Delila Scarlatti
Données Spirituelles
Grade: Membre de Las Manadas
Mar 1 Nov 2022 - 2:36 - Le goût des Sciences [PV Matryona]
Le jour de l'expédition avait sonné. Privilégiant son chemin vers la Plaie béante actuelle du Hueco Mundo, Delila avait fini par repousser son passage sur Terre de quelques semaines au moins. En tendant l'oreille, les murmures qui se propageaient dans les couloirs venaient d'ailleurs confirmer une rumeur notable pour celui qui connaissait bien Las Noches : l'Abeille ne s'aventurait dans le monde des vivants que très rarement sans le Cantante, son plus proche "ami" depuis leur arrancarisation sous le règne d'Aizen. Aussi ne s'était-elle pas sentie d'humeur à y séjourner en l'absence de son frère de coeur. Difficile alors de ne pas voir en eux un augure particulier, ou le revers d'une même médaille ; si Delila était Pile, il était Face. En tant qu'inconnu, mieux valait donc se présenter en sa compagnie pour voir la Belle sous son meilleur jour.
Pour autant, cette expédition en plein coeur du désert se ferait cette fois-ci sans lui. Delila avait privilégié la compagnie de Matryona, respectant ainsi un autre lien fort, une autre dynamique et une proposition qu'elle avait évoqué quelques jours plus tôt, dans sa taverne. Dans cette optique, l'Arrancar avait donc préparé un premier trajet en compagnie de sa soeur, Ava, afin de transporter le matériel et principalement les machines plus usitées sur place en guise d'essai.
La Lune était, comme à son habitude, toujours au plus haut. Dans sa main, figurait encore les témoins et leurs données ; avec patience, Delila avait collecté ses données à travers différents points du Hueco Mundo afin de pouvoir comparer les analyses et leurs témoins au mieux : si l'abeille retenait un fait avéré, c'était que le reiatsu et leurs ondes ne mentaient pas sur leurs fréquences. S'y intéresser serait donc des plus passionnants.
Etait-ce pour autant l'expérience de toute une vie ?
Peut-être.
La Cataracte était un grand mystère, même pour les résidents du Hueco Mundo...
Ses pas résonnaient presque dans le sable qu'elle faisait remuer à chacun de ses pas. Pourtant, il était difficile de savoir quand, où et comment un Hollow ou un Arrancar s'aventurait au meilleur endroit possible.
Sous entendu : des Hommes foulent également cette Terre. Sa première rencontre s'était d'ailleurs déroulée il y a peu : un souvenir qu'elle chassa aussitôt de sa mémoire lorsqu'elle saisit quelques grains de sable à terre dans sa main gantée. Il y avait une forme d'évidence scientifique à s'intéresser en premier lieu à ce qui compose l'endroit avant de s'intéresser aux influences externes : trop souvent, on oublie que le sable se rapproche à l'origine d'une roche mis en poussière, mais que les roches et leurs cristaux sont empreignés à tout jamais de leur histoire. Ainsi, ils recèlent plus d'un mystère, en particulier lorsqu'on prend la peine de les identifier et de les étudier sous tous les aspects. Densité estimée, coloration des cristaux, forme et agencement de ces mêmes cristaux réarrangés en énergie tout aussi décorticable que dans la théorie ; toutes ces caractéristiques qui peuvent être ébranlées par une onde, par un rien étaient au centre de son intérêt.
Mais au final, toutes ces études respectaient la logique de leurs procédures. Sa Science n'utilisait la technologie et les calculs que pour parfaire ce que Delila entendait de son environnement. Ce fut donc dans un soupir audible que la Belle en saisit une pincée, puis la plaça dans un chiche tube à essai. Chiche, mais fidèle ; on n'est jamais mieux servi que par soi-même et l'Abeille entendait mener ses propres conclusions à ce sujet. L'échantillon n'avait désormais plus que pour seule destination de passer sous la lunette d'un microscope, afin d'être décortiqué, analysé et enfin étudié au crible fin dans les minutes qui suivent. Puis, plus sûrement en guise d'appoint, sa main en réserva une pincée afin de l'insérer dans l'une de ses machines, elles-mêmes branchées à d'autres outils pour convertir les mesures. A commencer par son fidèle oscilloscope qui capturerait les ondes et les fréquences inhabituelles...
C'était, tout du moins, le mieux qu'elle pouvait faire à ce jour : en tentant le diable, libérer sa véritable forme lui permettrait peut-être de jouir de tous ses sens affutés. De poser une meilleure analyse. Voir les failles dans ces lieux à travers ses antennes, pour commencer, puisque c'est ce qu'elle faisait de mieux avec son pouvoir...
Enfin, si des failles existaient dans ces lieux...
Le plan ne mit pas longtemps à être forgé dans son esprit. Son observation la saisissait tant et si bien que toute forme de bavardages disparus. Le silence religieux qui s'était formé entre elle et Matryona ne cessa que lorsqu'elle réalisa une chose : C'était la première fois que Matryona s'aventurait ici. Cette prise de conscience délia aussitôt sa langue.
A première vue, oui. Delila détacha son attention de ses premières intiatives, prête à converser plus en profondeur avec l'Espada.
Pour autant, cette expédition en plein coeur du désert se ferait cette fois-ci sans lui. Delila avait privilégié la compagnie de Matryona, respectant ainsi un autre lien fort, une autre dynamique et une proposition qu'elle avait évoqué quelques jours plus tôt, dans sa taverne. Dans cette optique, l'Arrancar avait donc préparé un premier trajet en compagnie de sa soeur, Ava, afin de transporter le matériel et principalement les machines plus usitées sur place en guise d'essai.
La Lune était, comme à son habitude, toujours au plus haut. Dans sa main, figurait encore les témoins et leurs données ; avec patience, Delila avait collecté ses données à travers différents points du Hueco Mundo afin de pouvoir comparer les analyses et leurs témoins au mieux : si l'abeille retenait un fait avéré, c'était que le reiatsu et leurs ondes ne mentaient pas sur leurs fréquences. S'y intéresser serait donc des plus passionnants.
Etait-ce pour autant l'expérience de toute une vie ?
Peut-être.
La Cataracte était un grand mystère, même pour les résidents du Hueco Mundo...
Ses pas résonnaient presque dans le sable qu'elle faisait remuer à chacun de ses pas. Pourtant, il était difficile de savoir quand, où et comment un Hollow ou un Arrancar s'aventurait au meilleur endroit possible.
- "Ma petite Arana, nous voici.", souffla-t-elle dans un murmure suffisamment fort pour se faire entendre, mais plus mesuré qu'à son habitude...Une fois la machine plantée dans le sol, elle fit face à sa vis-à-vis, ne feintant visiblement pas la moindre forme de confusion. Delila savait ce qu'elle voulait faire. "L'étude prendra le temps qu'il faudra, mais mieux vaut ne pas trop trainer pour éviter d'être distraites. D'ailleurs, il semblerait que nous n'ayons pas été les seules à avoir eu l'idée de nous pencher sur l'étrange phénomène de ces lieux...Et qu'on ait même été un peu devancé. Hélas."
Sous entendu : des Hommes foulent également cette Terre. Sa première rencontre s'était d'ailleurs déroulée il y a peu : un souvenir qu'elle chassa aussitôt de sa mémoire lorsqu'elle saisit quelques grains de sable à terre dans sa main gantée. Il y avait une forme d'évidence scientifique à s'intéresser en premier lieu à ce qui compose l'endroit avant de s'intéresser aux influences externes : trop souvent, on oublie que le sable se rapproche à l'origine d'une roche mis en poussière, mais que les roches et leurs cristaux sont empreignés à tout jamais de leur histoire. Ainsi, ils recèlent plus d'un mystère, en particulier lorsqu'on prend la peine de les identifier et de les étudier sous tous les aspects. Densité estimée, coloration des cristaux, forme et agencement de ces mêmes cristaux réarrangés en énergie tout aussi décorticable que dans la théorie ; toutes ces caractéristiques qui peuvent être ébranlées par une onde, par un rien étaient au centre de son intérêt.
Mais au final, toutes ces études respectaient la logique de leurs procédures. Sa Science n'utilisait la technologie et les calculs que pour parfaire ce que Delila entendait de son environnement. Ce fut donc dans un soupir audible que la Belle en saisit une pincée, puis la plaça dans un chiche tube à essai. Chiche, mais fidèle ; on n'est jamais mieux servi que par soi-même et l'Abeille entendait mener ses propres conclusions à ce sujet. L'échantillon n'avait désormais plus que pour seule destination de passer sous la lunette d'un microscope, afin d'être décortiqué, analysé et enfin étudié au crible fin dans les minutes qui suivent. Puis, plus sûrement en guise d'appoint, sa main en réserva une pincée afin de l'insérer dans l'une de ses machines, elles-mêmes branchées à d'autres outils pour convertir les mesures. A commencer par son fidèle oscilloscope qui capturerait les ondes et les fréquences inhabituelles...
C'était, tout du moins, le mieux qu'elle pouvait faire à ce jour : en tentant le diable, libérer sa véritable forme lui permettrait peut-être de jouir de tous ses sens affutés. De poser une meilleure analyse. Voir les failles dans ces lieux à travers ses antennes, pour commencer, puisque c'est ce qu'elle faisait de mieux avec son pouvoir...
Enfin, si des failles existaient dans ces lieux...
Le plan ne mit pas longtemps à être forgé dans son esprit. Son observation la saisissait tant et si bien que toute forme de bavardages disparus. Le silence religieux qui s'était formé entre elle et Matryona ne cessa que lorsqu'elle réalisa une chose : C'était la première fois que Matryona s'aventurait ici. Cette prise de conscience délia aussitôt sa langue.
- "D'ailleurs, bienvenue à la Grande Cataracte, très chère...Qu'en penses-tu ? Ca n'a, visuellement, pas l'air si différent, hm? "
A première vue, oui. Delila détacha son attention de ses premières intiatives, prête à converser plus en profondeur avec l'Espada.