Shihōin Mei
Données Spirituelles
Grade: Vice-Capitaine de la 2ème division
Dim 25 Sep 2022 - 5:40 - it was your doom (shiori)
Tu ne sais pas combien de temps tu as passé, allongée dans l’herbe artificielle, à fixer ce ciel qui lui aussi n’était pas vrai. Tout ce que tu sais c’est que, lorsque tu as pris la décision de sortir de cette salle d’entraînement, tout ton corps a exprimé son mécontentement.
Tu as mal.
Tu as terriblement mal.
Et tu as une sale tête, aussi. La lèvre fendue. Du sang sur le menton. Le nez brisé, aussi. Ou, tout du moins, ayant adopté une teinte un peu plus sombre tandis que plus de sang encore maculait ton visage. Tu as aussi un bras enroulé sous ta poitrine, tenant tes côtes te faisant souffrir à chacune de tes respirations. Tu as aussi une trace de brûlure sur le front, gracieuseté de cet autre abruti que tu n’avais pas cru si fort. N’oublie pas qu’il s’agit d’un entraînement, qu’il t’a dit. Bah oui. Bien sûr. À peu de chose près, t’aurais eu l’impression que lui avait oublié les conditions de votre affrontement.
C’est donc dans cet état que tu quittes les quartiers militaires. La logique aurait voulu que tu ailles rejoindre la quatrième division, cependant, tu n’es pas quelqu’un de particulièrement logique et sans être très mauvaise perdante, tu te dis que tu peux te passer de voir sa tête dans les quelques prochaines heures. Et donc, la seule autre solution que tu trouves, c’est de rentrer chez toi. Ou, du moins, là était ta première idée, traînant ton corps endoloris jusqu’aux quartiers résidentiels, avant qu’une autre idée ne traverse ton esprit.
Comment est-ce qu’elle a dit ça, déjà ? Noyer votre douleur dans l’alcool ? Bon, pour le coup, il n’y a que ta douleur, mais eh, ça doit quand même compter, non ? Et c’est cette simple réflexion qui t’amène jusqu’aux quartiers de la seconde division, trouvant ton chemin jusqu’à un appartement bien précis.
Tu toques alors à la porte, non sans t’appuyer sur le cadre de celle-ci, n’ayant pas assez d’énergie pour te tenir droite en attente qu’elle vienne t’ouvrir. Si elle vient t’ouvrir. Car tu as peut-être oublié de confirmer qu’elle était bien chez elle et non pas enfermée dans son bureau derrière une haute pile de paperasses dont elle devait s’occuper. Heureusement pour toi, la porte s’ouvre et tu lui adresses alors un large sourire qui, avec du sang sur les dents, n’a absolument rien de rassurant.
- Je n’ai ni natto ni bouteille de mauvais saké, mais eh… Je peux rentrer ?
Et t’es pas certaine de pouvoir rentrer chez toi si elle te dit non.
Tu as mal.
Tu as terriblement mal.
Et tu as une sale tête, aussi. La lèvre fendue. Du sang sur le menton. Le nez brisé, aussi. Ou, tout du moins, ayant adopté une teinte un peu plus sombre tandis que plus de sang encore maculait ton visage. Tu as aussi un bras enroulé sous ta poitrine, tenant tes côtes te faisant souffrir à chacune de tes respirations. Tu as aussi une trace de brûlure sur le front, gracieuseté de cet autre abruti que tu n’avais pas cru si fort. N’oublie pas qu’il s’agit d’un entraînement, qu’il t’a dit. Bah oui. Bien sûr. À peu de chose près, t’aurais eu l’impression que lui avait oublié les conditions de votre affrontement.
C’est donc dans cet état que tu quittes les quartiers militaires. La logique aurait voulu que tu ailles rejoindre la quatrième division, cependant, tu n’es pas quelqu’un de particulièrement logique et sans être très mauvaise perdante, tu te dis que tu peux te passer de voir sa tête dans les quelques prochaines heures. Et donc, la seule autre solution que tu trouves, c’est de rentrer chez toi. Ou, du moins, là était ta première idée, traînant ton corps endoloris jusqu’aux quartiers résidentiels, avant qu’une autre idée ne traverse ton esprit.
Comment est-ce qu’elle a dit ça, déjà ? Noyer votre douleur dans l’alcool ? Bon, pour le coup, il n’y a que ta douleur, mais eh, ça doit quand même compter, non ? Et c’est cette simple réflexion qui t’amène jusqu’aux quartiers de la seconde division, trouvant ton chemin jusqu’à un appartement bien précis.
Tu toques alors à la porte, non sans t’appuyer sur le cadre de celle-ci, n’ayant pas assez d’énergie pour te tenir droite en attente qu’elle vienne t’ouvrir. Si elle vient t’ouvrir. Car tu as peut-être oublié de confirmer qu’elle était bien chez elle et non pas enfermée dans son bureau derrière une haute pile de paperasses dont elle devait s’occuper. Heureusement pour toi, la porte s’ouvre et tu lui adresses alors un large sourire qui, avec du sang sur les dents, n’a absolument rien de rassurant.
- Je n’ai ni natto ni bouteille de mauvais saké, mais eh… Je peux rentrer ?
Et t’es pas certaine de pouvoir rentrer chez toi si elle te dit non.