Quand le Maître teste son serviteur

La nouvelle convocation n'avait pas traînée et déjà Borick se trouvait-il à attendre son serviteur à l'endroit habituel. Ici, sur une partie de leur ancien territoire, il se savait préservé et à l'abri des regards indiscrets. D'autant qu'il avait donné ordre à Alecto de prospecter autour de la zone afin de débusquer quiconque souhaiterait observer ce qui allait suivre.

Car la raison de cette entrevue était double. Et d'une importance capitale pour l'Empereur. Il ne pouvait donc pas permettre que l'on puisse arriver jusqu'à lui sans qu'il ne repère l'intru. Il en allait de son futur projet. Mais aussi d'une chose qu'il avait gardé secrète depuis bien longtemps et dont seuls Alecto et Farasha avaient connaissance. Ses propres pouvoirs.

Même pendant le tournoi qui l'avait propulsé à la tête de l'Espada, jamais El Emperador n'avait dévoilé la forme de sa Ressureccion. Ni le pouvoir qui allait avec. Il gardait cet atout et avait eu raison de le faire au regard de ce qu'il venait de déclencher la veille. Il perçut l'arrivée de son serviteur et se redressa vers la direction concernée. Il eut un sourire alors qu'il étendait ses bras, comme pour désigner la place où ils se trouvaient. Vaste, elle portait encore les traces d'anciens combats. C'est là que l'Empereur avait testé par le passé la puissance de ceux qui le servaient. Là aussi qu'il s'était débarrassé des poids morts.

- Comme toujours, tu es d'une ponctualité impressionnante mon cher Farasha.

Il s'approcha d'un pas avant de s'arrêter, chassant de la main une des mèches blondes qui lui était tombée devant les yeux.

- Je ne vais pas tergiverser longtemps. Je t'ai fais venir pour deux raisons. La première, j'aimerai pouvoir voir de mes yeux tes progrès. Nous allons nous rendre sur Terre et si je connais tes talents pour échapper aux regards de tes poursuivants, je tiens à m'assurer que tu sauras te défendre convenablement si tu es acculé.

Chose logique en réalité puisqu'il en allait de sa propre sécurité aussi. Farasha n'avait l'air de rien mais l'Immaculé savait comme la chenille pouvait être redoutable.

- La seconde, c'est pour t'expliquer que j'ai déclenché la première partie de mon projet. Et que je compte te l'expliquer plus en détail.

Un risque ? Beaucoup ne se fiait pas à leur serviteur - et à raison - au point de se servir d'eux sans jamais leur expliquer le fond de leur pensée. Mais El Emperador estimait que pour la réussite totale de son projet, il se devait d'en détailler les étapes à celui qui serait utile.

- Acceptes-tu de te prêter à ce petit jeu ?

Il levait de nouveau les bras. S'il acceptait, alors ils pourraient débuter la phase "1". Ce fameux test. Ils verraient pour la suite après la démonstration.

Défi lancé. Jet d'initiative lancé --> 10

Une convocation du Ô Roi. La Yarqa observait la missive avec circonspection, c'était en dehors des habitudes du Maître et cela l'inquiéta quelques instants. Faisant signe à ses trois vassaux, il les prévint de son départ dans quelques heures, le temps de tout mettre en ordre. La vie était une chose fugace dans ce monde et c'était la raison pour laquelle la Yarqa veillait toujours à laisser un moyen de subsistance à ceux qui l'avaient dignement servi.

Farasha partit alors en direction de l'endroit souhaité par Borick. Déployant son aura dans la zone de l'ancien territoire de ce dernier, la chenille vérifiait que personne n'entrait dans sa propre zone de contrôle. S'infiltrant dans chaque parcelle de son environnement, il pouvait détecter toute présence à des dizaines de coudées.

Reconnaissant la présence de son Maître, il s'approcha et fit une longue révérence silencieuse.

Tester ses pouvoirs ? Un frisson parcourait la Yarqa. La faim devenant de plus en plus violente, il se battait déjà intérieurement et craignait en cette heure de perdre sa conscience face à sa propre bête. Toujours enfermé dans un silence pesant, il fit un signe positif de la tête. La peur avait toujours été un doux manteau protecteur et cela lui avait permis d'éviter des affrontements bien déraisonnables.

Rares étaient les gens à connaître les véritables pouvoirs de la Yarqa. Il parlait, entendait, et sentait Parfums. C'était là son sujet d'étude, non son pouvoir et bien des gens auraient pu être étonné. Toujours emmuré dans son étrange manteau de mutisme, il déchira enfin ce cocon dans un léger soupir.

- Nous ferons de notre mieux, Ô Roi.

- Et je n'en attends pas moins de toi.

Cette fois, il reprit son sérieux. Il était rare que l'Immaculé dévoile son véritable pouvoir, sa forme d'origine. Mais face à la Chenille, il n'avait pas cette retenue car elle en connaissait la teneur. Sans doute l'une des rares créatures du Hueco Mundo à avoir eu le privilège et à vivre encore. Lentement, Borick tira alors la lame de son fourreau. Aussi blanche que l'était l'Arrancar, elle semblait être le reflet de sa personnalité. Son aura grandissait subitement alors qu'il marmonnait à peine la phrase de libération.

- Gobierno, El Emperador !

La terre sous ses pieds se mit à trembler alors qu'il s'élevait lentement dans les airs. Sa tunique blanche s'allongeait peu à peu pour former dans son dos quatre membranes grises ressemblant à des ailes étranges. Deux d'entre elles se déployaient pour le maintenir légèrement au dessus du sol tandis que les deux dernières formaient autour de sa personne une espèce de cape. Il avait ainsi l'allure d'un prince. Son masque prenait alors plus de place sur son visage, comme pour le protéger des attaques extérieures, formant une sorte de couronne. Quant à ses membres, son Hierro recouvrait désormais presque l'intégralité de ses bras, formant au bout de ses mains des griffes recourbées, comme des serres.

Et autour de lui, une pression étrange. Son aura qui s'imposait d'emblée, envoyant comme des pulsations autour de lui. Un sourire apparut sur le visage de la créature qui n'avait plus grand chose d'humaine. De sa griffe, il arracha un bout de masque, comme pour marquer qu'il n'était pas soumis à cette forme. Renforçant aussi son propre pouvoir en agissant de la sorte.

Un simple claquement de doigt et à ses côtés, un gargantua apparut. Un Menos Grande commençait à en sortir tandis que l'Empereur observait son adversaire. La créature au long nez et au masque blanc savait quoi faire. Déjà sa gueule s'ouvrait pour libérer une pluie de petits balas. Rapides mais peu destructeurs, même si le Menos semblait puiser dans l'énergie de Borick pour frapper ainsi. Suivant des directives inaudibles, il visait les points faibles de Farasha.

Il l'avait vu.

Encore.

Cette créature qui pouvait naître du corps de son Ô Roi, incarnation de la Souveraineté sur le Monde du Vide. Pendant un instant distrait par cette vision, la Yarqa fut surprise de l'ouverture du Garganta à sa droite. Un cri se fit entendre au plus profond de lui même, un cri se battant pour sa survie. Son esprit reprit rapidement ses droits et des milliers de fils se faufilèrent dans l'espace autour de lui. Ces derniers cherchaient des endroits pour s'accrocher. Une fois fait, ses mains inférieures prirent les plus résistants et il se propulsa dans les airs afin d'éviter les Balas de cette créature qu'il abhorrait, tellement docile, tellement inutile.

Cependant, quelques ondes l'atteignirent et le propulsèrent contre un mur. Il n'avait pas encore toute cette expérience. Sa bête lui hurlait de lui laisser sa place. Soupirant, la Yarqa se releva de sa position et avait décidé d'utiliser des pouvoirs que seul son Maître connaissait. Les Parfums... Bien des gens pensaient que tout cela était lié à son pouvoir mais il n'en était rien.

- Ô Roi, il faudra recalculer vos angles d'attaque afin de plier votre ennemi.

Il avait parlé sans ironie, comme un conseil avisé. Se rendant compte de son insolence, il prit sur lui de se concentrer.

Alors qu'un sang bleuté s'échappait de son corps, il souriait derrière son masque. Il sentait cette envie de "Dévorer" qui montait, son envie de chasser. Levant ses deux mains supérieures au ciel, ses paumes se collèrent avant de se diviser. Au centre, on pouvait maintenant voir apparaître trois cordes argentées. Chacune tintait d'un son étrange, semblable au hululement des Hollows. Puis, ses mains commencèrent à danser et nouèrent les fils afin de former deux sphères étranges.

Dans l'une d'entre elles, il souffla des vapeurs étranges venant de son Narguilé. Farasha s'étonnait même de sa rapidité d'exécution et il s'avança vers Borick en jouant avec ses deux grenades.

- Maître, voici notre nouvelle invention, alliant tous nos arts. Qunbulat sawtia !

Il la jeta alors comme ces joueurs de baseball... Ah tiens, un souvenir... Qu'était ce ? Encore un ? Se reprenant, il continua son tir qui partit vers le sol de son Maître. L'explosion sonique n'en serait que plus belle. Puis, il projeta la suivant à quelques distances du Maître des élégances.

- - Et voici la seconde, que votre Culpabilité vous étreigne ! Elle s'appelle Qunbulat aldhanb !

La faim le tenaillait, non, il devait encore tenir. A cette force bestiale, se rajoutait cette envie de fuir, sans cesse et encore sans cesse... Il s'étonnait même d'être encore là. Finalement, son sens de l'honneur l'emportait sur d'autres considérations et c'était pour le mieux, du moins, pour l'instant.

La remarque fit sourire l'Empereur. Sous cette forme, ses instincts prenaient le dessus mais il parvenait toujours à en avoir le contrôle. C'était précisément grâce à cela qu'il parvenait à se hisser au dessus de la masse grouillante du Hueco Mundo. Il observait Farasha, considérant la créature quelques instants. La provocation n'était pas le propre de la Chenille. Il n'y répondrait donc pas.

Il l'observait approcher avec ses nouvelles techniques. L'Immaculé ne connaissait pas la culpabilité, ainsi était-il simplement impatient de voir le résultat de l'entraînement de son serviteur. Farasha était une pièce maîtresse de son projet, il se devait de voir à quel point ce dernier pouvait se défendre seul. Il en allait de sa survie et par conséquent, de la réussite du plan de l'Empereur.

Ce parfum eut néanmoins plus d'effet qu'il ne l'aurait imaginé. Se sentant légèrement troublé, habité par une pensée qui n'était pas coutumière de ce qu'il était d'ordinaire alors que la seconde attaque le ciblait. Un simple mouvement de sa main avec son hierro renforcé lui permit de neutraliser littéralement cette dernière, la rendant inopérante contre lui. Mais le trouble persistait.

- Laisse-moi te faire entendre le véritable cri de désespoir. Tu te souviendras alors pourquoi les autres me craignent.

Il claqua de nouveau des doigts, alors qu'une nouvelle partie de son masque tombait au sol. Son aura se renforçait tandis que le Menos Grande, désormais totalement sorti de son puit d'ombre, ouvrait la bouche pour pousser son cri terrifiant. Un cri qui avait coutume de perturber ceux qui l'entendaient, faisant naître une peur panique en leur coeur.

Cri Hollow

Puis, alors qu'il observait de nouveau le positionnement de Farasha, il fendit l'air de sa main griffue, générant une perturbation dans l'air du Yermo. Autour de lui, de multiples disques d'énergie apparaissaient, faisant entendre une sorte de vrombissement puissant.

- Je suppose que tu n'as pas oublié cette technique. Disco Desgarrador !

Un à un, les disques partaient vers la chenille pour marquer son corps de l'empreinte de l'Immaculé. Sa technique signature en quelque sorte.

Jouer avec le son. Contre lui ? La Yarqa était amusée de la manière d'agir de son Maître. Il ne s'attendait à le voir venir sur son propre terrain avec un tel aplomb. Jouant avec ses fils, il les fit tinter de quelques notes douces et précieuses. Cela l'apaisa et le libéra de la peur de cet hululement venu des enfers. La suite fut pour le moins inhospitalier et Farasha tressauta sur lui même en voyant tous ces disques volants autour de lui. C'était oublié que la Yarqa avait pour appui ses fils depuis tout à l'heure, aussi résistant que du métal. Jouant avec tel un héros bien célèbre de New York, il évitait la plupart des attaques avec soin.

La survie, il n'y avait que cela dans son esprit à ce moment là. Sauf qu'un disque le percuta et le fit choir de sa position. La blessure était bénigne mais une seule seconde d'inattention avait suffi. Reprenant sa concentration, il avait maintenant plusieurs ennemis face à lui et il subodorait que ce ne serait qu'un début. Soupirant, sa main se ferma encore plus sur la pipe de son narguilé... Que faire face à la mort elle même ? L'effrayer. Un sourire s'esquissait et sa main relâcha son emprise.

Non, face à lui, il fallait faire appel à son pouvoir, il n'avait pas le choix.

- Jouer avec la musique est digne de vous, Ô Roi. Il me faut répondre à votre Sérénade avec celle-ci.


Les notes se mirent à danser entre les mains du Maestro. Chaque note percutait l'air et l'environnement, amenant son esprit doux et destructeur. Invisibles, des milliers de fils étranges entouraient Borick afin de jouer avec ses nerfs et son calme, comme si la Mort l'invitait à cette danse trépidante et joyeuse. Illusion ? Rien de tout cela, juste le rappel de ce que tout le monde devait affronter un jour.

Alors que la musique gagnait en intensité, tout s'arrêta et Farasha pinça une corde aux couleurs sombres. Les sons se concentrèrent alors brutalement sur l'Empereur dans un concerto agréable avant d'exploser brutalement. Farasha continuait de jouer alors qu'il projetait déjà des fils d'acier dans la zone aux alentours...

Il continuait de jouer de sa musique si envoutante, perturbant les sens de l'Empereur alors qu'il subissait lui aussi les techniques de son maître. Pour autant, Farasha s'en sortait admirablement bien et l'Immaculé était fier de le voir ainsi évoluer sur un terrain qui n'était pourtant pas le sien. Seulement si la plupart des ennemis de la Chenille pouvait être surpris par les capacités de la créature, la Primera savait à qui il avait à faire.

De nouveau, son hierro s'interposa contre une partie des fils, bien que le son passe au travers de ses défenses. Quant à cette peur qui naissait en lui, elle fut rapidement neutralisée par son pouvoir de guérison. Comme si ses propres tympans s'étaient reconstitués, bloquant en partie cette mélodie qu'il avait identifié comme étant dangereuse pour lui.

- Certaines de tes notes sont osées, dirais-je. Mais une fois qu'on a identifié la musique, il n'est pas si difficile de contrer une partie de ses effets.

Ce n'était pas un reproche. Borick avait simplement levé la main pour absorber les particules spirituelles autour de lui afin de reconstituer ses forces. Il allait devoir passer à l'étape supérieure. A mesure que l'énergie était aspirée, une douleur aigue se diffusait dans ses membres. Mais il tiendrait bout, habitué qu'il était de vivre avec ce pouvoir. Seulement maintenant, ses techniques seraient autrement plus redoutables, comme allait rapidement le constater son adversaire du moment.

Le Hollow était toujours là. Ignorant superbement le spectacle. Entre les griffes de l'Empereur, il n'était finalement qu'une arme. Un simple claquement de doigt alors que Borick laissait la créature aspirer en partie ses forces, afin de rendre ce qui allait suivre plus violent encore. Un rayon rouge partit instantanément de la gueule du Menos, un cero dans la plus pure tradition du Hueco Mundo, avec ce son si caractéristique.

Mais ce n'était pas tout. Car en levant son autre main, Borick comptait utiliser son propre pouvoir sur Farasha. Comme s'il aspirait ainsi l'énergie même de la Chenille, sans que ce dernier ne puisse rien faire pour s'y opposer. Un véritable vampire en quelque sorte. Une image qui l'amusait.

Le Cero percuta la pauvre créature ainsi que les autres attaques. Mais cette fois, les liens n'avaient su le protéger. Etonné, l'Empereur observait ici les dégâts qu'il venait de faire subir à son serviteur, tandis qu'il claquait de nouveau des doigts pour faire partir le Menos. Après un dernier hurlement, ce dernier prit une autre direction. Il en viendrait sans doute à attaquer un autre arrancar ou Hollow, selon ceux qu'ils croiseraient.

Trouvant inutile de rester sous sa forme évolué, Borick scella de nouveau son pouvoir. Ses ailes se replièrent sur lui tandis qu'un halo lumineux l'enveloppait. Lorsque ce dernier s'effaça, l'Immaculé réapparut comme il l'était en temps normal. Sous sa forme humaine, son Zanpakutō de nouveau scellé, sur son flanc. Il s'approcha de Farasha et se pencha sur lui.

Il respirait encore. Seulement l'attaque l'avait visiblement rendu inconscient. Mais aucune inquiétude à avoir, il se relèverait rapidement de cette attaque, il en était convaincu. Seulement rester ici n'étant pas dans son intérêt, il se redressa et recula. Farasha lui avait donné par le passé plusieurs fioles d'un parfum étrange. Une concoction qui avait pour but de soigner son corps et son âme. De le régénérer.

Il en but une gorgée et sentit déjà les effets bénéfiques l'envahir.

- Je suis navré mon ami, je pensais avoir mieux dosé ma force que cela. Nous nous retrouverons plus tard, je t'exposerai alors mon plan pour la suite.

Il parlait dans le vent mais estimait utile de préciser, après tout la conscience de la Chenille était sans doute ouverte aux propos de son maître. C'est ainsi qu'il quittait la scène, simplement déçu d'avoir vu ce combat s'achever si vite alors qu'il paraissait si prometteur.

Suite à la pause de Farasha, nous devons conclure ici ce combat. Victoire par abandon pour Borick.

+750/jauges

Combien de secondes étaient passées ? La Yarqa était incapable de le déterminer. Des minutes, des heures ? Péniblement, elle retrouvait ses sens et était ravie d'être encore de ce monde. La seule chose qu'il avait entrevu, c'était ce cero et après... le vide. Se relevant, elle observait les alentours et attendit quelques instants qu'un ennemi sorte de son trou. Rien. Une fois rassuré, Farasha se glissa sur le sable blanc afin de retourner vers la forêt.

Un sentiment d'échec gravitait quelques parts dans ses pensées. Il était faible et se disait qu'il ne pourrait faire peu de choses auprès de son Roi. Cela rendait le constat pénible. Maugréant pendant de longues minutes, il vit quelques Hollows et leur tomba dessus comme une bête affâmée. Pour une fois, Farasha ne fit rien pour calmer ses douleurs, sa faim, son gout pour les âmes qui inondaient sa propre quintessence.

- Ô Roi, je ne compte plus échouer.

Sortant des miasmes d'âmes qui glissaient sur son propre corps, il se fit cette promesse solennelle. Le sang. La mort. La Fragrance. La musique. Tout cela formait un tout et il devait évoluer avec. Silencieux, il appréciait ce moment personnel où certaines décisions se prenaient doucement dans un coin de sa tête. Péniblement, il renforçait ses défenses afin de récupérer des blessures de son précédent combat. Il avait rarement souffert autant. Il comprenait désormais les risques que les combats pouvaient impliquer et c'était une bonne leçon pour les jours à venir.

Fin

+ 750 Jauges