Ehteska
Données Spirituelles
Grade: Fracción de la Cámara
Lun 17 Oct 2022 - 16:22 - blood and stone
À briller si fort, il était inévitable que tu attires l’attention.
Que d’autres cherchent à t’éteindre.
Par la force des choses, tu t’es retrouvée à devoir guider ces âmes perdues. Celles qui ont été abandonnées, deux fois plutôt qu’une. La première fois à la disparition du Porteur de Flamme, une seconde fois lorsque celle aux ailes écarlates s’est volatilisée à son tour. Tu es celle qui a pris sur toi pour les guider. Tu es devenue cette lumière qu’ils cherchaient dans l’obscurité. Tu es celle qui, peu à peu, s’est hissée au rang qu’eux avaient, autrefois. Tu t’es présentée devant eux, brillant de mille feux, la main tendue et avec ces douces paroles emplies d’une vérité que tu considérais comme inébranlable.
Ils ne t’ont pas tous suivis. Certains sont partis. D’autres n’ont pas voulu croire en ta toute puissance. À tes histoires d’ascensions. À ces éhontés mensonges comme quoi ils ne vous avaient pas abandonné : qu’ils ont simplement atteint un plan d’existence autre. Supérieur. Car tu l’as réutilisé, ce mensonge. Cette vaste blague pour t’emparer d’un pouvoir qui n’était pas le tiens. Pour monter sur ce piédestal qu’ils ont laissé derrière eux.
Pour déployer dans les nuits tes propres ailes.
Pour que les flammes guident leurs pas.
Ce sont ceux qui n’ont pas voulu t’écouter, qui se sont refusés d’y croire, qui ont cherché à s’en prendre à toi. À te faire tomber de ce piédestal que tu as usurpé, prenant entre tes mains ce pouvoir qui ne t’appartenait pas. Et peut-être que tu y étais pour quelque chose, concernant ces disparitions ? Une envie de plus. De te hisser à leur place. De les faire disparaître pour ainsi les remplacer. Une suspicion sans doute légitime. Des doutes que tu pouvais comprendre, venant de ceux qui se sont perdus, sans ces êtres pour les guidés.
Des doutes que tu as rapidement étouffé dans les flammes. Tous ces êtres que tu as fait brûler, remplaçant leurs critiques par des cris de douleur. Ceux qui se sont effondrés avant d’avoir pu propager leur poison aux autres. Tu as rapidement cherché à mettre fin à toutes ces histoires, pour ne pas les voir se rebeller les uns après les autres. Tu as justifié ta tyrannie comme étant une nécessité. Les flammes ne sont pas justes. Elles sont dangereuses. Rancunière. Et plus encore, elles ne pardonnent pas. Elles emportent tout sur leur passage, brûlent, laissent des cicatrices, lorsqu’elles ne réduisent pas en flammes.
Ils ont donc mérité leur sort, en tentant de s’y opposer. Et ceux qui t’ont suivi y ont cru. Ont accepté cette explication comme vérité. Certains par peur de subir le même sort, d’autres parce qu’ils n’ont jamais eu ne serait-ce que l’idée de remettre en doute ce que tu pouvais bien dire. Et tu as donc pu poursuivre ton semblant de règne dans une tranquillité relative, embrassant ce nouveau rôle que tu as dérobé et appréciant de plus en plus cette supériorité qui a commencé à lentement mais sûrement te monter à la tête.
Le pouvoir quasi absolu.
Le contrôle, sur ces âmes si fragiles.
Si naïves.
Ça a duré un temps, ce semblant de tranquillité. Jusqu’à ce que le cycle recommence. Jusqu’à ce que le temps leur fasse oublier les flammes dans lesquelles ils sont morts. Jusqu’à ce que les murmures reprennent. Qu’ils deviennent de plus en plus forts, jusqu’à clamer une réalité que tu acceptais de moins en moins.
Toi ? Mentir ?
Et puis quoi encore ?
Tu as commencé à y croire, à cette position usurpée. À croire à tes propres mensonges. À y croire, à cette supériorité factice que tu t’es arrogée. Suffisamment pour aussi y croire, à ton droit de vie sur les autres. À tes réponses violentes. À ta façon de les faire taire, les infidèles. Ceux cherchant à créer la discorde parmi ceux ayant pourtant accepté leur sort. Et c’est peut-être l’erreur que tu as commise, en te croyant toute puissante. Loin de ces jeux de pouvoir, de ces règnes qui ne te concernent guère, tu t’es appropriée un trône qui n’était pas le tien, te croyant invincible de par cette toute puissance qu’ils t’ont accordé. Face à toute leur dévotion, comment faire autrement que de s’y perdre ? Que de se croire intouchable ? Absolue ?
Tu ne les as pas vu venir, ceux dont tu as appris à ignorer les murmures, existences insignifiantes à laquelle tu n’accordais aucun intérêt. Tu ne les as pas vu venir lorsqu’ils s’y sont mis à plusieurs, pour te faire tomber de ton piédestal.
Une erreur que tu n’as vu que trop tard.
Que lorsque tu t’es retrouvée face à la fatalité du vide.
Que d’autres cherchent à t’éteindre.
Par la force des choses, tu t’es retrouvée à devoir guider ces âmes perdues. Celles qui ont été abandonnées, deux fois plutôt qu’une. La première fois à la disparition du Porteur de Flamme, une seconde fois lorsque celle aux ailes écarlates s’est volatilisée à son tour. Tu es celle qui a pris sur toi pour les guider. Tu es devenue cette lumière qu’ils cherchaient dans l’obscurité. Tu es celle qui, peu à peu, s’est hissée au rang qu’eux avaient, autrefois. Tu t’es présentée devant eux, brillant de mille feux, la main tendue et avec ces douces paroles emplies d’une vérité que tu considérais comme inébranlable.
Ils ne t’ont pas tous suivis. Certains sont partis. D’autres n’ont pas voulu croire en ta toute puissance. À tes histoires d’ascensions. À ces éhontés mensonges comme quoi ils ne vous avaient pas abandonné : qu’ils ont simplement atteint un plan d’existence autre. Supérieur. Car tu l’as réutilisé, ce mensonge. Cette vaste blague pour t’emparer d’un pouvoir qui n’était pas le tiens. Pour monter sur ce piédestal qu’ils ont laissé derrière eux.
Pour déployer dans les nuits tes propres ailes.
Pour que les flammes guident leurs pas.
Ce sont ceux qui n’ont pas voulu t’écouter, qui se sont refusés d’y croire, qui ont cherché à s’en prendre à toi. À te faire tomber de ce piédestal que tu as usurpé, prenant entre tes mains ce pouvoir qui ne t’appartenait pas. Et peut-être que tu y étais pour quelque chose, concernant ces disparitions ? Une envie de plus. De te hisser à leur place. De les faire disparaître pour ainsi les remplacer. Une suspicion sans doute légitime. Des doutes que tu pouvais comprendre, venant de ceux qui se sont perdus, sans ces êtres pour les guidés.
Des doutes que tu as rapidement étouffé dans les flammes. Tous ces êtres que tu as fait brûler, remplaçant leurs critiques par des cris de douleur. Ceux qui se sont effondrés avant d’avoir pu propager leur poison aux autres. Tu as rapidement cherché à mettre fin à toutes ces histoires, pour ne pas les voir se rebeller les uns après les autres. Tu as justifié ta tyrannie comme étant une nécessité. Les flammes ne sont pas justes. Elles sont dangereuses. Rancunière. Et plus encore, elles ne pardonnent pas. Elles emportent tout sur leur passage, brûlent, laissent des cicatrices, lorsqu’elles ne réduisent pas en flammes.
Ils ont donc mérité leur sort, en tentant de s’y opposer. Et ceux qui t’ont suivi y ont cru. Ont accepté cette explication comme vérité. Certains par peur de subir le même sort, d’autres parce qu’ils n’ont jamais eu ne serait-ce que l’idée de remettre en doute ce que tu pouvais bien dire. Et tu as donc pu poursuivre ton semblant de règne dans une tranquillité relative, embrassant ce nouveau rôle que tu as dérobé et appréciant de plus en plus cette supériorité qui a commencé à lentement mais sûrement te monter à la tête.
Le pouvoir quasi absolu.
Le contrôle, sur ces âmes si fragiles.
Si naïves.
Ça a duré un temps, ce semblant de tranquillité. Jusqu’à ce que le cycle recommence. Jusqu’à ce que le temps leur fasse oublier les flammes dans lesquelles ils sont morts. Jusqu’à ce que les murmures reprennent. Qu’ils deviennent de plus en plus forts, jusqu’à clamer une réalité que tu acceptais de moins en moins.
Toi ? Mentir ?
Et puis quoi encore ?
Tu as commencé à y croire, à cette position usurpée. À croire à tes propres mensonges. À y croire, à cette supériorité factice que tu t’es arrogée. Suffisamment pour aussi y croire, à ton droit de vie sur les autres. À tes réponses violentes. À ta façon de les faire taire, les infidèles. Ceux cherchant à créer la discorde parmi ceux ayant pourtant accepté leur sort. Et c’est peut-être l’erreur que tu as commise, en te croyant toute puissante. Loin de ces jeux de pouvoir, de ces règnes qui ne te concernent guère, tu t’es appropriée un trône qui n’était pas le tien, te croyant invincible de par cette toute puissance qu’ils t’ont accordé. Face à toute leur dévotion, comment faire autrement que de s’y perdre ? Que de se croire intouchable ? Absolue ?
Tu ne les as pas vu venir, ceux dont tu as appris à ignorer les murmures, existences insignifiantes à laquelle tu n’accordais aucun intérêt. Tu ne les as pas vu venir lorsqu’ils s’y sont mis à plusieurs, pour te faire tomber de ton piédestal.
Une erreur que tu n’as vu que trop tard.
Que lorsque tu t’es retrouvée face à la fatalité du vide.