize armées, je me doutais bien en entrant dans les rangs que j’allais devoir m’asservir de travaux attenants à la paperasse administrative. Vu que je n’avais aucune ambition d’enseigner, comme certains de mes collègues, je me retrouvais de fait à devoir signer certains formulaires harassants, gérer les emplois du temps des professeurs et veiller à ce que les classes ne soient pas occupées à la même heure par deux promotions différentes. Un travail bien morne, loin des missions d’un shinigami ordinaire. Certes, l’entrainement faisait toujours partie de mes priorités, tout comme la chasse aux Hollow. Pour autant, je n’y consacrais pas autant de temps que je le voulais.
Devant une énième demande de modification de salle de classe, je m’arrachais à moitié les cheveux à essayer de faire rentrer toutes les erreurs internes sur mon planning prévisionnel. Difficile de contenter tout le monde. À vrai dire, ce n’était pas forcément ma priorité ce jour, puisque j’étais venu à mon bureau uniquement suite à une missive. Naoki Shiori, vice-capitaine de la Deuxième division, souhaitait s’entretenir avec moi. Mon respect de la hiérarchie et des protocoles en vigueur au sein de la Soul Society m’imposait une rigueur martiale à sa venue, et surtout une impossibilité de refuser cette demande de rendez-vous avec une supérieure. Certes, un seul siège nous séparait l’un de l’autre, mais c’était certainement le plus grand pas qu’il existait entre les shinigami ordinaires comme moi et les potentiels supérieurs comme pouvaient l’être ceux qui portaient le particule de « capitaine » dans leur désignation.
L’heure du rendez-vous donné approchant, je fais un peu de rangement dans mes affaires. Certes, je partage mon bureau avec plusieurs de mes collègues, une seule pièce qui sert d’espace de stockage à autant de dossiers qu’il semble exister d’âme dans ce monde. Je n’exècre pas l’administratif en temps normal, mais là, je commence sérieusement à saturer. Heureusement, l’heure avançant, je sais que je vais bientôt pouvoir me changer les idées. Mais pourquoi donc veut-elle que l’on se rencontre ? Sûrement une affaire attenante à l’académie, n’ayant pas eu à subir de remontrance de la part de mes supérieurs depuis cette époque où, à mon entrée, j’avais le don pour me fourrer dans des embrouilles pas possible. Patientant derrière le secrétaire, j’observe une ombre se masser sous le bâillement de la porte.
Devant une énième demande de modification de salle de classe, je m’arrachais à moitié les cheveux à essayer de faire rentrer toutes les erreurs internes sur mon planning prévisionnel. Difficile de contenter tout le monde. À vrai dire, ce n’était pas forcément ma priorité ce jour, puisque j’étais venu à mon bureau uniquement suite à une missive. Naoki Shiori, vice-capitaine de la Deuxième division, souhaitait s’entretenir avec moi. Mon respect de la hiérarchie et des protocoles en vigueur au sein de la Soul Society m’imposait une rigueur martiale à sa venue, et surtout une impossibilité de refuser cette demande de rendez-vous avec une supérieure. Certes, un seul siège nous séparait l’un de l’autre, mais c’était certainement le plus grand pas qu’il existait entre les shinigami ordinaires comme moi et les potentiels supérieurs comme pouvaient l’être ceux qui portaient le particule de « capitaine » dans leur désignation.
L’heure du rendez-vous donné approchant, je fais un peu de rangement dans mes affaires. Certes, je partage mon bureau avec plusieurs de mes collègues, une seule pièce qui sert d’espace de stockage à autant de dossiers qu’il semble exister d’âme dans ce monde. Je n’exècre pas l’administratif en temps normal, mais là, je commence sérieusement à saturer. Heureusement, l’heure avançant, je sais que je vais bientôt pouvoir me changer les idées. Mais pourquoi donc veut-elle que l’on se rencontre ? Sûrement une affaire attenante à l’académie, n’ayant pas eu à subir de remontrance de la part de mes supérieurs depuis cette époque où, à mon entrée, j’avais le don pour me fourrer dans des embrouilles pas possible. Patientant derrière le secrétaire, j’observe une ombre se masser sous le bâillement de la porte.