Kuchiki Haruka
Données Spirituelles
Grade: Capitaine de la Sixième Division
Mer 14 Déc 2022 - 5:38 - Blood Mist [Sora - Serpiente]
Sora n'avait pas pour coutume de se lier à ses subordonnés.
Que ce soit maintenant en tant que Capitaine, ou auparavant en tant que Quatrième puis Troisième Siège, il limitait ses interactions à ce qui était strictement nécessaire. Il n'était pas là pour se faire des amis, et le peu de relation qu'il avait pu tisser l'avaient été malgré lui plutôt qu'autre chose.
Bien sûr, sa « nouvelle » position - celle qu'il occupait depuis six ans désormais - l'obligeait à les surveiller d'un peu plus près, mais ce n'était pas pour autant qu'il avait davantage l'intention de s'en rapprocher. Un rapport purement professionnel lui convenait parfaitement, d'autant plus étant donné la teneur de leurs missions ; le fait qu'ils puissent souvent ne pas en revenir était une évidence à ne pas ignorer.
Oh, certains avaient bien essayé, qui l'invitant à boire un verre, qui lui proposant de lui ramener quelque chose de la supérette à l'heure du déjeuner, entre autres discrètes attentions, mais tous s'étaient heurtés à l'infranchissable mur de son apathie.
Il était leur chef, et n'avait pas de temps à perdre à fraterniser avec les soldats de rang. Peut-être les Sièges méritaient-ils un peu plus que les autres, à la rigueur - et encore, seulement les meilleurs d'entre eux ; ceux qui avaient le moins de chance de mourir.
Mais qu'il ne se mêle pas à eux ne voulait pas dire qu'il ne les regardait pas pas. Il aurait été malheureux que l'homme à la tête des services de renseignement soit dépourvu de toute faculté d'observation.
Et en l'occurrence, peut-être était-ce une attention dont ils se seraient bien passés. Car lorsqu'il se livrait à ce genre de repérage, ce n'était pas sans avoir une idée derrière la tête.
Car Sora n'avait que faire des membres du Nibantai incapables d'intégrer les services secrets.
À ce stade, les deux étaient pratiquement une seule et même entité ; il aurait été absurde de prétendre le contraire. C'est pourquoi ceux qui ne présenteraient pas les qualités nécessaires finiraient par être affectés à d'autres Divisions, où ils seraient plus à même de s'épanouir - et moins de traîner dans ses pieds. Le tri avait déjà commencé ; la partie que la guerre contre les Datenshi n'avait pas fait pour lui.
Et c'est dans la continuité de ce processus qu'il s'était ce jour dirigé vers celui qui occupait actuellement le Dix-Neuvième Siège de sa Division - autant dire aucun.
Pourtant, celui-ci avait piqué sa curiosité, au moins assez pour qu'il prenne la peine de le traquer alors même qu'il plus censé être en service ; preuve en était qu'il émergeait d'un quelconque bar minable tapi dans les entrailles du Rukongai.
▬ Hé, toi, l'étranger. l'interpella-t-il, soudain apparu dans son dos, quelques centaines de mètres après l'établissement dont il venait de prendre congé - là où personne ne pourrait le voir malgré le manteau blanc qu'il portait, surtout dans les ténèbres de la nuit.
Ne devant déjà pas avoir l'habitude de le croiser dans l'enceinte de la Division, l'intéressé n'avait aucune raison de s'attendre à le voir en-dehors - surtout si loin du Seireitei. Avait-il seulement jamais entendu le son de sa voix ? Cela restait à vérifier.
Il reprit comme si sa présence en ces lieux n'avait rien de particulier :
▬ J'ai à te parler. Tu aurais une minute à m'accorder ?
« Non » n'était évidemment pas une réponse - ou, à la rigueur, la dernière qu'il lui donnerait.
Que ce soit maintenant en tant que Capitaine, ou auparavant en tant que Quatrième puis Troisième Siège, il limitait ses interactions à ce qui était strictement nécessaire. Il n'était pas là pour se faire des amis, et le peu de relation qu'il avait pu tisser l'avaient été malgré lui plutôt qu'autre chose.
Bien sûr, sa « nouvelle » position - celle qu'il occupait depuis six ans désormais - l'obligeait à les surveiller d'un peu plus près, mais ce n'était pas pour autant qu'il avait davantage l'intention de s'en rapprocher. Un rapport purement professionnel lui convenait parfaitement, d'autant plus étant donné la teneur de leurs missions ; le fait qu'ils puissent souvent ne pas en revenir était une évidence à ne pas ignorer.
Oh, certains avaient bien essayé, qui l'invitant à boire un verre, qui lui proposant de lui ramener quelque chose de la supérette à l'heure du déjeuner, entre autres discrètes attentions, mais tous s'étaient heurtés à l'infranchissable mur de son apathie.
Il était leur chef, et n'avait pas de temps à perdre à fraterniser avec les soldats de rang. Peut-être les Sièges méritaient-ils un peu plus que les autres, à la rigueur - et encore, seulement les meilleurs d'entre eux ; ceux qui avaient le moins de chance de mourir.
Mais qu'il ne se mêle pas à eux ne voulait pas dire qu'il ne les regardait pas pas. Il aurait été malheureux que l'homme à la tête des services de renseignement soit dépourvu de toute faculté d'observation.
Et en l'occurrence, peut-être était-ce une attention dont ils se seraient bien passés. Car lorsqu'il se livrait à ce genre de repérage, ce n'était pas sans avoir une idée derrière la tête.
Car Sora n'avait que faire des membres du Nibantai incapables d'intégrer les services secrets.
À ce stade, les deux étaient pratiquement une seule et même entité ; il aurait été absurde de prétendre le contraire. C'est pourquoi ceux qui ne présenteraient pas les qualités nécessaires finiraient par être affectés à d'autres Divisions, où ils seraient plus à même de s'épanouir - et moins de traîner dans ses pieds. Le tri avait déjà commencé ; la partie que la guerre contre les Datenshi n'avait pas fait pour lui.
Et c'est dans la continuité de ce processus qu'il s'était ce jour dirigé vers celui qui occupait actuellement le Dix-Neuvième Siège de sa Division - autant dire aucun.
Pourtant, celui-ci avait piqué sa curiosité, au moins assez pour qu'il prenne la peine de le traquer alors même qu'il plus censé être en service ; preuve en était qu'il émergeait d'un quelconque bar minable tapi dans les entrailles du Rukongai.
▬ Hé, toi, l'étranger. l'interpella-t-il, soudain apparu dans son dos, quelques centaines de mètres après l'établissement dont il venait de prendre congé - là où personne ne pourrait le voir malgré le manteau blanc qu'il portait, surtout dans les ténèbres de la nuit.
Ne devant déjà pas avoir l'habitude de le croiser dans l'enceinte de la Division, l'intéressé n'avait aucune raison de s'attendre à le voir en-dehors - surtout si loin du Seireitei. Avait-il seulement jamais entendu le son de sa voix ? Cela restait à vérifier.
Il reprit comme si sa présence en ces lieux n'avait rien de particulier :
▬ J'ai à te parler. Tu aurais une minute à m'accorder ?
« Non » n'était évidemment pas une réponse - ou, à la rigueur, la dernière qu'il lui donnerait.