Shimizu Kanō
Données Spirituelles
Grade: Vice capitaine de la 4ème division
Mar 27 Sep 2022 - 0:45 - Rêveries mélodieuses (PV Mamoru)
L’heure se fait tard mais la nuit n’est pas encore tombée. Néanmoins, le crépuscule s’en vient déjà rougir le ciel et apportant avec lui un calme presque surnaturel. L’instant de l’entre deux, celui qui précède le jour et la nuit. C’est toujours quelque chose d’apaisant à observer, quand tout du moins le temps et l’occasion se présentent. Je l’ai, ce temps, alors j’ai cessé ma marche de retour vers les cercles militaires du Seireitei, observant paisiblement ce ciel qui se couvre d’une couverture orange. Ici, la population aisée se calme et rentre tranquillement chez elle après les activités du jour. Au contraire des zones plus militarisées, ici les rues seront laissées à leur repos nocturne, à quelques exceptions près des fêtes ou réceptions de la haute, comme il arrive bien souvent. J’ai laissé Haruo à ses occupations un peu plus tôt pour ces raisons, bien que mon neveu ait semblé désolé de me voir partir. Je soupçonne qu’il ne goûte pas trop de plaisir à ces mondanités, mais il sait qu’il ne peut guère y échapper avec son nom et ce qu’il signifie désormais. Si je l’avais pu, je l’aurais accompagné comme je l’ai fait avec Akemi parfois, mais je doute que ma présence soit appréciée, et malheureusement j’ai à faire cette nuit. A l’époque, je n’avais pas un grade aussi prenant que celui que j’ai aujourd’hui.
Qui l’aurait cru, après ce qui s’est passé…
Je préfère ne pas y songer trop longtemps et heureusement, le ciel nimbé d’ocre est assez captivant pour éloigner les sombres idées qui me traversent la tête. Je reprends un peu mon chemin, mais détournant celui-ci vers un espace ouvert, un parc simple où je me pose tranquillement sur un banc afin de profiter de l’instant. Je repense alors à des choses plus douces, ces dernières heures avec Haruo à découvrir la vie du jeune homme et rattraper le temps que nous avions perdu. Il avait changé de bien des manières, mais au fond pas tant que ça et je revois toujours en lui le petit garçon joyeux d’autrefois. Je suis heureux de savoir que malgré tout, il n’a pas perdu cet éclat.
Il me reste du temps, et le soleil termine ses derniers pas sur la voûte du ciel, lorsque je sors ma flûte. Elle m’accompagne toujours fidèlement. Comme souvent - et comme c’est déjà le cas depuis plusieurs minutes - je me laisse prendre par la contemplation. Les vagues de mon esprit coulent sur moi et sans même y songer, je suis déjà en train de jouer. Les notes ondulent autour comme une seconde peau, comme la voix de mes pensées. Elle accompagne l’instant et le calme de ce petit jardin tranquille. Et pour un moment, il est plaisant d’admirer le couchant et l’horizon comme s’il s’agissait d’une mer d’huile et sans ressac.
Et puis un bruit. Une ondulation sur la surface. Cela me fait ouvrir les yeux que je ne savais pas avoir fermés. La nuit est déjà tombée. Je ne devrais pas être surpris. D’un geste tranquille, j’abaisse ma flûte et jette un œil à celui qui m’a rejoint. Mon souffle un peu plus court qu’il ne le serait d’ordinaire, mais ma voix est stable quand je m’adresse à lui :
“Oh bonsoir Vice-capitaine Hinotori.” Un sourire accompagne mes mots, mais je n’ajoute rien pour l’instant, curieux de savoir ce qui me vaut la venue de ce confrère que je ne connais guère que par nos tâches communes.
Qui l’aurait cru, après ce qui s’est passé…
Je préfère ne pas y songer trop longtemps et heureusement, le ciel nimbé d’ocre est assez captivant pour éloigner les sombres idées qui me traversent la tête. Je reprends un peu mon chemin, mais détournant celui-ci vers un espace ouvert, un parc simple où je me pose tranquillement sur un banc afin de profiter de l’instant. Je repense alors à des choses plus douces, ces dernières heures avec Haruo à découvrir la vie du jeune homme et rattraper le temps que nous avions perdu. Il avait changé de bien des manières, mais au fond pas tant que ça et je revois toujours en lui le petit garçon joyeux d’autrefois. Je suis heureux de savoir que malgré tout, il n’a pas perdu cet éclat.
Il me reste du temps, et le soleil termine ses derniers pas sur la voûte du ciel, lorsque je sors ma flûte. Elle m’accompagne toujours fidèlement. Comme souvent - et comme c’est déjà le cas depuis plusieurs minutes - je me laisse prendre par la contemplation. Les vagues de mon esprit coulent sur moi et sans même y songer, je suis déjà en train de jouer. Les notes ondulent autour comme une seconde peau, comme la voix de mes pensées. Elle accompagne l’instant et le calme de ce petit jardin tranquille. Et pour un moment, il est plaisant d’admirer le couchant et l’horizon comme s’il s’agissait d’une mer d’huile et sans ressac.
Et puis un bruit. Une ondulation sur la surface. Cela me fait ouvrir les yeux que je ne savais pas avoir fermés. La nuit est déjà tombée. Je ne devrais pas être surpris. D’un geste tranquille, j’abaisse ma flûte et jette un œil à celui qui m’a rejoint. Mon souffle un peu plus court qu’il ne le serait d’ordinaire, mais ma voix est stable quand je m’adresse à lui :
“Oh bonsoir Vice-capitaine Hinotori.” Un sourire accompagne mes mots, mais je n’ajoute rien pour l’instant, curieux de savoir ce qui me vaut la venue de ce confrère que je ne connais guère que par nos tâches communes.